J+1 an, pas de progrès : les mêmes couacs des premiers jours
Dans notre administration, on n’apprend pas de ses erreurs ou de ses expériences passées visiblement…
Tout est fait à l’envers.
Avez-vous une idée de ce que peut représenter l’accueil de quasiment une centaine d’élèves qu’on ne connaît pas ? De gérer les familles mécontentes de ne pas avoir été retenues qui font le forcing à l’entrée, contrat de travail en main ? Merci aux conseiller.es pédagogiques venu.es en renfort en urgence.
Comment exiger des directeurs.rices malheureux.euses, qui se sont retrouvé.es dans cette situation inconfortable, qu’ils.elles se connectent à 9h pour remplir une enquête ? On ne remerciera pas, cette fois, la personne qui a eu cette bonne idée…et pour quoi faire ? Vérifier que les collègues sont au travail ? Compter, comptabiliser, faire du chiffre ?
La méthode correcte aurait été de connaître en amont la liste des personnels prioritaires, de recenser en amont la quantité d’enfants de personnels prioritaires….
Avec cette quantité d’enfants prioritaires, on aurait pu connaître le nombre de groupes à former et donc d’adultes nécessaires.
Nous pourrions aussi ajouter la Dasco, qui n’a pas non plus pris la pleine mesure de l’enjeu de la présence des agents en collèges et lycées municipaux en temps de crise aussi… Du mal à apprendre….
Mais pour cela il aurait fallu accepter l’idée que, peut-être, les écoles fermeraient. Risquaient de fermer.
Ne pas s’entêter.
La méthode correcte aurait été de s’assurer que l’on avait une capacité de connexion suffisante.
Une année entière à inciter les familles à utiliser l’ENT pour au final qu’elles ne puissent pas s’y connecter le jour J. Cyberattaque ? Incendie à Strasbourg ? Une administration comme la nôtre ne peut tout de même pas avoir misé sur un seul hébergeur du Grand-Est ! Quelle blague… On dirait les excuses fantaisistes des jeunes enfants qui ont fait une bêtise mais ne veulent pas l’avouer !
Pour cela, il aurait fallu accepter l’idée que…anticiper…cesser de marteler que tout est prêt alors que rien, ou si peu, ne l’est.
Comme d’habitude, les personnels au contact direct des familles et des élèves feront honneur à nos professions mais à quel prix en termes de stress et de crédibilité ?
Vos remarques, informations sur 75@unsa-education.org