Déclaration liminaire CDEN du 12 novembre 2019

Déclaration liminaire CDEN du 12 novembre 2019

Monsieur le Préfet,
Madame la Présidente du Conseil Départemental,
Monsieur le Directeur académique des services de l’Education nationale,

Mesdames et Messieurs les membres du CDEN,

Nous sommes réunis ce jour pour faire le bilan de la rentrée solaire de la maternelle au lycée de notre département. Le projet syndical de l’UNSA Education est de promouvoir une scolarité dans sa globalité sans distinction de fonction dans notre ministère et face aux élèves. Mais notre projet n’est pas en adéquation avec les documents reçus.

Monsieur le Directeur Académique, selon vos termes, la rentrée s’est bien passée. Mais ce n’est pas le cas sur le terrain. En effet, le recueillement vécu sous vos fenêtres le 3 octobre dernier en hommage à notre collègue Christine Renon qui s’est suicidée a mis en lumière le mal être vécu par tous les métiers de l’éducation.

La réunion de présentation du nouveau contrat AESH n’a pas encore eu lieu. Des collègues AESH n’étaient pas encore payées avant les vacances. L’explosion de situations traitées en CDAS met en lumière une fois encore ces situations que la professionnalisation devait résoudre. Notre département pilote sur l’inclusion scolaire n’est en fait pas exemplaire de tout reproche.

Les fermetures de classe dans le niveau élémentaire n’ont pas pu être évitées. Cela a mis des équipes en tension, des familles et des élèves en tension lors de cette rentrée. L’UNSA Education tient à répéter un point déjà évoqué l’année dernière, dans cette instance  :

Monsieur le Directeur Académique, vous
nous aviez dit en CAPD au mois de juin 2017 qu’il serait souhaitable que les mesures de surveillance n’existent plus dans notre département à partir de la rentrée 2017/2018.

Le gel des postes RASED, la disparition des postes PDMQDC, la non création de postes PSY EN, la mise en place difficile des PIAL ne créent pas un bilan satisfaisant de la rentrée dans le premier degré.

Les conditions d’exercice dans le second degré ne sont pas non plus reluisantes.

Pour les lycées, si la rentrée est techniquement réussie, la tension et la charge de travail demeurent fortes. Les équipes sont déjà éreintées alors même que l’année débute.

La réforme du lycée n’a pas été à la hauteur des attentes ministérielles. La preuve, un comité de suivi a été créé pour calmer les réticences face à cette réforme. L’UNSA Education y a demandé la mise en place d’un enseignant référent au lycée avec une revalorisation importante de la prime annexée à ce nouveau statut. Pour que cette nouvelle mission porte ses fruits, il faut aussi

qu’ils aient un temps dédié au suivi et à l’accompagnement du groupe d’élèves dans leur emploi du temps. À ce titre, nous demandons le retour d’heures d’accompagnement obligatoires financées dans la DGH.
9 lycées voient leur DGH baisser selon le document reçu. L’UNSA Education demande pourquoi.

Le nouveau bac qui se met en place demande de corriger encore plus de copies. L’UNSA Education a publié une pétition pour la création d’une nouvelle indemnité pour ce travail supplémentaire.

Pour les collèges,13 d’entre eux voient leur DGH baisser. L’UNSA Education demande de récupérer ces heures et de les redistribuer.

L’assistance éducative, adoptée très tardivement cette année, demeure insuffisante alors même que les effectifs sont en augmentation dans le Val d’Oise.

La mise en place d’un nouvel ENT en collège et celle précipitée des manuels numériques via la distribution massive de tablettes (sans Wifi) accroissent les tensions dans les établissements.

L’UNSA Education tient à rappeler son opposition au décret d’obligation des 2 heures supplémentaires dans le second degré. Nous demandons donc un point d’étape de la mise en place de ce décret.

Tous ces éléments ne créent pas un bilan satisfaisant de la rentrée dans le second degré.

Somme toute, ce sont bien les conditions d’exercice qui se retrouvent impactées par cette rentrée. La scolarité est soumise à une pression budgétaire et ministérielle qui ne permet pas une rentrée dans de bonnes conditions pour les personnel.le.s et les élèves.

Nous vous remercions pour votre attention.

 





Déclaration liminaire CDEN du 12 novembre 2019

Monsieur le Préfet,
Madame la Présidente du Conseil Départemental,
Monsieur le Directeur académique des services de l’Education nationale,

Mesdames et Messieurs les membres du CDEN,

Nous sommes réunis ce jour pour faire le bilan de la rentrée solaire de la maternelle au lycée de notre département. Le projet syndical de l’UNSA Education est de promouvoir une scolarité dans sa globalité sans distinction de fonction dans notre ministère et face aux élèves. Mais notre projet n’est pas en adéquation avec les documents reçus.

Monsieur le Directeur Académique, selon vos termes, la rentrée s’est bien passée. Mais ce n’est pas le cas sur le terrain. En effet, le recueillement vécu sous vos fenêtres le 3 octobre dernier en hommage à notre collègue Christine Renon qui s’est suicidée a mis en lumière le mal être vécu par tous les métiers de l’éducation.

La réunion de présentation du nouveau contrat AESH n’a pas encore eu lieu. Des collègues AESH n’étaient pas encore payées avant les vacances. L’explosion de situations traitées en CDAS met en lumière une fois encore ces situations que la professionnalisation devait résoudre. Notre département pilote sur l’inclusion scolaire n’est en fait pas exemplaire de tout reproche.

Les fermetures de classe dans le niveau élémentaire n’ont pas pu être évitées. Cela a mis des équipes en tension, des familles et des élèves en tension lors de cette rentrée. L’UNSA Education tient à répéter un point déjà évoqué l’année dernière, dans cette instance  :

Monsieur le Directeur Académique, vous
nous aviez dit en CAPD au mois de juin 2017 qu’il serait souhaitable que les mesures de surveillance n’existent plus dans notre département à partir de la rentrée 2017/2018.

Le gel des postes RASED, la disparition des postes PDMQDC, la non création de postes PSY EN, la mise en place difficile des PIAL ne créent pas un bilan satisfaisant de la rentrée dans le premier degré.

Les conditions d’exercice dans le second degré ne sont pas non plus reluisantes.

Pour les lycées, si la rentrée est techniquement réussie, la tension et la charge de travail demeurent fortes. Les équipes sont déjà éreintées alors même que l’année débute.

La réforme du lycée n’a pas été à la hauteur des attentes ministérielles. La preuve, un comité de suivi a été créé pour calmer les réticences face à cette réforme. L’UNSA Education y a demandé la mise en place d’un enseignant référent au lycée avec une revalorisation importante de la prime annexée à ce nouveau statut. Pour que cette nouvelle mission porte ses fruits, il faut aussi

qu’ils aient un temps dédié au suivi et à l’accompagnement du groupe d’élèves dans leur emploi du temps. À ce titre, nous demandons le retour d’heures d’accompagnement obligatoires financées dans la DGH.
9 lycées voient leur DGH baisser selon le document reçu. L’UNSA Education demande pourquoi.

Le nouveau bac qui se met en place demande de corriger encore plus de copies. L’UNSA Education a publié une pétition pour la création d’une nouvelle indemnité pour ce travail supplémentaire.

Pour les collèges,13 d’entre eux voient leur DGH baisser. L’UNSA Education demande de récupérer ces heures et de les redistribuer.

L’assistance éducative, adoptée très tardivement cette année, demeure insuffisante alors même que les effectifs sont en augmentation dans le Val d’Oise.

La mise en place d’un nouvel ENT en collège et celle précipitée des manuels numériques via la distribution massive de tablettes (sans Wifi) accroissent les tensions dans les établissements.

L’UNSA Education tient à rappeler son opposition au décret d’obligation des 2 heures supplémentaires dans le second degré. Nous demandons donc un point d’étape de la mise en place de ce décret.

Tous ces éléments ne créent pas un bilan satisfaisant de la rentrée dans le second degré.

Somme toute, ce sont bien les conditions d’exercice qui se retrouvent impactées par cette rentrée. La scolarité est soumise à une pression budgétaire et ministérielle qui ne permet pas une rentrée dans de bonnes conditions pour les personnel.le.s et les élèves.

Nous vous remercions pour votre attention.