L’UNSA Education Montpellier défend les créations de postes et une meilleure répartition des emplois CPE

Depuis plusieurs mois, l’UNSA Éducation Montpellier participe aux groupes de travail sur la répartition des emplois CPE afin de la rendre plus juste.

Dans un premier temps, nous avons rappelé la création insuffisante de postes CPE l’an dernier compte tenu des besoins de l’académie. Une action a été portée auprès du ministère.

Ensuite, nous avons précisé qu’il fallait une répartition plus ancrée dans la réalité, en phase avec les remontées du terrain et les spécificités des publics accueillis.

A chaque consultation de notre base, nous constatons une réelle dégradation des conditions d’exercice dans les vies scolaires quelle que soit la nature de l’établissement. Que ce soit en collège, en lycée polyvalent, en lycée professionnel ou lycée des métiers la perte de sens dans l’exercice des missions ne cesse d’évoluer à la hausse chez les personnels. La continuité pédagogique et la gestion des protocoles covid a considérablement alourdit la charge de travail des CPE et des équipes vie scolaire. L’impression de ne pas être considéré se généralise.

Ainsi, tout comme les années précédentes, nous avons dénoncé le manque de moyens et les inégalités de répartition des postes ouverts l’an dernier.

La raison ? Des critères anciens qui ne prennent pas assez en compte l’évolution des effectifs actuels.

Sans rentrer dans les détails, la fédération UNSA Education s’est battue pour que le nouveau critère favorise, entre autre, les Indices de Positionnement Social ainsi qu’une meilleure pondération des effectifs collège, CAP et Bac pro.

Ce nouveau calcul, proposé par le rectorat, après concertation des organisations syndicales, permet de mieux repérer les besoins et d’identifier les déséquilibres. Son application, à titre d’exemple, a révélé des manques de moyens dans des établissements qui semblaient bien dotés jusqu’à présent. De la même manière, des établissements qui étaient hors éducation prioritaire mais avec des effectifs importants et des familles défavorisées sont désormais perçus comme déficitaires en moyens CPE.

Désormais, ces nouveaux critères doivent se traduire en acte. Nous continuerons à nous battre pour que les emplois CPE soient mieux répartis et surtout qu’il y ait plus de moyens pour les vie scolaire !