La réunion de la Commission InterAcadémique de l’Education Nationale 10 septembre 2019
Actualité de rentrée dans la région académique d’Ile de France
La réunion de la Commission InterAcadémique de l’Education Nationale (CIAEN) s’est tenue en ile de France le 10 septembre 2019.
Voici les sujets traités
1. Avis sur la DGFL 2020
2. Manuels scolaires
3. Avancement du PPI
4. Parcoursup
Un focus sur les lycées municipaux parisiens est fait en 1 et 3.
Une question, un doute sur l’un des sujets abordés ? Contactez-nous sur ile-de-
france@unsa-education.org
1. Avis sur la DGFL 2020 négatif donné unanimement par les organisations syndicales. La DGFL sera adoptée le 19/09 en Conseil régional.
Le montant est de 96,5 Mons, soit augmentation de 1%. La Région n’a pas fourni de documents comparables d’une année sur l’autre donc nous ne pouvons attester de la véracité de cette affirmation.
Chariots de ménage : les lignes comptables ne seront pas retirées cette année, tant que les chariots ne seront pas livrés (avec un guide d’entretien). Plan de remplacement du matériel et produits d’entretiens par souci de santé et mise en place de la formation des agents.
Intégration des lycées municipaux parisiens : 1,5% provisionnés. LA dotation pour 2020- 2021 sera la même que pour tous les autres EPLE. La Région a répondu à l’UNSA qu’elle ne voyait pas pourquoi elle baisserait.
Dotation de solidarité :
Contestation des organisations syndicales sur la non-réévaluation des critères de la dotation de solidarité. Le seuil est à 45% d’élèves en difficulté en LP contre 29% en LGT.
C’est injuste. Ex.1 : un LP avec 40% d’élèves en difficulté n’en bénéficie pas alors qu’un LP à 29% si. Ex.2 : certains LPO n’ont qu’un BTS et cela leur fait manquer cette dotation car sont considérés comme LGT.
La Région a rappelé que les EPLE qui la touchaient en bénéficie toujours + 1 de plus va en bénéficier car établissement créé.
Elle souhaite encore prendre le temps d’analyser comment la faire évoluer sans faire sortir trop d’établissement. Elle fera des projections sur les critères à retenir pour en faire bénéficier un établissement en faisant attention aux entrants et aux sortants du dispositif.
Budget d’autonomie : il était à destination de quelques établissements seulement, donc la Région se pose la question de la généralisation. Cela entraînera mécaniquement une réduction car l’enveloppe sera partagée en plus d’EPLE. Objectif de simplification des procédures.
2. Manuels scolaires
La Région rappelle que le contrat a été passé avec La Poste pour les livraisons. Dans le principe, les établissements devraient être prévenus un par un de la date de livraison. Elle s’est donné jusqu’à la Toussaint pour finaliser le déploiement.
Côté numérique : les LP franciliens ont tous été rappelés et seuls 3 ont refusés de passer au numérique dès cette rentrée au vu de leur spécificité. 160 000 tablettes attendues avant fin septembre.
Pour les lycées sans Wifi, sollicitation de l’aide des DSI académique pour assurer une installation avant la Toussaint. La Région s’engage à agir pour les établissements qui font remonter les soucis techniques.
Elle rappelle qu’elle peut proposer à des partenaires pour venir intervenir en EPLE sur les risques des addictions aux écrans.
La Région n’a pas répondu aux organisations syndicales sur la différence de nombre de manuels à disposition entre LP (3) et LGT (9). Elle prévoit une réunion pour tirer le bilan, une fois distribution faite et avoir un retour d’expérience.
Des mesures d’accompagnement avec l’aide des corps d’inspection est prévu par les Rectorats.
3. Avancement du PPI
C’est un plan d’urgence a identifié des lycées 2017-2027 et les travaux sont faits au fur et à mesure. Une clause de revoyure sera possible selon les tensions des territoires (effectif, risques imminents…).
La Région refuse les groupes de travail au niveau régional demandés par les organisations syndicales au profit de réunions au niveau micro.
Transition écologique : une « stratégie climat » a été adoptée et va « éclairer » le PPi suite à un accord-cadre signé en mars 2019.
Installation sportives et matériel dédié : Engagement pris par la Région d’avoir un groupe de travail sur le sujet avec le pôle qui s’occupe du sport (y compris en dehors des lycées). La Région envisage de signer des conventions région-ville-étab pour cofinancer des structures sportives à condition qu’elles puissent être utilisées en dehors des heures scolaires.
Intégration des lycées municipaux parisiens
Par la loi, la Région reprend en gestion les lycées municipaux Epleisés en 2014 avec convention de sortie à la rentrée 2020. Récupération par la Région prévue pour 2020-2021 mais peut-être prête au printemps 2020.
Conventions en cours d’étude car il faut faire attention à l’imbrication du bâti avec des écoles. Ce bâti a été expertisé avec la ville et élaboration d’un indice de vétusté. Plus de visibilité d’ici fin de septembre.
La ½ pension gérée via les caisses des écoles de la ville de Paris et ne peut être reprise en l’état.
Les agents (environ 75 personnes) seront repris par la région. Une réunion en septembre avec agents concernés).
En résumé, l’UNSA dénonce la méthode descendante de la Région et qui privilégie la méthode du diviser pour mieux régner. Elle dénonce également la manière de présenter les documents qui ne permettent pas d’analyse et de vérification auprès du terrain pour les organisations syndicales. La politique de l’affichage est encore de mise au détriment de l’écoute et du dialogue social.
4. Parcoursup
Retour du Vice Chancellier en charge des Universités
Calendrier raccourci au 14 septembre au lieu du 21 septembre.
Bilan en 2 étapes (les admis puis remontées sur les inscrits administratifs = possible évaporation)
Décroissance proportionnelle des élèves sans affectation.
Elèves sans proposition à la fin août : 35% à Créteil, 15% à Paris et 12,5% Versailles.
Pas de dossier non traité cette année par les universités.
IDF très attractive, migration du reste de la France vers IDF.
Boursiers : 7% an dernier, 12% cette année à Paris. Encore plus élevé à Créteil.
Régionalisation : crainte de vampiriser l’idf hors de Paris et attirer les « meilleurs » élèves de la couronne. Cela ne s’est pas vérifié. Pas de diminution de mentions bien et très bien à l’extérieur de Paris.
CRAES 10 000 élèves l’ont saisie ou les antennes académiques (1538 à Paris, 2/3 néobacheliers, 1/3 réorientés et autres catégories)
La commission du sup sera saisie dès que les chiffres seront diffusables.
L’UNSA apprécie le raccourcissement des délais de la procédure. Toutefois, persistent les problèmes de libération des vœux et des inscriptions en internat bloquantes pour être affecté dans l’établissement ciblé.
Elle demande aussi un bilan des classes passerelle de l’an dernier.
Elle rappelle aussi sa demande d’un observatoire du traitement des dossiers entre universités publiques et privées car ni l’anonymisation et ni la discrimination positive ne leur sont imposées.
L’UNSA renverra ses attentes pour parfaire les éléments d’analyse et porter les revendications qui en découleront.
Vos représentant.e.s UNSA en CIAEN : Bruno Bobkiewicz, Thierry Callier, Béatrice Dupont, Benoît Kermoal, Pauline Laby-Le Clercq et Frédéric Tisler