Déclaration CHSCTA du 23 mars 2021

Madame la rectrice, mesdames et messieurs les membres du CHSCTA,

Pour commencer, nous souhaitons rendre hommage à Eric GAJEWSKI, principal du Collège de ROUILLAC et membre de CHSCTD de Charente qui est décédé dimanche d’une crise cardiaque. Nous saluons ici son engagement auprès des collègues.

La situation sanitaire ne s’améliore pas et elle commence vraiment à devenir pesante. Les conséquences sont nombreuses pour les personnels comme pour les élèves :

Le fonctionnement des écoles et EPLE et du travail en équipe est perturbé. Les équipes ont beaucoup de difficultés à maintenir les temps de réunions nécessaires à la bonne marche du système. Toutes n’ont pas la même capacité à s’organiser en réunion numérique. Un repli sur soi est constaté de la part des professeurs, notamment du 1 er degré, repli sur sa classe, qui ne peut plus collaborer ou échanger avec les classes voisines. Les métiers deviennent davantage solitaires, et c’est à prendre en compte pour la qualité de vie au travail.


La fin d’année scolaire pour les classes à examens n’est pas vraiment stabilisée, les chefs d’établissements reçoivent des consignes d’organisation qui changent régulièrement. Nous demandons des dates limites anticipées pour sécuriser les personnels, les élèves et leurs familles sur la forme que pourraient prendre les épreuves.

Il faudra prendre des mesures exceptionnelles en anticipant la rentrée 21, dont on ne peut encore évidemment dire comment elle s’organisera, il nous semble important de prendre en compte ces conséquences pédagogiques pour envisager des aménagements exceptionnels.

 

Concernant le télétravail, nous notons avec satisfaction tout le travail effectué en CTSA pour permettre un accès cadré à ce type de travail. Cependant nous tenons à vous alerter sur la confusion entre télétravail et travail à distance. Depuis le début de la crise sanitaire les agents des services sont en travail à distance. Aussi beaucoup n’ont pas fait de demande de télétravail car ils imaginent pouvoir reconduire leur situation actuelle. L’Unsa-Education vous demande donc de bien informer et préciser qu’en situation normale seul le télétravail sera une disposition possible.

Si une politique académique a été mise en place progressivement dans les services académiques, qu’en est-il pour les personnels de soutien et en particulier les agents des EPLE ? Quelle est la mise en œuvre du télétravail (et même au moins du travail à distance) au sein des EPLE ? Quasiment rien, il suffit d’interroger les collègues ! Quel accompagnement, au bout maintenant d’une

année ? Rien. Que répond-on aux collègues dont les missions de back-office (gestion, comptabilité) pourraient aisément être pour une partie conduite chez eux ? Impossible techniquement, avec interdiction de prise en main à distance, sans solution alternative proposée. Les collègues des EPLE ne peuvent comprendre que des secteurs entiers sensibles (banques, assurances) du pays

soient en télétravail, ou que les collègues du rectorat travaillant sur Chorus peuvent maintenant exercer les tâches chez eux. Au bout d’un an, cela est inadmissible, et incompréhensible.

 

Pour finir nous souhaitons avoir un point précis sur la situation sanitaire, et sur la politique de test. Nos collègues ont du mal à comprendre l’écart entre les annonces médiatiques et la situation sur le terrain. Nous assistons, dans certaines écoles, à une multiplication des cas positifs et cas contact. Pour autant les écoles où les établissements sont toujours ouverts ce qui engendre incompréhension, stress et sentiment qu’on cache les choses. A l’Unsa-Education ce n’est pas notre sentiment. C’est pour cela que nous souhaitons que les choses soient claires et explicites.

Alors que la situation épidémique continue de se détériorer l’Unsa-Education appelle le gouvernement à réviser sa politique vaccinale pour permettre à l’Ecole de rester ouverte. Maintenir la scolarisation ne peut pas être qu’un affichage. Les absences chez les personnels se multiplient. Cela conduit à des réorganisations incessantes de l’accueil des élèves qui obligent à des

brassages en contrevenant au protocole sanitaire et épuisent les personnels. 
Pour que l’Ecole puisse tenir, l’Unsa-Education demande qu’après les soignants et les personnes vulnérables, avec d’autres catégories de travailleurs, les personnels des écoles et des établissements scolaires bénéficient d’un accès prioritaire à la vaccination.

Afin de lever les freins à la vaccination, nous demandons également la suspension du jour de carence en cas d’arrêt maladie occasionné par des effets indésirables dus au vaccin.

Enfin nous demandons que les tests organisés dans le cadre d’une campagne organisée par le ministère soient entièrement gratuits pour les agents. Le fait de laisser un euro au titre de la participation forfaitaire à la charge des personnes testées n’est pas acceptable.

Nous avons écrit en ce sens au ministre avec le Sgen et le Snalc.

 

Les représentants des personnels Unsa-Education

Jean-François ROLAND

Magali JOUSSEAUME-MONTEL

Adrien CRINIERE

Nicolas LAURENT

Madame la rectrice, mesdames et messieurs les membres du CHSCTA,

Pour commencer, nous souhaitons rendre hommage à Eric GAJEWSKI, principal du Collège de ROUILLAC et membre de CHSCTD de Charente qui est décédé dimanche d’une crise cardiaque. Nous saluons ici son engagement auprès des collègues.

La situation sanitaire ne s’améliore pas et elle commence vraiment à devenir pesante. Les conséquences sont nombreuses pour les personnels comme pour les élèves :

Le fonctionnement des écoles et EPLE et du travail en équipe est perturbé. Les équipes ont beaucoup de difficultés à maintenir les temps de réunions nécessaires à la bonne marche du système. Toutes n’ont pas la même capacité à s’organiser en réunion numérique. Un repli sur soi est constaté de la part des professeurs, notamment du 1 er degré, repli sur sa classe, qui ne peut plus collaborer ou échanger avec les classes voisines. Les métiers deviennent davantage solitaires, et c’est à prendre en compte pour la qualité de vie au travail.


La fin d’année scolaire pour les classes à examens n’est pas vraiment stabilisée, les chefs d’établissements reçoivent des consignes d’organisation qui changent régulièrement. Nous demandons des dates limites anticipées pour sécuriser les personnels, les élèves et leurs familles sur la forme que pourraient prendre les épreuves.

Il faudra prendre des mesures exceptionnelles en anticipant la rentrée 21, dont on ne peut encore évidemment dire comment elle s’organisera, il nous semble important de prendre en compte ces conséquences pédagogiques pour envisager des aménagements exceptionnels.

 

Concernant le télétravail, nous notons avec satisfaction tout le travail effectué en CTSA pour permettre un accès cadré à ce type de travail. Cependant nous tenons à vous alerter sur la confusion entre télétravail et travail à distance. Depuis le début de la crise sanitaire les agents des services sont en travail à distance. Aussi beaucoup n’ont pas fait de demande de télétravail car ils imaginent pouvoir reconduire leur situation actuelle. L’Unsa-Education vous demande donc de bien informer et préciser qu’en situation normale seul le télétravail sera une disposition possible.

Si une politique académique a été mise en place progressivement dans les services académiques, qu’en est-il pour les personnels de soutien et en particulier les agents des EPLE ? Quelle est la mise en œuvre du télétravail (et même au moins du travail à distance) au sein des EPLE ? Quasiment rien, il suffit d’interroger les collègues ! Quel accompagnement, au bout maintenant d’une

année ? Rien. Que répond-on aux collègues dont les missions de back-office (gestion, comptabilité) pourraient aisément être pour une partie conduite chez eux ? Impossible techniquement, avec interdiction de prise en main à distance, sans solution alternative proposée. Les collègues des EPLE ne peuvent comprendre que des secteurs entiers sensibles (banques, assurances) du pays

soient en télétravail, ou que les collègues du rectorat travaillant sur Chorus peuvent maintenant exercer les tâches chez eux. Au bout d’un an, cela est inadmissible, et incompréhensible.

 

Pour finir nous souhaitons avoir un point précis sur la situation sanitaire, et sur la politique de test. Nos collègues ont du mal à comprendre l’écart entre les annonces médiatiques et la situation sur le terrain. Nous assistons, dans certaines écoles, à une multiplication des cas positifs et cas contact. Pour autant les écoles où les établissements sont toujours ouverts ce qui engendre incompréhension, stress et sentiment qu’on cache les choses. A l’Unsa-Education ce n’est pas notre sentiment. C’est pour cela que nous souhaitons que les choses soient claires et explicites.

Alors que la situation épidémique continue de se détériorer l’Unsa-Education appelle le gouvernement à réviser sa politique vaccinale pour permettre à l’Ecole de rester ouverte. Maintenir la scolarisation ne peut pas être qu’un affichage. Les absences chez les personnels se multiplient. Cela conduit à des réorganisations incessantes de l’accueil des élèves qui obligent à des

brassages en contrevenant au protocole sanitaire et épuisent les personnels. 
Pour que l’Ecole puisse tenir, l’Unsa-Education demande qu’après les soignants et les personnes vulnérables, avec d’autres catégories de travailleurs, les personnels des écoles et des établissements scolaires bénéficient d’un accès prioritaire à la vaccination.

Afin de lever les freins à la vaccination, nous demandons également la suspension du jour de carence en cas d’arrêt maladie occasionné par des effets indésirables dus au vaccin.

Enfin nous demandons que les tests organisés dans le cadre d’une campagne organisée par le ministère soient entièrement gratuits pour les agents. Le fait de laisser un euro au titre de la participation forfaitaire à la charge des personnes testées n’est pas acceptable.

Nous avons écrit en ce sens au ministre avec le Sgen et le Snalc.

 

Les représentants des personnels Unsa-Education

Jean-François ROLAND

Magali JOUSSEAUME-MONTEL

Adrien CRINIERE

Nicolas LAURENT