D30. CDEN de rentrée 2018 dans le Gard !

Un CDEN s’est tenu le vendredi 16 février à la préfecture du Gard. L’UNSA Education a été la principale force de propositions et d’interventions, concernant la rentrée des collèges 2018 dans notre département.  Notre fédération est intervenue sur :


LA SITUATION DES COLLEGES DANS LE DEPARTEMENT

Le Gard gagne des élèves, avec des effectifs à la hausse depuis 2 ans. Il devrait y avoir  dans les collèges 299 élèves supplémentaires pour la rentrée 2018. Par contre, notre département perd des moyens (-139 heures à la prochaine rentrée),  si on en croit les chiffres donnés lors du CDEN du 24 novembre. Sur le terrain cela renvoie à des situations très variées. Si certains collèges du fait d’une augmentation de leurs effectifs prennent une ou deux classes comme Roquemaure, ils demeurent des exceptions. La tendance globale est plutôt l’inverse avec des dotations majoritairement à la baisse dans les établissements hors éducation prioritaire.

Cela se traduit de manière générale par un grignotage des moyens mais aussi par de fortes baisses de la DGH pour 3 ou 4 établissements qui connaissent des pertes plus importantes d’effectifs.  Aigues-Mortes, Anduze, Bernard de Ventadour à Bagnols et le collège de Ledignan sont parmi les plus touchés. 


 


L’ENSEIGNEMENT PRIVE DANS LA NOUVELLE CARTE SCOLAIRE NIMOÎSE

Après s’être félicitée sur les moyens supplémentaires octroyés à certains collèges de Nîmes, L’UNSA Education est revenue sur la grande inconnue de la carte scolaire nîmoise. Nous voulons bien sûr parler de l’enseignement privé. Cette année, le recteur avait bloqué la création de classes dans les collèges privés pour permettre au conseil départemental de travailler sur des structures plus stables.  Il n’en sera pas de même les autres années.

Ainsi l’an prochain, tout le travail minutieux mis en place par le conseil départemental pour apporter plus de mixité sociale en modifiant les secteurs de recrutement de Nîmes, risque d’être remis en cause, en cas d’ouverture de nouvelles classes dans le privé

Dès cette année, l’équation était d’ailleurs faussée. L’enseignement privé devaient participer à l’effort de mixité en accueillant quarante familles volontaires qui dépendaient de l’ancien secteur de recrutement du collège Diderot. En réalité les critères de sélection dans certains établissements se sont tellement accrus pour choisir les élèves ( caution de 80 euros, bulletins scolaires de l’élève depuis le début) que nous ne pouvons légitimement douter de la volonté du privé d’aller vers plus de mixité.


 


LE COLLEGE D’AIGUES MORTES

L’UNSA Education est intervenue longuement sur la situation du collège d’Aigues-Mortes pour dénoncer la concurrence déloyale, dont il était victime de la part du privé. Le collège public Irène Joliot-Curie  est dans une zone géographique attractive, et possède un secteur de recrutement avec une population suffisamment importante pour assurer le maintien de ses structures. Pourtant il va perdre 54 heures soit l’équivalent de 2 classes, parce qu’un collège privé s’est ouvert au Grau du Roi.

L’UNSA Éducation a demandé que la diminution des moyens se limite à 29 heures soit la suppression d’une seule division. Il s’agit de reporter d’une année d’autres éventuelles fermetures pour donner à l’établissement le temps de se ressaisir et d’augmenter ses effectifs (ils existent). Cette mesure permettrait à l’établissement d’atténuer l’impact négatif que pourrait avoir sur le fonctionnement pédagogique de l’établissement les nombreuses suppressions de postes qui découlerait de la destruction de 2 classes.

En effet, si nous ne pouvons pas forcer les parents d’élèves à mettre leurs enfants dans un établissement public, en revanche, nous pourrions espérer de notre administration qu’elle accompagne davantage cet établissement dans la situation délicate où il se trouve. 


 


LE COLLEGE DE SAINT GILLES

L’UNSA Éducation a interpelé en séance Mme Nury, la vice-présidente du conseil départemental sur la situation préoccupante du collège de Saint Gilles, qui atteint les limites de ses capacités d’accueil. Il y aura en septembre au collège de St Gilles, 36 salles de cours pour 36 divisions, difficile de faire plus juste en matière d’occupation des locaux. Mme Nury nous a indiqué, que le conseil départemental avait bien connaissance de ces difficultés, mais qu’elle hésitait à modifier la carte scolaire de peur que l’établissement perde de la mixité sociale.


 


LA SEGPA DU COLLEGE DE BRIGNON

Enfin, nous sommes revenus sur la situation de la SEGPA du collège la Gardonnenque de Brignon et plus précisément  sur les locaux dont cette structure  aura besoin pour être pérennisée en 5ème l’an prochain. D’après les informations qui nous sont parvenues, des problèmes liés à l’inondabilité  du collège de Brignon remettraient en cause la construction des bâtiments nécessaires à l’accueil des élèves.  

Finalement, la 5ème SEGPA sera bien ouverte à Brignon. Un projet est à l’étude sur le collège de St Génies de Malgoires pour le reste de la cohorte. 

 

 

Un CDEN s’est tenu le vendredi 16 février à la préfecture du Gard. L’UNSA Education a été la principale force de propositions et d’interventions, concernant la rentrée des collèges 2018 dans notre département.  Notre fédération est intervenue sur :

LA SITUATION DES COLLEGES DANS LE DEPARTEMENT

Le Gard gagne des élèves, avec des effectifs à la hausse depuis 2 ans. Il devrait y avoir  dans les collèges 299 élèves supplémentaires pour la rentrée 2018. Par contre, notre département perd des moyens (-139 heures à la prochaine rentrée),  si on en croit les chiffres donnés lors du CDEN du 24 novembre. Sur le terrain cela renvoie à des situations très variées. Si certains collèges du fait d’une augmentation de leurs effectifs prennent une ou deux classes comme Roquemaure, ils demeurent des exceptions. La tendance globale est plutôt l’inverse avec des dotations majoritairement à la baisse dans les établissements hors éducation prioritaire.

Cela se traduit de manière générale par un grignotage des moyens mais aussi par de fortes baisses de la DGH pour 3 ou 4 établissements qui connaissent des pertes plus importantes d’effectifs.  Aigues-Mortes, Anduze, Bernard de Ventadour à Bagnols et le collège de Ledignan sont parmi les plus touchés. 

 

L’ENSEIGNEMENT PRIVE DANS LA NOUVELLE CARTE SCOLAIRE NIMOÎSE

Après s’être félicitée sur les moyens supplémentaires octroyés à certains collèges de Nîmes, L’UNSA Education est revenue sur la grande inconnue de la carte scolaire nîmoise. Nous voulons bien sûr parler de l’enseignement privé. Cette année, le recteur avait bloqué la création de classes dans les collèges privés pour permettre au conseil départemental de travailler sur des structures plus stables.  Il n’en sera pas de même les autres années.

Ainsi l’an prochain, tout le travail minutieux mis en place par le conseil départemental pour apporter plus de mixité sociale en modifiant les secteurs de recrutement de Nîmes, risque d’être remis en cause, en cas d’ouverture de nouvelles classes dans le privé

Dès cette année, l’équation était d’ailleurs faussée. L’enseignement privé devaient participer à l’effort de mixité en accueillant quarante familles volontaires qui dépendaient de l’ancien secteur de recrutement du collège Diderot. En réalité les critères de sélection dans certains établissements se sont tellement accrus pour choisir les élèves ( caution de 80 euros, bulletins scolaires de l’élève depuis le début) que nous ne pouvons légitimement douter de la volonté du privé d’aller vers plus de mixité.

 

LE COLLEGE D’AIGUES MORTES

L’UNSA Education est intervenue longuement sur la situation du collège d’Aigues-Mortes pour dénoncer la concurrence déloyale, dont il était victime de la part du privé. Le collège public Irène Joliot-Curie  est dans une zone géographique attractive, et possède un secteur de recrutement avec une population suffisamment importante pour assurer le maintien de ses structures. Pourtant il va perdre 54 heures soit l’équivalent de 2 classes, parce qu’un collège privé s’est ouvert au Grau du Roi.

L’UNSA Éducation a demandé que la diminution des moyens se limite à 29 heures soit la suppression d’une seule division. Il s’agit de reporter d’une année d’autres éventuelles fermetures pour donner à l’établissement le temps de se ressaisir et d’augmenter ses effectifs (ils existent). Cette mesure permettrait à l’établissement d’atténuer l’impact négatif que pourrait avoir sur le fonctionnement pédagogique de l’établissement les nombreuses suppressions de postes qui découlerait de la destruction de 2 classes.

En effet, si nous ne pouvons pas forcer les parents d’élèves à mettre leurs enfants dans un établissement public, en revanche, nous pourrions espérer de notre administration qu’elle accompagne davantage cet établissement dans la situation délicate où il se trouve. 

 

LE COLLEGE DE SAINT GILLES

L’UNSA Éducation a interpelé en séance Mme Nury, la vice-présidente du conseil départemental sur la situation préoccupante du collège de Saint Gilles, qui atteint les limites de ses capacités d’accueil. Il y aura en septembre au collège de St Gilles, 36 salles de cours pour 36 divisions, difficile de faire plus juste en matière d’occupation des locaux. Mme Nury nous a indiqué, que le conseil départemental avait bien connaissance de ces difficultés, mais qu’elle hésitait à modifier la carte scolaire de peur que l’établissement perde de la mixité sociale.

 

LA SEGPA DU COLLEGE DE BRIGNON

Enfin, nous sommes revenus sur la situation de la SEGPA du collège la Gardonnenque de Brignon et plus précisément  sur les locaux dont cette structure  aura besoin pour être pérennisée en 5ème l’an prochain. D’après les informations qui nous sont parvenues, des problèmes liés à l’inondabilité  du collège de Brignon remettraient en cause la construction des bâtiments nécessaires à l’accueil des élèves.  

Finalement, la 5ème SEGPA sera bien ouverte à Brignon. Un projet est à l’étude sur le collège de St Génies de Malgoires pour le reste de la cohorte.