Déclaration liminaire au CHSCT D, Le 12 novembre 2020

Déclaration liminaire au CHSCT D,
Le 12 novembre 2020

Monsieur le Directeur académique,
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames, Messieurs les membres du CHSCT,

ESSONNE Chers collègues,

Compte-tenu de l’évolution de la covid 19, l’UNSA Éducation appelle le gouvernement à prendre très rapidement la mesure de l’état de tension et de colère des personnels de l’Éducation nationale. Dans un contexte sanitaire et sécuritaire particulièrement anxiogène, les collègues sont épuisé-e-s et exaspéré-e-s par la gestion de la crise, en particulier celles et ceux qui ont la mission de direction, de faire et défaire au dernier moment.

Le protocole renforcé dans les lycées , souvent inapplicable, arrive bien tardivement et met de côté les collèges et les écoles.

Nombre de collèges en Ile-de-France, plus précisément dans l’Essonne, atteignent des effectifs d’élèves qui dépassent ceux de certains lycées de province, avec la contrainte de garder les élèves toute la journée. Quant aux écoles, notamment les écoles primaires, les effectifs chargés d’élèves pèsent également sur les conditions de travail des enseignants.
Pour ce qui est des petites écoles de 3, 4 classes, et des écoles maternelles, les équipes, en nombre d’enseignants plus restreint, au lieu de pouvoir alléger les classes, se retrouvent parfois avec des classes encore plus surchargées du fait d’absence non remplacée des collègues malades ou vulnérables.

Les collègues enseignants et non enseignants se retrouvent ainsi avec des conditions de travail de plus en plus intenables. Des aménagements urgents sont indispensables pour permettre de diminuer les effectifs afin d’appliquer des mesures de distanciation et de non-brassage des élèves.

Dans ce contexte de crise sanitaire et de menace terroriste, l’UNSA Éducation n’a pas appelé à une grève nationale le 10 novembre. Malgré les contradictions et atermoiements du ministère et toute la colère légitime que cela provoque, les équipes sur le terrain mettent toute leur énergie à trouver des solutions pour s’adapter. Aussi, il ne nous semblait pas opportun de venir déstabiliser les équilibres trouvés, ce qui pourrait conduire à la fermeture des EPLE et des écoles, ce que nous ne souhaitons pas.

Cependant, l’UNSA Éducation et ses syndicats se font l’écho sans relâche de la situation insupportable dans laquelle les personnels ont été placés. Nous avons relayé nos revendications à tous les niveaux de l’exécutif mais aussi localement auprès des DASEN et des recteurs afin que les personnels soient entendus et respectés. Nous agissons sur chacune des situations qui nous sont signalées.

Ces derniers jours encore nous avons au-delà des demandes liées au respect du protocole, fait des propositions d’anticipation claires sur le baccalauréat et sur les examens, exigé que la situation des personnels vulnérables soit bien prise en compte et le télétravail privilégié dès que possible, demandé le recrutement en urgence de personnels pour faire face aux besoins croissants de remplacement et pour favoriser l’allégement des effectifs ainsi que le recrutement d’assistants d’éducation.

Nous serons présents auprès des équipes qui font face à des situations où la sécurité et la protection des personnels et des élèves ne seraient pas assurées en leur demandant de remplir des fiches du registre de santé et sécurité au travail et en les soutenant dans la grève si la situation n’est pas réglée

.
A nouveau, l’UNSA Éducation appelle très solennellement le gouvernement à prendre la mesure de la colère exceptionnelle qui grandit dans la profession. Tous les personnels doivent être entendus. Nous agirons avec les autres organisations syndicales pour obtenir les avancées nécessaires sur leurs conditions de travail dans ce contexte de crise.

Déclaration liminaire au CHSCT D,
Le 12 novembre 2020

Monsieur le Directeur académique,
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames, Messieurs les membres du CHSCT,

ESSONNE Chers collègues,

Compte-tenu de l’évolution de la covid 19, l’UNSA Éducation appelle le gouvernement à prendre très rapidement la mesure de l’état de tension et de colère des personnels de l’Éducation nationale. Dans un contexte sanitaire et sécuritaire particulièrement anxiogène, les collègues sont épuisé-e-s et exaspéré-e-s par la gestion de la crise, en particulier celles et ceux qui ont la mission de direction, de faire et défaire au dernier moment.

Le protocole renforcé dans les lycées , souvent inapplicable, arrive bien tardivement et met de côté les collèges et les écoles.

Nombre de collèges en Ile-de-France, plus précisément dans l’Essonne, atteignent des effectifs d’élèves qui dépassent ceux de certains lycées de province, avec la contrainte de garder les élèves toute la journée. Quant aux écoles, notamment les écoles primaires, les effectifs chargés d’élèves pèsent également sur les conditions de travail des enseignants.
Pour ce qui est des petites écoles de 3, 4 classes, et des écoles maternelles, les équipes, en nombre d’enseignants plus restreint, au lieu de pouvoir alléger les classes, se retrouvent parfois avec des classes encore plus surchargées du fait d’absence non remplacée des collègues malades ou vulnérables.

Les collègues enseignants et non enseignants se retrouvent ainsi avec des conditions de travail de plus en plus intenables. Des aménagements urgents sont indispensables pour permettre de diminuer les effectifs afin d’appliquer des mesures de distanciation et de non-brassage des élèves.

Dans ce contexte de crise sanitaire et de menace terroriste, l’UNSA Éducation n’a pas appelé à une grève nationale le 10 novembre. Malgré les contradictions et atermoiements du ministère et toute la colère légitime que cela provoque, les équipes sur le terrain mettent toute leur énergie à trouver des solutions pour s’adapter. Aussi, il ne nous semblait pas opportun de venir déstabiliser les équilibres trouvés, ce qui pourrait conduire à la fermeture des EPLE et des écoles, ce que nous ne souhaitons pas.

Cependant, l’UNSA Éducation et ses syndicats se font l’écho sans relâche de la situation insupportable dans laquelle les personnels ont été placés. Nous avons relayé nos revendications à tous les niveaux de l’exécutif mais aussi localement auprès des DASEN et des recteurs afin que les personnels soient entendus et respectés. Nous agissons sur chacune des situations qui nous sont signalées.

Ces derniers jours encore nous avons au-delà des demandes liées au respect du protocole, fait des propositions d’anticipation claires sur le baccalauréat et sur les examens, exigé que la situation des personnels vulnérables soit bien prise en compte et le télétravail privilégié dès que possible, demandé le recrutement en urgence de personnels pour faire face aux besoins croissants de remplacement et pour favoriser l’allégement des effectifs ainsi que le recrutement d’assistants d’éducation.

Nous serons présents auprès des équipes qui font face à des situations où la sécurité et la protection des personnels et des élèves ne seraient pas assurées en leur demandant de remplir des fiches du registre de santé et sécurité au travail et en les soutenant dans la grève si la situation n’est pas réglée

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A nouveau, l’UNSA Éducation appelle très solennellement le gouvernement à prendre la mesure de la colère exceptionnelle qui grandit dans la profession. Tous les personnels doivent être entendus. Nous agirons avec les autres organisations syndicales pour obtenir les avancées nécessaires sur leurs conditions de travail dans ce contexte de crise.