Mots fréquemment recherchés sur le site :
syndicat – L’Éduc’Mag – baromètre UNSA
Mots fréquemment recherchés sur le site :
syndicat – L’Éduc’Mag – baromètre UNSA
Le CHSCT du Gard a pour la première fois accueilli au cours de l’une de ses séances : le procureur de la République, l’adjointe à la nouvelle préfète ainsi que la représentante de la mairie de Nîmes pour l’école.
Ils ont répondu aux questions des personnels concernant les actions qui avaient été mis en place pour assurer la sécurité des personnels des écoles du chemin bas et du mas de Mingue mais aussi du collège Romain Rolland. Peu d’informations supplémentaires et malheureusement aucune solution à court termes pour les agents n’ont émergé au cours des débats.
Voici les principales informations que nous avons retenues de leurs interventions :
Le procureur de la République a réaffirmé l’Education Nationale comme l’une des priorités de la justice. Il a indiqué qu’il y aurait une tolérance zéro pour les agressions verbales ou physiques à l’encontre des personnels de l’Education Nationale. Ses services sont en lien permanent avec la DSDEN notamment par le biais des EMAS qui font une remontée hebdomadaire de ce qui se passe dans les établissements scolaires. En cas de problème les agents ne doivent pas hésiter à faire remonter les incidents par le biais de la voie hiérarchique. Le supérieur hiérarchique fera remonter le signalement à la substitut du procureur en charge des affaires liées à la famille et aux mineurs.
Monsieur le Procureur nous a indiqué que des actions étaient mises en œuvre pour sécuriser les quartiers de chemin bas d’Avignon, du mas de Mingue mais qu’il ne pouvait pas rentrer dans les détails. Il a été également incapable de nous dire combien de temps la situation perdurerait mais s’est montré rassurant en indiquant que par expérience il savait que ce genre de trafic disparaîtrait, il suffisait de « frapper au bon niveau pour démanteler le réseau ».
Enfin le procureur est en train de réfléchir au déploiement d’un délégué du procureur dans les quartiers précédemment cités notamment pour s’occuper de la petite délinquance et traiter les problèmes de l’Education Nationale
L’adjointe de la préfète nous a informés que des moyens considérables avaient été mobilisés. 350 opérations de la police nationale ont été effectuées en 2020 sur les quartiers du chemin bas et du Mas de Mingue. La police nationale fait des passages autour des écoles de manière aléatoire afin de désorganiser le trafic de drogue. Depuis 2019, la préfecture a fait des demandes de CRS supplémentaires pour procéder à des opérations « systématiques et aléatoires dans les quartiers », afin de bloquer le trafic de drogue.
L’UNSA Education s’est félicitée du déploiement de tels moyens et a demandé leur pérennisation. Notre fédération est également intervenue pour demander la sécurisation des écoles quand les CRS mènent une opération dans le quartier, car à deux reprises cela a entraîné l’intrusion dans les écoles de trafiquants de drogue qui fuyaient la police.
La représentante de la mairie de Nîmes nous a indiqué qu’il ne serait pas possible de laisser indéfiniment les policiers municipaux pour assurer la sécurité des écoles, car les forces de l’ordre doivent s’occuper des 83 écoles de la ville notamment pour des missions de sécurisation de la vie quotidienne comme par exemple en cas de travaux.
Notre fédération a ensuite demandé quels travaux ou aménagements étaient prévus par la mairie pour davantage protéger les écoles sur le plan du bâti scolaire.
La déléguée à l’éducation nous a rappelé que la mairie avait fait de considérables investissements dans les écoles notamment pour la sécurité avec le PPMS. Elle nous a indiqué qu’un plan de 600 000 euros avait été voté pour procéder à des rénovations notamment les sanitaires des écoles de la ville. Elle est restée plus vague sur les travaux de sécurisation des établissements scolaires. Elle nous a juste indiqué que le but n’était pas de transformer les écoles en bunkers.
Le conseiller de prévention académique est intervenu un peu plus tard dans la réunion pour indiquer que des diagnostics sécurité avaient été lancés et continueraient. A l’issue les mesures jugées nécessaires seraient prises sur le bâti scolaire.
L’UNSA Education peu convaincue par les réponses de la représentante de la mairie a fait voter par le CHSCT des préconisations afin d’améliorer la situation de l’école Bruguier élémentaire de Nîmes qui est une des principales écoles impactées par le trafic de drogue.
L’AVIS DE L’UNSA EDUCATION
L’UNSA Education a remercié tous les intervenants extérieurs pour leur disponibilité et l’attachement qu’ils ont exprimé concernant la défense et la protection des personnels de l’Education Nationale. Cependant, ce CHSCT exceptionnel malgré la qualité des personnes ressources n’a pas permis de solutionner le problème ni de faire évoluer plus rapidement le règlement de la situation. Notre inquiétude maintenant se porte sur les personnels qui vont devoir continuer à exercer leurs missions dans un environnement hostile et supporter des conditions de travail dégradées, sans espoir d’une amélioration prochaine de leur situation avec les risques que cela suppose pour leur sécurité mais également pour leur santé.
Pour lire l’analyse de la situation et les demandes de l’UNSA
Vous n’avez pas trouvé
ce que vous cherchiez ?
Vous n’avez pas trouvé ce que vous cherchiez ?
Essayez notre moteur de recherche !
Mots fréquemment recherchés sur le site :
87 bis avenue Georges Gosnat
94853 Ivry sur Seine Cedex
Tel: 01 56 20 29 50
national@unsa-education.org
LIENS UTILES
NOS RECHERCHES
INTERNATIONAL
AUTRES
Votre adresse de messagerie sera uniquement utilisée pour vous envoyer la lettre d’information de l’UNSA Éducation. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter.
Conformément aux dispositions du RGPD et de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès, d’interrogation, de portabilité, de rectification et d’effacement des données vous concernant. Pour toute question concernant vos données, leur usage, l’exercice de vos droits, veuillez contacter notre responsable du traitement : dpo@unsa-education.org, en précisant dans l’objet du courriel « droit des personnes ».
LIMITES, CONFIDENTIALITÉ, INFORMATIQUE ET LIBERTÉS
Ce service d’information est un service gratuit. Il est assuré sans garantie et peut-être interrompu à tout moment sur simple décision de l’UNSA Éducation. L’UNSA Éducation se réserve le droit de confirmer ou refuser sans justification toute demande d’abonnement, de suspendre ou supprimer tout abonnement sans préavis. L’inscription ne donne aucun droit, contractuel ou non contractuel, vis-à-vis de l’UNSA Éducation. Les adresses électroniques ou autres informations contenues dans les messages adressés ne seront pas transmis à des tiers. Les organisations affiliées à l’Unsa et leurs différentes structures ne sont pas considérées comme des tiers. Pour les demandes individuelles, les cas particuliers, les questions touchant à la vie syndicale et/ou professionnelle, il est préférable de s’adresser directement à l’UNSA Éducation à cette adresse : national@unsa-education.org. Le droit d’accès, suppression, rectification s’exerce auprès du secrétaire général de l’UNSA Éducation, site internet, UNSA Éducation 87 bis avenue Georges Gosnat, 94853 Ivry sur Seine Cédex ou par courrier électronique auprès du secteur communication à cette adresse : communication@unsa-education.org.
Mots fréquemment recherchés sur le site :
Mots fréquemment recherchés sur le site :
syndicat – L’Éduc’Mag – baromètre UNSA