[POITIERS] COMMUNIQUÉ DE PRESSE « École inclusive, recrutement de nouveaux AESH… Au delà des mots, nous voulons des solutions ! »

À la fin du mois de février, l’UNSA éducation écrivait au recteur pour s’inquiéter de l’impossibilité de recruter de nouvelles AESH et de répondre donc à de nouvelles notifications.
Après de nombreux échanges avec le ministère et le rectorat, des promesses et des jeux de dupes, rien n’a évolué. On demande désormais aux directeurs, aux directrices et aux chefs d’établissements de rendre des heures, de racler les fonds de tiroir pour « boucher les trous ».
Rappelons que le diagnostic n’est pas établi par les enseignants pour des raisons de confort mais bien par des professionnels de santé.
Comment porter les engagements de l’école inclusive, à l’heure où les 20 ans de loi de 2005 ont été célébrés, quand en cours d’année scolaire, on ne peut pas répondre à ces besoins essentiels ?
Aujourd’hui, la MDPH ouvre des droits que l’Education Nationale, sans pouvoir les ignorer, ne garantit plus.
Cela est d’autant plus incompréhensible que nos quatre départements sont sous équipés en place d’EMS au regard des autres départements de la Région Nouvelle Aquitaine.
En effet, si nous sommes tout à fait conscients que l’accompagnement des élèves en situation de handicap et que l’école inclusive ne peuvent pas et ne doivent pas reposer sur les seules AESH, il faut aujourd’hui se rendre à l’évidence d’une necessité de répondre quotidiennement aux besoins, parfois en urgence.
Cette situation déjà complexe depuis des années avec la course à la mutualisation, devient désormais intenable et maltraitante.
Maltraitante pour les élèves, les équipes et les AESH qui deviennent les pièces d’un Tetris en perpétuelle évolution.
La promesse de 2000 postes supplémentaires doit se concrétiser très vite.
Le 9 mai 2025 à Angoulême.