points abordés (cliquez dessus pour lire le paragraphe s’y rapportant)
#voeux | #fusion des académies | #NSI | #mutualisations |
#point par établissement | #choix des familles | #formation des enseignants | Raison de notre #vote contre |
#CIA infirmières | #ISAE en EREA |
Vœux et stylos rouges…
La rectrice salue le travail des délégués des personnels dont c’était le dernier CTA. Le prochain CTA sera réuni le 21 janvier avec les nouveaux élus. Elle en a profité pour dire que notre travail était trop méconnu de nos collègues qui ne voyaient que les décisions sans prendre la mesure du travail et des échanges qui les ont accompagnées. Ce qui peut expliquer, en partie, le désaveu actuel du dialogue social.
Il a été répondu, d’une part que la parole des syndicats était insuffisamment (et c’est un euphémisme) prise en compte au niveau ministériel et d’autre part que même au niveau local un vote unanime contre une décision n’entraînait bien souvent aucun changement… Pour redonner une aura aux syndicats, peut-être faudrait-il commencer par davantage
les écouter.
Réforme territoriale :
L’UNSA éducation a dénoncé le caractère anxiogène de la fusion d’académies dans une période où 15 fermetures de postes administratifs vont intervenir…
La rectrice ne parle plus de fusion mais de création de la nouvelle académie de Bourgogne-Franche-Comté dont le siège sera à Besançon. Elle nous répond que, pour le moment, il faut attendre la réponse du ministre sur le projet présenté. Des groupes de travail seront réunis par la suite. Une
première présentation du projet n’est prévue qu’en juillet.
La nouvelle organisation améliorera l’existant : conditions de travail, efficacité… La rectrice nous parle de gestion RH individualisée (et plus de proximité). Nous jugerons sur pièce toutes ces améliorations.
La nouvelle académie sera multi-sites. Il n’y aura pas de mutation géographique forcée, une attention particulière sera apportée sur les évolutions de carrière qui pourront se faire sur Dijon comme sur Besançon. Le nombre de personnels sur les 2 sites sera conservé (sauf fermetures de
postes…). Il n’y aura qu’un.e recteur et à priori qu’un.e SG, d’autres réorganisations de services sont à prévoir dans les rectorats et DSDEN. Le 01/01/2020, la nouvelle académie verra le jour, mais il y aura 2 ans de transition. Les instances actuelles seront maintenues jusqu’aux prochaines élections et seront réunies en commun si le sujet le justifie. Rappelons enfin, que pour le moment, les enseignants ne sont pas concernés, les périmètres des mouvements étant conservés.
Carte des enseignements de spécialité et options en LGT :
La rectrice rappelle les points positifs de la réforme, en précisant tout de même qu’un élève qui vise une prépa scientifique devra toujours privilégier les spécialités scientifiques.
La spécialité NSI
La spécialité Numérique et les Sciences Informatiques est une nouveauté, et un enseignement de spécialité très prisé par les établissements. Ce sont essentiellement les enseignants de mathématiques qui peuvent se former pour dispenser ces enseignements.
L’UNSA éducation s’inquiète du recrutement : le CAPES spécifique ne sera créé que l’année prochaine d’ici là ce sont autant de prof de math en moins, peut-être davantage de contractuels …
Réponse : sur Dijon, pas de souci les ambitions sont raisonnables la première année : 6 ouvertures dans le public et seulement 2 dans le privé. On est loin des 50 % annoncés par le ministère.
Le choix des implantations est un enjeu, les 2 ouvertures en Côte d’Or le sont sur Dijon. Mais à Beaune, Auxonne, il y a aussi des attentes… Le déploiement sera poursuivi l’année prochaine, il risque d’être tendu.
Les enseignants volontaires pour se former ont été très incités à le faire… Une partie de leur formation se fera vraisemblablement pendant les vacances mais ils seront indemnisés pour cela.
Le diplôme qu’ils obtiendront sera inter-universitaire donc acquis pour toute la France. Ils n’auront pas à repasser un CAPES.
Mutualisations
Regrouper les élèves de plusieurs établissements pour un enseignement de spécialité ou une option pose question… Les élèves de l’établissement support ne seront pas prioritaires.
Les mutualisations sont envisageables avec un lycée privé (aucune dans le document, l’information sera donnée avant le CTA du 25 janvier). La construction des emplois du temps risque de tourner au casse-tête… Lorsque les établissements sont éloignés, les élèves se rendront dans l’établissement support sur une demi-journée (le mercredi après-midi ?!).
Point par établissement
Seuls sont cités les établissements ayant fait l’objet d’une
remarque ou d’un changement au cours de la réunion.
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Beaune Le Clos Maire : pas de NSI pourtant il y aurait eu des enseignants volontaires
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Brochon : sous réserve d’acceptation par la DRAC l’enseignement de spécialité histoire des arts est retiré, pour faire place au théâtre.
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Dijon les Marcs d’Or : une inquiétude est exprimée sur l’attractivité de l’établissement
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Dijon Carnot // Hypolyte Fontaine : la mutualisation de Sciences et Technique de l’ingénieur inquiète, sera-t-elle maintenue à Hypolyte Fontaine si un groupe important d’élèves de Carnot la demande ? La rectrice donne des
assurances. -
Nevers Follereau // Renard : les mutualisations sont maintenues malgré les courriers des collègues. D’après la rectrice cela peut apporter de la mixité et plutôt apaiser la rivalité qui peut exister entre ces deux lycées si proches,
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Nevers Colas : les mutualisations prévues avec les autres lycées de la ville ne sont pas simples à mettre en place du fait de l’isolement géographique du lycée. La rectrice précise que la question des transports a été prise en compte et que ces mutualisations se feront sur une demi-journée. Rajout de l’option Danse.
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Clamecy : l’option histoire des arts est rétablie.
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Louhans : la mise en place d’un enseignement de spécialité Arts plastiques est envisagée.
Question centrale du dispositif, ce choix sera guidé par un site ONISEP Horizon 2021.
La question du maintien d’un enseignement se posera si très peu d’élève font ce choix, mais la rectrice refuse de définir des seuils. Ces choix risquent de beaucoup bouger dans les années à venir.
A l’issue de la 3ème, le lycée de secteur sera privilégié. Les stratégies dérogatoires seront rendues plus difficiles à cause des mutualisations et puisqu’il sera possible de changer d’établissement entre la seconde et la première en fonction des choix d’enseignement de spécialité.
La carte des langues sera présentée le 22/01 en CAELVE (commission académique de l’enseignement des langues vivantes étrangères).
Nous posons la questions des professeurs principaux de collège.
Elle sera prévue avant les vacances de février, mais nous n’avons pas encore de date à communiquer (non, non ce n’est pas la précipitation…). Elle sera commune avec les professeurs principaux de lycée, un enseignant par collège sera convoqué et devra ensuite porter la bonne nouvelle dans son
établissement.
Quand aux formations liées aux nouveaux programmes, pas encore d’information…
Avec quels moyens ?
Nous le disions dans notre déclaration préalable l’académie rendra 87 ETP à la rentrée, comment mettre en place un tel bouleversement dans ces conditions ?
La réforme n’est pas mauvaise en soi, des efforts ont été fait pour proposer une carte des enseignements attractive sur tout le territoire. Mais nous savons que ne ce ne sont pas les collèges, ou les LP qui vont pouvoir absorber à eux seuls cette réduction considérable de moyens. Dès lors, les lycées n’auront pas les moyens de leurs ambitions et n’auront pas la DHG nécessaire pour mettre en place tous les enseignements affichés. Malgré l’incompréhension exprimée par la Rectrice, nous avons fait le choix de voter contre ce projet comme l’ensemble des organisations syndicales.
Questions diverses
CIA des personnels infirmiers :
L’UNSA éducation pose la question de la prime dite « de Noël » allouée aux personnels infirmier est de 150 €, alors que pour les autres personnels de catégorie A elle est de 250 €…
Réponse des services : c’est un problème d’enveloppe budgétaire les infirmières scolaire ne dépendent du même BOP que les autres et ne pouvaient bénéficier d’un CIA aussi important. Ce n’est pas lié à leur catégorie. Le courrier était très maladroit dans sa formulation.
Nous avons fait remarquer que ce n’était pas un problème de susceptibilité… Le SNIES UNSA demande simplement à ce que les infirmières scolaire soit rémunérées de la même manière que les autres personnels de l’académie.
Quand à notre demande de la mise en place d’un groupe de travail préalable à la définition de ces CIA, elle n’est pour le moment pas retenue.
ISAE pour les personnels d’EREA :
Les personnels du premier degré exerçant en EREA ne touchent pas l’ISAE alors qu’ils y ont droit. Les services vont vérifier cette situation.
Vos élus UNSA éducation Laurent Girard, Jean Charles Bay Laplante, Yannick Plumet et Bruno Guého