Incendie de Lubrizol à Rouen : tirer les leçons d’une communication désastreuse [par le SE-Unsa 76]

Ce jeudi 26 septembre, l’incendie de l’usine Lubrizol dans l’agglomération rouennaise a mis en émoi l’ensemble de la communauté éducative mais aussi les citoyens seinomarins que nous sommes.

La gestion de cette crise, si elle a été menée par les services de l’Etat dès l’aurore, n’en a pas moins désorienté la communauté éducative quand il s’est agi de communiquer des informations précises en direction des élèves et des personnels qui s’apprêtaient à rejoindre les établissements.

Confinement, déplacement des personnels, accueil des élèves, établissements concernés… Des mesures floues voire contradictoires ont  circulé par des canaux différents.

Le SE-Unsa et la fédération Unsa-Education regrettent que, au delà  des exercices désormais réguliers de PPMS, la communication lors de tels évènements ne soit pas harmonisée.

Les personnels de l’Education sont également des citoyens. À qui doivent-ils obéir dans de telles circonstances ? Au Préfet ou aux autorités académiques ?

D’ores et déjà, l’Unsa Education demande à son administration de tutelle :

• que tout signalement d’incident ou de trouble lié à cet événement soit répertorié et communiqué par l’administration au Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail Départemental (CHSCT-D),

• qu’un CHSCT extraordinaire1 soit réuni pour tirer les enseignements de ce grave accident qui a mis les personnels d’enseignement, d’encadrement et d’éducation dans un état de stress important et pour clarifier les chaînes d’informations et de décisions quand un événement de ce type se produit.

L’incident de la nuit dernière n’était pas un exercice et on réalise alors à quel point les entraînements répétitifs ne permettent pas toujours de faire face et de répondre aux attentes du terrain.

Actuellement, des prélèvements sont effectués dans les écoles afin de savoir si les nombreux dépôts sont toxiques, ou non.

Le UNSA Education invite les personnels qui constateraient des troubles de santé au travail à remplir individuellement la fiche mise à disposition par le SE-Unsa 76  : http://sections.se-unsa.org/76/IMG/pdf/FICHEpourregistreSST.pdf du registre Santé-Sécurité au travail et à l’adresser à leur hiérarchie (avec copie à 76@se-unsa.org ).

1 les CHSCT du 76 et de l’académie de Rouen ont effectivement été réunis le 30 septembre. Dont acte.

Ce jeudi 26 septembre, l’incendie de l’usine Lubrizol dans l’agglomération rouennaise a mis en émoi l’ensemble de la communauté éducative mais aussi les citoyens seinomarins que nous sommes.

La gestion de cette crise, si elle a été menée par les services de l’Etat dès l’aurore, n’en a pas moins désorienté la communauté éducative quand il s’est agi de communiquer des informations précises en direction des élèves et des personnels qui s’apprêtaient à rejoindre les établissements.

Confinement, déplacement des personnels, accueil des élèves, établissements concernés… Des mesures floues voire contradictoires ont  circulé par des canaux différents.

Le SE-Unsa et la fédération Unsa-Education regrettent que, au delà  des exercices désormais réguliers de PPMS, la communication lors de tels évènements ne soit pas harmonisée.

Les personnels de l’Education sont également des citoyens. À qui doivent-ils obéir dans de telles circonstances ? Au Préfet ou aux autorités académiques ?

D’ores et déjà, l’Unsa Education demande à son administration de tutelle :

• que tout signalement d’incident ou de trouble lié à cet événement soit répertorié et communiqué par l’administration au Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail Départemental (CHSCT-D),

• qu’un CHSCT extraordinaire1 soit réuni pour tirer les enseignements de ce grave accident qui a mis les personnels d’enseignement, d’encadrement et d’éducation dans un état de stress important et pour clarifier les chaînes d’informations et de décisions quand un événement de ce type se produit.

L’incident de la nuit dernière n’était pas un exercice et on réalise alors à quel point les entraînements répétitifs ne permettent pas toujours de faire face et de répondre aux attentes du terrain.

Actuellement, des prélèvements sont effectués dans les écoles afin de savoir si les nombreux dépôts sont toxiques, ou non.

Le UNSA Education invite les personnels qui constateraient des troubles de santé au travail à remplir individuellement la fiche mise à disposition par le SE-Unsa 76  : http://sections.se-unsa.org/76/IMG/pdf/FICHEpourregistreSST.pdf du registre Santé-Sécurité au travail et à l’adresser à leur hiérarchie (avec copie à 76@se-unsa.org ).

1 les CHSCT du 76 et de l’académie de Rouen ont effectivement été réunis le 30 septembre. Dont acte.