CTA Paris 9/02/21 : Beaucoup de défis pour une enveloppe globale trop mince

CTA Paris 9/02/21


Beaucoup de défis pour une enveloppe globale trop mince

La séance d’aujourd’hui a été pensée de manière ambitieuse en termes de nombre de sujets à l’ordre du jour. Nous jugerons à l’heure de fin si cela aura été judicieux dans le cadre du respect du temps de travail, respect qui manque parfois à nos instances.

A propos de la carte scolaire, nous entrerons dans les détails lors du point à l’ordre du jour. Toutefois les manques les plus flagrants pour nous sont l’absence de création de postes de remplaçant.es et de membres du RASED. Les postes de référent.es créés l’an derniers sont nécessaires mais pas suffisants au profit du nombre de dossiers à suivre. Les GT école inclusive que nous avons demandés à la rentrée n’ont pas encore permis de rentrer dans le fond des choses. A présent, quelques questions auxquelles vous répondrez sûrement au point 2. Chaque année vous nous présentez le nombre de fermetures possibles mais qu’en est-il de celui des ouvertures potentielles ? Est-ce qu’avec le passage à 30 circonscriptions, l’offre de formation et suivi des stagiaires reverra les dotations des circonscriptions en CPC, RASED voire d’autres aides ? Avez-vous pu, comme annoncé l’an dernier, analyser la pertinence du recours aux postes à profil et maintenez-les-vous ? De même sur les postes de direction en REP+ mais vous nous le direz sûrement lors du point dédié à la
réforme de l’Education prioritaire.
Enfin, nous regrettons encore et toujours le manque de partage anticipé sur l’étude de l’offre scolaire par arrondissement, pour éviter des fusions surprises par exemple.

Dans les services, les effets de la Covid et de la loi TFP se font sentir. Les effectifs sont réduits et nos différent.es réprésentant.es en CAP ont de plus en plus de mal à obtenir des réponses. Espérons que la présentation sur la RH de proximité permette de trouver des solutions pour chaque corps de métier et nous donner des gages sur la qualité du dialogue social.

Dans le second degré, nous constatons déjà les nombreux problèmes liés à la réduction de la DHG avec les retours des établissements. Cela crispe les équipes et sommes inquiets sur la montée des tensions pour le mois de mars.

A propos de la situation sanitaire dans l’académie, il faut prendre au sérieux les alertes passées par les médecins scolaires et nos collègues du SNMSU UNSA en leur qualité de médecins de santé publique. Elles doivent être examinées par nos autorités. Les médecins disent constater une augmentation importante des cas avec l’apparition du variant sur la semaine dernière.
Il faut que les mécanismes de fermeture de classes, d’écoles ou d’établissements soient appliquées et clarifiées.
Il y a également aujourd’hui des difficultés réelles à effectuer le « contact tracing » et les personnels font le travail de l’ARS et parfois de la CPAM sans renforts nécessaires. Les tests sur les clusters fonctionnent à peu près mais les tests aléatoires ne recueillent qu’un très faible assentiment et mobilise parfois inutilement des personnels qui pourraient accompagnés les élèves en difficulté ou contribuer au « contact tracing ». Les prochains tests salivaires changeront sans doute la donne.
Il y a peut-être des marges possibles dans la diminution des jauges d’élèves présents avec de l’hybridation en collège par exemple pour pouvoir respecter le protocole et la distanciation en particulier à la cantine.
Il est nécessaire aussi d’avoir, au-delà des ressentis et vécus locaux, des chiffres et des études plus précises que vous nous fournirez sûrement.

Si les écoles, collèges, lycées devaient fermer ce seraient certainement pour plus longtemps que la période de vacances et s’accompagnerait certainement d’un confinement strict avec toutes les conséquences négatives pour nos jeunes et pour l’économie. Pour l’UNSA Éducation nous préférons voir les écoles, collèges, lycées rester ouverts si la situation sanitaire le permet. Mais si l’évolution amène à des décisions différentes et que ce scenario devient inévitable avec le développement des variants alors il faudra qu’il ait été anticipé et qu’on envisage dès maintenant tous les aspects et les conséquences sur la continuité pédagogique, les examens, l’accueil des personnels prioritaires… avec des consignes claires et transmises aux personnels avant les médias.

Pour conclure, certes tout n’est pas qu’une question d’argent, mais l’enveloppe globale, pour tous les corps de métier dans l’académie, n’est pas à la hauteur des défis à relever en cette période de pandémie qui a l’air loin d’être achevée.

Vos représentants en CTA

N’hésitez pas à nous contacter 75@se-unsa.org ou 75@unsa-education.org
CTA Paris 9/02/21


Beaucoup de défis pour une enveloppe globale trop mince

La séance d’aujourd’hui a été pensée de manière ambitieuse en termes de nombre de sujets à l’ordre du jour. Nous jugerons à l’heure de fin si cela aura été judicieux dans le cadre du respect du temps de travail, respect qui manque parfois à nos instances.

A propos de la carte scolaire, nous entrerons dans les détails lors du point à l’ordre du jour. Toutefois les manques les plus flagrants pour nous sont l’absence de création de postes de remplaçant.es et de membres du RASED. Les postes de référent.es créés l’an derniers sont nécessaires mais pas suffisants au profit du nombre de dossiers à suivre. Les GT école inclusive que nous avons demandés à la rentrée n’ont pas encore permis de rentrer dans le fond des choses. A présent, quelques questions auxquelles vous répondrez sûrement au point 2. Chaque année vous nous présentez le nombre de fermetures possibles mais qu’en est-il de celui des ouvertures potentielles ? Est-ce qu’avec le passage à 30 circonscriptions, l’offre de formation et suivi des stagiaires reverra les dotations des circonscriptions en CPC, RASED voire d’autres aides ? Avez-vous pu, comme annoncé l’an dernier, analyser la pertinence du recours aux postes à profil et maintenez-les-vous ? De même sur les postes de direction en REP+ mais vous nous le direz sûrement lors du point dédié à la
réforme de l’Education prioritaire.
Enfin, nous regrettons encore et toujours le manque de partage anticipé sur l’étude de l’offre scolaire par arrondissement, pour éviter des fusions surprises par exemple.

Dans les services, les effets de la Covid et de la loi TFP se font sentir. Les effectifs sont réduits et nos différent.es réprésentant.es en CAP ont de plus en plus de mal à obtenir des réponses. Espérons que la présentation sur la RH de proximité permette de trouver des solutions pour chaque corps de métier et nous donner des gages sur la qualité du dialogue social.

Dans le second degré, nous constatons déjà les nombreux problèmes liés à la réduction de la DHG avec les retours des établissements. Cela crispe les équipes et sommes inquiets sur la montée des tensions pour le mois de mars.

A propos de la situation sanitaire dans l’académie, il faut prendre au sérieux les alertes passées par les médecins scolaires et nos collègues du SNMSU UNSA en leur qualité de médecins de santé publique. Elles doivent être examinées par nos autorités. Les médecins disent constater une augmentation importante des cas avec l’apparition du variant sur la semaine dernière.
Il faut que les mécanismes de fermeture de classes, d’écoles ou d’établissements soient appliquées et clarifiées.
Il y a également aujourd’hui des difficultés réelles à effectuer le « contact tracing » et les personnels font le travail de l’ARS et parfois de la CPAM sans renforts nécessaires. Les tests sur les clusters fonctionnent à peu près mais les tests aléatoires ne recueillent qu’un très faible assentiment et mobilise parfois inutilement des personnels qui pourraient accompagnés les élèves en difficulté ou contribuer au « contact tracing ». Les prochains tests salivaires changeront sans doute la donne.
Il y a peut-être des marges possibles dans la diminution des jauges d’élèves présents avec de l’hybridation en collège par exemple pour pouvoir respecter le protocole et la distanciation en particulier à la cantine.
Il est nécessaire aussi d’avoir, au-delà des ressentis et vécus locaux, des chiffres et des études plus précises que vous nous fournirez sûrement.

Si les écoles, collèges, lycées devaient fermer ce seraient certainement pour plus longtemps que la période de vacances et s’accompagnerait certainement d’un confinement strict avec toutes les conséquences négatives pour nos jeunes et pour l’économie. Pour l’UNSA Éducation nous préférons voir les écoles, collèges, lycées rester ouverts si la situation sanitaire le permet. Mais si l’évolution amène à des décisions différentes et que ce scenario devient inévitable avec le développement des variants alors il faudra qu’il ait été anticipé et qu’on envisage dès maintenant tous les aspects et les conséquences sur la continuité pédagogique, les examens, l’accueil des personnels prioritaires… avec des consignes claires et transmises aux personnels avant les médias.

Pour conclure, certes tout n’est pas qu’une question d’argent, mais l’enveloppe globale, pour tous les corps de métier dans l’académie, n’est pas à la hauteur des défis à relever en cette période de pandémie qui a l’air loin d’être achevée.

Vos représentants en CTA

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