Extension scolaire de la reprise à Paris : Tracé d’une figure complexe

Extension scolaire de la reprise à Paris : Tracé d’une figure complexe

Liminaire au CTA du 4 juin 2020

 

Nous sommes au point de rencontre d’un bilan de reprise en situation de crise et la préparation d’une rentrée hors normes.

En ce qui concerne le bilan, il ressemble à une ligne brisée si l’on

s’en réfère au diagramme de l’état de stress de tous les personnels impliqués dans les écoles et les EPLE. Nous pourrons en parler d’avantage lors du point à l’ordre du jour, même s’il y a moins de recul dans les EPLE qu’en école. A ce propos, l’UNSA Education se félicite de la décision de l’académie d’avoir communiqué aux collèges qu’il n’y avait pas d’obligation à faire reprendre les élèves dès le 2. En revanche, nous sommes dans l’incompréhension quant à son silence envers les proviseur.e.s de LP pour accompagner la reprise. Pour conclure, nous alertons que le mal-être au travail des directeur.trices, voire des IEN est monté d’un cran avec les annonces gouvernementales. La pression des

familles a redoublé et les directeurs.trices sont souvent bien en

peine d’avoir les éléments de réponse pour la réduire.

L’autre sujet ressemble à un segment de temps : le déroulement de la

fin de l’année.

Beaucoup de questions font l’épaisseur du trait : les oraux de

rattrapage du Bac, les 2S2C, les évaluations pédagogiques pour les

LSUN en primaire, l’organisation des « vacances apprenantes », l’information quant à la mise à jour de la foire aux question ministérielle et l’évolution des situations administratives.

Et enfin, le point de fuite, la rentrée de septembre. Est-ce que des GT

seront prévus pour donner des grandes lignes de réflexions académiques aux équipes avant les résultats d’affectation très retardés cette année ? Est-ce que des GT seront prévus pour capitaliser les expériences de l’enseignement à distance, pour partager le pilotage des établissements en distanciel en prévision de futurs confinements ? Est-ce que les personnels de RASED, médicaux, sociaux seront réorganisés, voire abondés, à l’aune de la situation sanitaire et pédagogique ? Est-ce que le PAF aura une forte coloration sur la différenciation, l’utilisation des outils numériques, une adaptation des programmes et de l’accompagnement des élèves ? Côté matériel, est-ce que les partenariats qui ont permis de compléter les dotations au profit des élèves seront reconduits ? Côté examens, quelles seront les modalités de rattrapages des examens en septembre et la façon dont les EPLE seront impliqués comme centres d’examens et par la mobilisation des correcteurs.

Nous faisons toutes ces remarques pour que la figure complexe que

l’académie a à tracer en cette étrange période n’affaiblisse pas davantage les forces qui restent aux personnels.

 

Pauline Laby-Le Clercq, 75@unsa-education.org

 

 

 

Extension scolaire de la reprise à Paris : Tracé d’une figure complexe

Liminaire au CTA du 4 juin 2020

 

Nous sommes au point de rencontre d’un bilan de reprise en situation de crise et la préparation d’une rentrée hors normes.

En ce qui concerne le bilan, il ressemble à une ligne brisée si l’on

s’en réfère au diagramme de l’état de stress de tous les personnels impliqués dans les écoles et les EPLE. Nous pourrons en parler d’avantage lors du point à l’ordre du jour, même s’il y a moins de recul dans les EPLE qu’en école. A ce propos, l’UNSA Education se félicite de la décision de l’académie d’avoir communiqué aux collèges qu’il n’y avait pas d’obligation à faire reprendre les élèves dès le 2. En revanche, nous sommes dans l’incompréhension quant à son silence envers les proviseur.e.s de LP pour accompagner la reprise. Pour conclure, nous alertons que le mal-être au travail des directeur.trices, voire des IEN est monté d’un cran avec les annonces gouvernementales. La pression des

familles a redoublé et les directeurs.trices sont souvent bien en

peine d’avoir les éléments de réponse pour la réduire.

L’autre sujet ressemble à un segment de temps : le déroulement de la

fin de l’année.

Beaucoup de questions font l’épaisseur du trait : les oraux de

rattrapage du Bac, les 2S2C, les évaluations pédagogiques pour les

LSUN en primaire, l’organisation des « vacances apprenantes », l’information quant à la mise à jour de la foire aux question ministérielle et l’évolution des situations administratives.

Et enfin, le point de fuite, la rentrée de septembre. Est-ce que des GT

seront prévus pour donner des grandes lignes de réflexions académiques aux équipes avant les résultats d’affectation très retardés cette année ? Est-ce que des GT seront prévus pour capitaliser les expériences de l’enseignement à distance, pour partager le pilotage des établissements en distanciel en prévision de futurs confinements ? Est-ce que les personnels de RASED, médicaux, sociaux seront réorganisés, voire abondés, à l’aune de la situation sanitaire et pédagogique ? Est-ce que le PAF aura une forte coloration sur la différenciation, l’utilisation des outils numériques, une adaptation des programmes et de l’accompagnement des élèves ? Côté matériel, est-ce que les partenariats qui ont permis de compléter les dotations au profit des élèves seront reconduits ? Côté examens, quelles seront les modalités de rattrapages des examens en septembre et la façon dont les EPLE seront impliqués comme centres d’examens et par la mobilisation des correcteurs.

Nous faisons toutes ces remarques pour que la figure complexe que

l’académie a à tracer en cette étrange période n’affaiblisse pas davantage les forces qui restent aux personnels.

 

Pauline Laby-Le Clercq, 75@unsa-education.org