L’UNSA Éducation Normandie reçue par le président de l’université du Havre

Après avoir rencontré les présidents des universités de Rouen (Décembre 2018, compte-rendu ici) et de Caen (avril 2019, compte-rendu ici), une délégation de l’UNSA Éducation Normandie composée de Sandrine Menil (AI-Unsa), Olivier Bellière (Unsa-ITRF-BiO) et Thierry Patinaux (UNSA Éducation) a rencontré Pascal Reghem, président de l’université du Havre, le 3 juin 2019. Il s’agissait de faire un point avec le président sur le projet de fusion des universités normandes, vu du Havre.

Le président est revenu sur « le début de l’histoire ». La fusion des universités normandes est une commande politique venant du président de la région normandie soutenu par les préfet et recteur de région de l’époque. L’objectif serait de construire un établissement universitaire, réparti sur le territoire normand, attractif et reconnu dans les classements internationaux. A noter que des travaux en commun étaient engagés avant cette commande notamment via notamment la COMUE. Répondant positivement à la commande, les présidents de Caen et Rouen ont décidé d’accélérer le processus d’intégration. Il semblerait que l’université du Havre ait été invitée un peu tardivement aux travaux communs (assises de l’enseignement supérieur) mais elle est finalement associée depuis les deuxièmes assises (ou deuxième phase des assises). D’après le président du Havre, les travaux sont intéressants et constructifs.

Pour le président de l’université du Havre il s’agit de participer à un projet dont la fusion n’est pas l’objectif a priori. Elle pourrait s’avérer nécessaire à terme mais ne pourra être que l’aboutissement des travaux engagés, si sa pertinence est avérée. En attendant, de nombreuses questions sont à régler comme par exemple l’avenir de la COMUE, la place des écoles d’ingénieur (qui sont partie prenante de la COMUE) et leur lien avec une future université normande si elle voit le jour, mais aussi plus concrètement la convergence des outils de gestion.

L’UNSA Éducation Normandie se félicite de l’intégration de l’Université du Havre dans le travail commun en cours. Elle a évidemment rappelé sa position : pas de refus de principe aux évolutions des structures. Toutefois, quelques « lignes blanches » ne doivent pas être franchies : préservation de l’emploi enseignants, enseignant-chercheurs et non-enseignants, pas de dégradation des conditions de travail des personnels, pas de mobilité géographique ou fonctionnelle imposée, une carte des formations de proximité préservée, en particulier au niveau licence et bien évidement des laboratoires de recherches performants.

Dans tous les cas, un projet commun sera présenté par les présidents lors du renouvellement de leur mandat prévu en 2020. Le président de l’université du Havre pour sa part, ne sera pas candidat. La validation ou l’invalidation par les personnels dépendra, de fait, du verdict des urnes. Les personnels des trois universités normandes peuvent compter sur les élu.e.s et représentant.e.s de l’UNSA Éducation Normandie pour les tenir informés de l’évolution de ce dossier lourd de conséquences pour l’avenir de l’enseignement supérieur et la recherche en Normandie.

Après avoir rencontré les présidents des universités de Rouen (Décembre 2018, compte-rendu ici) et de Caen (avril 2019, compte-rendu ici), une délégation de l’UNSA Éducation Normandie composée de Sandrine Menil (AI-Unsa), Olivier Bellière (Unsa-ITRF-BiO) et Thierry Patinaux (UNSA Éducation) a rencontré Pascal Reghem, président de l’université du Havre, le 3 juin 2019. Il s’agissait de faire un point avec le président sur le projet de fusion des universités normandes, vu du Havre.

Le président est revenu sur « le début de l’histoire ». La fusion des universités normandes est une commande politique venant du président de la région normandie soutenu par les préfet et recteur de région de l’époque. L’objectif serait de construire un établissement universitaire, réparti sur le territoire normand, attractif et reconnu dans les classements internationaux. A noter que des travaux en commun étaient engagés avant cette commande notamment via notamment la COMUE. Répondant positivement à la commande, les présidents de Caen et Rouen ont décidé d’accélérer le processus d’intégration. Il semblerait que l’université du Havre ait été invitée un peu tardivement aux travaux communs (assises de l’enseignement supérieur) mais elle est finalement associée depuis les deuxièmes assises (ou deuxième phase des assises). D’après le président du Havre, les travaux sont intéressants et constructifs.

Pour le président de l’université du Havre il s’agit de participer à un projet dont la fusion n’est pas l’objectif a priori. Elle pourrait s’avérer nécessaire à terme mais ne pourra être que l’aboutissement des travaux engagés, si sa pertinence est avérée. En attendant, de nombreuses questions sont à régler comme par exemple l’avenir de la COMUE, la place des écoles d’ingénieur (qui sont partie prenante de la COMUE) et leur lien avec une future université normande si elle voit le jour, mais aussi plus concrètement la convergence des outils de gestion.

L’UNSA Éducation Normandie se félicite de l’intégration de l’Université du Havre dans le travail commun en cours. Elle a évidemment rappelé sa position : pas de refus de principe aux évolutions des structures. Toutefois, quelques « lignes blanches » ne doivent pas être franchies : préservation de l’emploi enseignants, enseignant-chercheurs et non-enseignants, pas de dégradation des conditions de travail des personnels, pas de mobilité géographique ou fonctionnelle imposée, une carte des formations de proximité préservée, en particulier au niveau licence et bien évidement des laboratoires de recherches performants.

Dans tous les cas, un projet commun sera présenté par les présidents lors du renouvellement de leur mandat prévu en 2020. Le président de l’université du Havre pour sa part, ne sera pas candidat. La validation ou l’invalidation par les personnels dépendra, de fait, du verdict des urnes. Les personnels des trois universités normandes peuvent compter sur les élu.e.s et représentant.e.s de l’UNSA Éducation Normandie pour les tenir informés de l’évolution de ce dossier lourd de conséquences pour l’avenir de l’enseignement supérieur et la recherche en Normandie.