Dijon « académie apprenante »

La rectrice a réuni le Comité Technique Académique de Dijon afin de présenter le nouveau projet académique pour les années 2018-2022. Les premières étapes de sa mise en place devraient intervenir dès juin 2018.

Voir le projet en pièce jointe + note d’accompagnement.


En préalable, plutôt qu’une déclaration préalable à l’UNSA éducation nous avons fait le choix d’alerter sur la situation des CIO, l’annonce de leur fermeture programmée, plongent les personnels dans un profond désarroi…
A noter : le boycott des débats par FO, trouvant la démarche trop transversale.


La longue présentation du projet par la rectrice a recueilli l’adhésion des membres présents du CTA. Très ambitieux dans ses objectifs, le projet se veut pragmatique dans sa mise en œuvre.


Constat : 10,8 % des élèves sont repérés en grande difficulté de lecture lors de la journée défense et citoyenneté (14,6 % dans la Nièvre… résultats assez homogènes ailleurs et légèrement supérieur à la moyenne nationale) : des marges de progrès existent.
Une large consultation s’est déroulée tout au long de l’année dernière, à laquelle les organisations syndicales ont été associées. A l’UNSA éducation, nous avons porté la question du climat scolaire. Cette question a été prise en compte même si nous aurions souhaité qu’elle soit plus explicitement formulée comme objectif.


Les 4 axes du projet
Apprendre et réussir ; Garantir le bien-être ; Investir son avenir (la question de l’orientation y est rattachée) et Libérer les énergies (en direction des enseignants)
9 objectifs pour chaque axe. (Voir document)

Des repères : constituant une boussole symbolique

  • Le respect : de l’enseignant, mais aussi de l’apprenant pour l’emmener le plus loin possible
  • Excellence : faire aller l’apprenant au mieux de ses possibilités
  • Des extenseurs : couples de valeurs qui seront mises en tension lors des apprentissages. Exigence / Bienveillance ; la différentiation / égalité ; autonomie / accompagnement

Une méthode :
Le projet peut paraitre surabondant, et quelque peu « universitaire » mais là où il devient intéressant c’est sur la méthode proposée.
Premier temps : un objectif est mis sur la table et débattu dans des secteurs de collège, de lycée, des circonscriptions (enfin des conférences pédagogiques ouvertes ?).
Puis, les travaux sont remontés à un groupe de travail académique, dont la composition, faisant appel à l’encadrement, n’est pas encore totalement arrêtée, nous sommes tous appelés à candidater academie-apprenante@ac-dijon.fr. Le résultat des réflexions sera disponible sur un site dédié. Certains de ces GT seront décentralisés, d’autant que la question de la ruralité fait partie du projet.
Ensuite une évaluation des expérimentations proposées sera effectuée.
Enfin, si elle est positive la (ou les) nouvelle pratique devra être généralisée, c’est en cela que l’académie aura été apprenante.


Nos questions :
• L’UNSA éducation s’interroge sur la mise en place d’un projet qui fait beaucoup appel à la recherche à l’expérimentation alors que notre ministre, très injonctif dans ses recommandations, ne semble pas porter très haut dans son cœur la liberté pédagogique…
La rectrice nous répond que la communication du ministre ne permet pas en cause la liberté des enseignants à expérimenter, il donne des repères. Ceux qui souhaitent faire autrement, doivent le faire en justifiant leur démarche.
• Enseignant chercheur ? La rectrice répond qu’il ne faut pas y voir une connotation universitaire, c’est en référence au « bricolage » que nous sommes tous amenés à faire lorsque nous préparons nos cours.
• Et avec quels moyens ? Le cadre restera contraint.
• Le projet associe les partenaires de l’école dont les collectivités locales : nous demandons des précisions. La rectrice répond que l’Education Nationale doit être associée aux choix qui sont faits. Elle donne l’exemple du choix du nouveau ENT ou de la construction du nouveau collège dans le nord de l’Yonne.
• Enfin un débat a eu lieu sur l’importance de l’approche disciplinaire dans les enseignements, là nous ne sommes plus tous d’accord, y compris à l’intérieur même de certaines fédérations.


Vos élus UNSA éducation Jean-Charles Bay-Laplante et Bruno Guého

La rectrice a réuni le Comité Technique Académique de Dijon afin de présenter le nouveau projet académique pour les années 2018-2022. Les premières étapes de sa mise en place devraient intervenir dès juin 2018.

Voir le projet en pièce jointe + note d’accompagnement.


En préalable, plutôt qu’une déclaration préalable à l’UNSA éducation nous avons fait le choix d’alerter sur la situation des CIO, l’annonce de leur fermeture programmée, plongent les personnels dans un profond désarroi…
A noter : le boycott des débats par FO, trouvant la démarche trop transversale.


La longue présentation du projet par la rectrice a recueilli l’adhésion des membres présents du CTA. Très ambitieux dans ses objectifs, le projet se veut pragmatique dans sa mise en œuvre.


Constat : 10,8 % des élèves sont repérés en grande difficulté de lecture lors de la journée défense et citoyenneté (14,6 % dans la Nièvre… résultats assez homogènes ailleurs et légèrement supérieur à la moyenne nationale) : des marges de progrès existent.
Une large consultation s’est déroulée tout au long de l’année dernière, à laquelle les organisations syndicales ont été associées. A l’UNSA éducation, nous avons porté la question du climat scolaire. Cette question a été prise en compte même si nous aurions souhaité qu’elle soit plus explicitement formulée comme objectif.


Les 4 axes du projet
Apprendre et réussir ; Garantir le bien-être ; Investir son avenir (la question de l’orientation y est rattachée) et Libérer les énergies (en direction des enseignants)
9 objectifs pour chaque axe. (Voir document)

Des repères : constituant une boussole symbolique

Une méthode :
Le projet peut paraitre surabondant, et quelque peu « universitaire » mais là où il devient intéressant c’est sur la méthode proposée.
Premier temps : un objectif est mis sur la table et débattu dans des secteurs de collège, de lycée, des circonscriptions (enfin des conférences pédagogiques ouvertes ?).
Puis, les travaux sont remontés à un groupe de travail académique, dont la composition, faisant appel à l’encadrement, n’est pas encore totalement arrêtée, nous sommes tous appelés à candidater academie-apprenante@ac-dijon.fr. Le résultat des réflexions sera disponible sur un site dédié. Certains de ces GT seront décentralisés, d’autant que la question de la ruralité fait partie du projet.
Ensuite une évaluation des expérimentations proposées sera effectuée.
Enfin, si elle est positive la (ou les) nouvelle pratique devra être généralisée, c’est en cela que l’académie aura été apprenante.


Nos questions :
• L’UNSA éducation s’interroge sur la mise en place d’un projet qui fait beaucoup appel à la recherche à l’expérimentation alors que notre ministre, très injonctif dans ses recommandations, ne semble pas porter très haut dans son cœur la liberté pédagogique…
La rectrice nous répond que la communication du ministre ne permet pas en cause la liberté des enseignants à expérimenter, il donne des repères. Ceux qui souhaitent faire autrement, doivent le faire en justifiant leur démarche.
• Enseignant chercheur ? La rectrice répond qu’il ne faut pas y voir une connotation universitaire, c’est en référence au « bricolage » que nous sommes tous amenés à faire lorsque nous préparons nos cours.
• Et avec quels moyens ? Le cadre restera contraint.
• Le projet associe les partenaires de l’école dont les collectivités locales : nous demandons des précisions. La rectrice répond que l’Education Nationale doit être associée aux choix qui sont faits. Elle donne l’exemple du choix du nouveau ENT ou de la construction du nouveau collège dans le nord de l’Yonne.
• Enfin un débat a eu lieu sur l’importance de l’approche disciplinaire dans les enseignements, là nous ne sommes plus tous d’accord, y compris à l’intérieur même de certaines fédérations.


Vos élus UNSA éducation Jean-Charles Bay-Laplante et Bruno Guého