[ESR] Santé des étudiant·es, épuisement des personnels, l’UNSA Éducation alerte

Suite à ce deuxième confinement, la santé des étudiant·es et l’épuisement des personnels sont de plus en plus marqués. L’UNSA Éducation et ses syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) tirent la sonnette d’alarme.

Après un mois de confinement, tous les indicateurs sur l’état de santé des étudiant·es semblent tendre vers le rouge, que ce soit au niveau des CROUS, dans les services de santé universitaire ou encore dans les autres établissements du supérieur. Et même si les 1600 emplois étudiants sont les bienvenus pour essayer de rompre l’isolement, ils ne seront certainement pas suffisants. La santé mentale, physique et psychologique de l’ensemble de la population se dégrade et c’est encore plus marqué chez les étudiant·es.

Pour appuyer ce constat partagé par beaucoup de collègues du supérieur quelque soit le métier (enseignant·e, chercheur·e, ITRF, ATRF, AENES,…) et corroboré par diverses enquêtes dont celle de l’observatoire de la vie étudiante, voici les points de vue portés par les médecins, les infirmières et les assistantes sociales des syndicats UNSA de l’ESR, respectivement, le SNMSU-Unsa, le SNIES-Unsa et le SNANSEN-Unsa.

Les SUMPPS (service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé) sont bien évidement restés ouverts aux publics étudiants pendant ce temps de confinement. Rompre l’isolement des plus précaires, des étudiant·es en remédiation et des premières années est la première préoccupation de nos collègues, mais très vite elles·ils nous ont alertés sur l’importance d’aider tout·es les étudiant·es et cela quelque soit le niveau d’études. Les difficultés se cumulant entre santé, perte du « petit boulot » étudiant pour financer ses études, pression accrue pour réussir son année d’étude, et baisse d’activité physique ou-et culturelle, l’aide et le soutien psychologique sont plus que nécessaires.

L’UNSA Éducation réaffirme, ce qu’elle avait déjà posé dès le début du confinement, c’est à dire la nécessité d’un suivi des cours en présentiel avec une jauge à 50% (adaptable selon la taille des espaces bien évidemment) pour permettre aux étudiant·es de garder le contact et éviter ces phénomènes d’isolement. Si pour beaucoup de personnes, le charme de la chambre étudiante sous les toits (peut) faire rêver, c’est loin d’être le cas lorsqu’on y passe vingt-trois heures sur vingt-quatre ! Et même s’il est possible de continuer à aller à la bibliothèque universitaire, au restaurant universitaire ou en salle informatique sur rendez-vous ou en « cliquer-emporter », le retour à un présentiel (avec jauge) s’impose.

Des personnels de l’ESR épuisés.

Le corollaire à cette situation dégradée pour les étudiant·es, concerne les collègues de l’ESR. Dans les services de santé universitaires, il est encore plus difficile de pouvoir soutenir toutes ces demandes qui sont en hausse, ou de proposer des rendez-vous en présenciel dans des délais raisonnables même si la visioconférence s’est développée, échanger sur une situation de précarité reste délicat.

Et pour les autres personnels, les phénomènes d’épuisement professionnels, de mauvaises adaptations des conditions de télétravail, voire d’absence de télétravail, pèse de plus en plus sur chacun et chacune. Le confinement est une nécessité sanitaire, il faut l’adapter davantage à la réalité de l’Enseignement supérieur et de la recherche. La ministre Frédérique Vidal avait d’ailleurs annoncé des réunions hebdomadaires avec les organisations syndicales pour faire des points réguliers et la tenue de comités hygiène sécurité et conditions de travail ministérielle et locaux. Force est de constater que tous ces temps n’ont pas pu avoir lieu partout. Nous conitunerons à les demander pour les étudiant·es et l’ensemble des personnels.

Des personnels de l’Enseignement supérieur et de la Recherche respectés, reconnus, protégés, accompagnés, informés, c’est le sens de l’action de l’UNSA Éducation et de ses syndicats dans cette période complexe et éprouvante.

Suite à ce deuxième confinement, la santé des étudiant·es et l’épuisement des personnels sont de plus en plus marqués. L’UNSA Éducation et ses syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) tirent la sonnette d’alarme.

Après un mois de confinement, tous les indicateurs sur l’état de santé des étudiant·es semblent tendre vers le rouge, que ce soit au niveau des CROUS, dans les services de santé universitaire ou encore dans les autres établissements du supérieur. Et même si les 1600 emplois étudiants sont les bienvenus pour essayer de rompre l’isolement, ils ne seront certainement pas suffisants. La santé mentale, physique et psychologique de l’ensemble de la population se dégrade et c’est encore plus marqué chez les étudiant·es.

Pour appuyer ce constat partagé par beaucoup de collègues du supérieur quelque soit le métier (enseignant·e, chercheur·e, ITRF, ATRF, AENES,…) et corroboré par diverses enquêtes dont celle de l’observatoire de la vie étudiante, voici les points de vue portés par les médecins, les infirmières et les assistantes sociales des syndicats UNSA de l’ESR, respectivement, le SNMSU-Unsa, le SNIES-Unsa et le SNANSEN-Unsa.

Les SUMPPS (service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé) sont bien évidement restés ouverts aux publics étudiants pendant ce temps de confinement. Rompre l’isolement des plus précaires, des étudiant·es en remédiation et des premières années est la première préoccupation de nos collègues, mais très vite elles·ils nous ont alertés sur l’importance d’aider tout·es les étudiant·es et cela quelque soit le niveau d’études. Les difficultés se cumulant entre santé, perte du « petit boulot » étudiant pour financer ses études, pression accrue pour réussir son année d’étude, et baisse d’activité physique ou-et culturelle, l’aide et le soutien psychologique sont plus que nécessaires.

L’UNSA Éducation réaffirme, ce qu’elle avait déjà posé dès le début du confinement, c’est à dire la nécessité d’un suivi des cours en présentiel avec une jauge à 50% (adaptable selon la taille des espaces bien évidemment) pour permettre aux étudiant·es de garder le contact et éviter ces phénomènes d’isolement. Si pour beaucoup de personnes, le charme de la chambre étudiante sous les toits (peut) faire rêver, c’est loin d’être le cas lorsqu’on y passe vingt-trois heures sur vingt-quatre ! Et même s’il est possible de continuer à aller à la bibliothèque universitaire, au restaurant universitaire ou en salle informatique sur rendez-vous ou en « cliquer-emporter », le retour à un présentiel (avec jauge) s’impose.

Des personnels de l’ESR épuisés.

Le corollaire à cette situation dégradée pour les étudiant·es, concerne les collègues de l’ESR. Dans les services de santé universitaires, il est encore plus difficile de pouvoir soutenir toutes ces demandes qui sont en hausse, ou de proposer des rendez-vous en présenciel dans des délais raisonnables même si la visioconférence s’est développée, échanger sur une situation de précarité reste délicat.

Et pour les autres personnels, les phénomènes d’épuisement professionnels, de mauvaises adaptations des conditions de télétravail, voire d’absence de télétravail, pèse de plus en plus sur chacun et chacune. Le confinement est une nécessité sanitaire, il faut l’adapter davantage à la réalité de l’Enseignement supérieur et de la recherche. La ministre Frédérique Vidal avait d’ailleurs annoncé des réunions hebdomadaires avec les organisations syndicales pour faire des points réguliers et la tenue de comités hygiène sécurité et conditions de travail ministérielle et locaux. Force est de constater que tous ces temps n’ont pas pu avoir lieu partout. Nous conitunerons à les demander pour les étudiant·es et l’ensemble des personnels.

Des personnels de l’Enseignement supérieur et de la Recherche respectés, reconnus, protégés, accompagnés, informés, c’est le sens de l’action de l’UNSA Éducation et de ses syndicats dans cette période complexe et éprouvante.