CSA académique Dijon moyens de rentrée 2024

Le CSA académique s’est tenu le vendredi 2 février 2024 à la date de repli. L’ensemble des organisations syndicales avaient boycotté le premier CSA afin de dénoncer la baisse des moyens et la politique actuelle.

Le CSA académique s’est tenu le vendredi 2 février 2024 à la date de repli. L’ensemble des organisations syndicales avaient boycotté le premier CSA afin de dénoncer la baisse des moyens et la politique actuelle.

 

Comme à chaque CSA, l’UNSA Education a lu une déclaration préalable. Cela permet d’évoquer des problématiques même si elles ne sont pas à l’ordre du jour.

Points évoqués à l’ordre du jour : la rentrée dans le premier et second degré, l’inquiétude nos motifs de refus face à la mise en œuvre des mesures « chocs des savoirs en collège », la dépense des droits et du travail des personnels administratifs et ITRF, les moyens insuffisants pour les personnels santé et sociaux et un petit clin d’œil à notre vision de « tu casses, tu répares ».

Points évoqués hors de l’ordre du jour : la demande de paiements de factures de fluides par les personnels logés par NAS (nécessité absolue de service).

Le compte-rendu complet est ici.

Les éléments principaux sont dans l’article (et précisés dans le compte-rendu).

La déclaration préalable est ICI

Les documents et comptes-rendus des groupes de travail sont consultables par les adhérents à un syndicat de l’UNSA Education.

Pour toute question ou précision vous pouvez nous contacter à l’adresse dijon@unsa-education.org .

Préparation de la rentrée 2024

Le Recteur a repris en préambule de sa réponse aux déclarations préalables  les éléments  de la feuille de route ministérielle : la création d’emplois au niveau national malgré la « déprise démographique » qui se traduit par une baisse du nombre d’élèves.  Une répartition des moyens qui est favorable dans notre académie au territoire ruraux (ex : le P/E baisse dans la Nièvre).

L’UNSA Education n’est pas en accord avec le discours d’introduction du recteur. Il faut toujours faire plus avec moins de moyens.  Il n’y a pas de contestation sur la démographie. La description idéale d »’école de carte postale » nous interpelle. Nous souhaitons des classes hétérogènes. L’axe Dijon Mâcon montre une surcharge dans les classes. Dans le second degré, le « danois » était une des dernières solutions.

Répartition des moyens dans le 1er degré

Le projet de 98 ETP supprimés dans le premier degré nous a été présenté. Nous avons dénoncé la baisse des moyens que ce soit en termes de fermetures de classes ou en moyens permettant de continuer les efforts sur la direction d’école ou les RASED.

L’UNSA Education a dénoncé le fait que les élèves de grande section soit une variable d’ajustement lors des opérations de carte scolaire.

A l’unanimité nous avons voté contre ce projet présenté.

 

Répartition des moyens dans le second degré

60 ETP vont être supprimés, principalement en lycée. A l’unanimité nous avons voté contre ce projet présenté.

L’Unsa Education dans sa déclaration liminaire a dénoncé l’ensemble des conséquences qu’aura la mise en place des groupes de niveaux au collège en français et en mathématiques.

 Lors du CSA l’UNSA Education est intervenue pour défendre le travail des enseignants : il y a des innovations pédagogiques dans les établissements (classes inversées, ilots, ceintures, travail en groupes, en autonomie). Cette nouvelle réforme va détruire la motivation des enseignants qui mettent en place des dispositifs pédagogiques, essaient au quotidien de faire réussir les élèves.

Cela va détruire le travail engagé par les enseignants et les équipes.

L’UNSA Education a redit la complexité de la mise en place de ces groupes de niveaux. Nous avons dénoncé la notion de chiffres alors que nous travaillons sur de l’humain.

L’UNSA Education vous invite à relire la lettre d’alerte et de mécontentement du SNPDEN-UNSA.

L’UNSA Education a pointé l’hypothétique dotation qui va servir au RCD (remplacement de courte durée). L’enveloppe de pactes n’est pas connue. Le secrétaire général adjoint nous a assuré que le RCD était prévisionné.

Evolution des emplois des personnels de direction, de CPE, de DDFPT, de personnels santé et de personnels sociaux

Personnels de direction : Retrait effectif du poste de proviseur au lycée St Germain à Auxerre (il restera un adjoint faisant fonction). Retrait de l’adjoint du collège de Bibracte à Château Chinon.

CPE : « redéploiement des postes » en lien avec la situation du lycée Janot cf plus bas.

ATSS : ce sont 4 postes d’ATSS qui seront supprimés. 2 sur la grande région et 2 dans l’académie. La nature des postes supprimés a été annoncé à ce CSA. Ce sera des suppressions des postes ITRF en collège.

L’UNSA Education forte de ses deux syndicats qui défendent les ITRF a affirmé son mécontentement face à ces suppressions d’emplois. Même si l’argument apporté par le secrétaire adjoint nous affirmant que nous sommes une des dernières académies a avoir des personnels de laboratoire en collège, l’UNSA Education a dénoncé le fait qu’il n’y aura  plus de manipulations possibles en science en collège. (Et de moins en moins de groupes possibles en sciences).

Nous avons également dénoncé l‘augmentation du nombre d’ITRF contractuels en CDI au rectorat au détriment des postes de titulaires.  

Suivi de la situation du lycée St Germain à Auxerre : Les services DPE et DPAES doivent se rendre à Fourrier et à St Germain. Il n’y aura pas de mesure de carte scolaire. Des échanges sont prévus avec les collègues qui souhaitent une mobilité. Il y aura un faisant fonction Perdir à St germain pendant 2 ans.

Lors du groupe de travail préalable au CSA, l’UNSA Education a interrogé l’employeur a propos de la gestion RH globale dans l’Yonne et demander quel redéploiement est prévu au regard des cartes cibles évoquées.

Lycée Janot à Sens : Il y aura un renforcement des moyens à Sens au lycée Janot et pas de baisse de la DHG. Un demi-poste de CPE va être ajouté. (moyens pris au collège St georges).

Le Recteur affirme vouloir un véritable accompagnement d’établissement…

A l’unanimité nous avons voté contre ce projet présenté.

 

Evolution de l’offre de formation des lycées

Nous avons dénoncé la suppression de moyens et les conditions de travail lors de la déclaration liminaire.

– en voie générale et technologique

– en voie professionnelle

L’UNSA Education a alerté sur des fermetures de postes sur des grilles horaires que l’on n’a pas. Il risque d’y avoir des recours.

La question de l’offre de formation en voie professionnelle n’a pas été traitée, nous avons à peine pu évoquer les sujets.

A l’unanimité nous avons voté contre ce projet présenté.

 

Evolution de la carte des langues

Le projet présente des incohérences et des suppressions d’offres en langues vivantes. Nous avons donc voté à l’unanimité contre le projet présenté.

 

Lignes directrices de gestion 2024 relatives à la carrière et à la mobilité

Mobilité des personnels 

Promotions et valorisation des parcours professionnels des personnels 

2024 : Il y a une correction à apporter pour le départage de l’accès à la hors classe. Une modification a été faite : l’AGS n’est pas un critère de prise en compte pour le ministère et c’est le cas pour toute la fonction publique.

Le DRH nous a affirmé qu’une « une attention particulière » serait porté à certains agents. Chaque année même sans être éligibles certains collègues auront leur dossier analysé pour voir comment favoriser ces personnels en fin de carrière qui ne peuvent accéder à la hors classe par le barème.

Notre avis : malgré de nombreux échanges en groupe de travail, peu de changements ont été actés dans ces nouvelles lignes de gestion. Il y a eu 3 groupes de travail : 1er degré, 2d degré et ATSS. Mais lors de ce CSA, les échanges ont eu lieu par un seul prisme.

 Les nouvelles lignes de gestion liées aux promotions et à la valorisation des parcours personnels et professionnels sont scandaleuses, elles ne prennent pas en compte l’ensemble des éléments de la carrière des agents.

Voici les interventions de l’UNSA Education concernant les ATSS dont les demandes sont bien distinctes des corps des enseignants :

– Concernant les postes ATSS, l’UNSA Education demande si la baisse des candidats à la mobilité (qui transparaît dans le bilan annuel) est une réalité, réalité paradoxale à l’heure ou de plus en plus de postes sont vacants ? Pour répondre à cette inquiétante réalité, nous avons suggéré lors du GT dédié la mise en place de webinaires qui pourraient apporter des réponses sur le mouvement, seront-ils prochainement mis en place ?

– Au-delà, ce phénomène se pose la question du manque d’attractivité des postes, quelles mesures sont envisagées pour remédier à ce problème ?

Réponse de la DPAES ( D Vergneau) : Oui effectivement le mouvement est devenu depuis quelques années un mécanisme complexe. Nous retenons l’idée du webinaire qui permettrait de répondre à de nombreuses interrogations.

Nous avons donc voté à l’unanimité contre le projet présenté.

Plan de requalification de la filière administrative

Pour ceux qui s’intéressent à nos collègues administratifs : ce plan vise à reconnaitre que les tâches et compétences d’un poste nécessitent un changement de catégorie du poste, et donc être valorisé en passant de catégorie C à B par exemple. Les agents, pour pouvoir  rester sur leur un poste requalifié doivent s’inscrire sur liste d’aptitude ou bien passer un concours.

Le recteur et la secrétaire générale ont présenté à nouveau le projet, obligatoire dans la feuille de route RH de l’ensemble des académies.

Pour l’UNSA Education, la requalification des postes est une chance pour les collègues comme pour les services concernés. C’est un dispositif « gagnant-gagnant » qui doit reconnaitre et valoriser la montée en compétences et l’évolution des fonctions. C ‘est enfin une vraie réponse au manque d’attractivité des postes.

Mais pour la plupart de nos collègues aujourd’hui (comme en témoigne les déclarations préalables des organisations représentatives), le dispositif reste opaque et lointain.

 L’UNSA Education regrette que les principaux intéressés n’aient pas été suffisamment informés du dispositif, que l’initiative du N+1 (c’est à dire l’avis d’une personne, avec la subjectivité et les biais dans les deux sens que cela suppose..) soit le seul point de départ de la requalification d’un poste.

L’UNSA Education a demandé si le chef d’établissement a toujours été consulté pour la requalification des postes. Ce qui pointe le manque d’objectivité : En cas de mésentente avec son chef d’établissement, il peut freiner une proposition de requalification ou ne pas la reconnaitre.

– L’UNSA Education s’interroge également sur la requalification de certains postes dans des collèges de taille très (voire très très) modeste, alors que d’autres bien plus importants n’y figurent pas.

Réponse de la DPAES : Nous avons envoyé de nombreux messages dans les établissements. Nous avons étudié les retours des N+1 uniquement lorsqu’ils se basaient sur les organigrammes.

Il n’y a pas que les gestionnaires et il n’y avait de toute façon pas assez de possibilités. Il y a bien des critères pour la requalification des postes de gestionnaires.

L’UNSA Education précise alors que le nombre d’élèves pour une requalification du poste de gestionnaire en A est passé de 200 en juin à 160 en janvier, ce qui montre bien qu’il n’y a pas vraiment de critères puisque l’écrasante majorité des collèges ont plus de 160 élèves dans notre académie. 

L’UNSA Education redemande si nous aurons un jour les réponses à nos questions diverses écrites et envoyées avant le précédent CSA (et renvoyées à DV la semaine dernière).

Réponse de la SG : Il y a beaucoup trop de questions envoyées à nos services, vous aurez des réponses si cela ne génère pas un surcroît de travail pour les services.

L’UNSA Education a voté en abstention face au projet présenté. Nous sommes favorables à la requalification des postes mais en toute équité.

Informations diverses liées aux questions posées par les organisations syndicales :

AESH :voir le compte-rendu en pièce jointe.

 

Vos élus UNSA Education au CSA académique : Agnès Fleury, Maxime Lacroix, Jean-Charles Bay-Laplante, Dominique Sonival, Emilie Charlot et Marie-Odile Pierre.