CHSCT Académique du 8 septembre 2020

Un CHSCTA apportant encore peu de réponses.


Le CHSCTA de l’académie de Nantes s’est réuni exceptionnellement ce mardi 8 septembre 2020 à la demande des organisations syndicales pour évoquer les conditions de la rentrée en temps de pandémie.


Nous avions de nombreuses questions à poser à notre employeur, représenté par M. Jaunin, Secrétaire général de l’académie.


Le discours général est de dire que l’académie fonctionne normalement en accueillant tout d’abord tous les élèves. Nous ne pouvons que souscrire à cette partie du discours car il s’agit du cœur de métier de l’Education nationale. Le confinement a aussi montré que l’école à distance, malgré toute la bonne volonté des enseignants reste un pis-aller.

 
Nous avons cependant plus de doutes sur le retour de tous les personnels administratifs à leurs postes dans les établissements mais aussi dans les rectorats ou les DSDEN. Les raisons qui nous ont été données nous semblent douteuses pour ces derniers. Que certains collègues aient souffert de l’isolement et voulaient revenir dans le collectif nous semble normal mais en déduire qu’il faut que cela soit en permanence nous semble risqué. L’autre argument sur la fragilité légale du télétravail nous a semblé très… fragile. Mettre de nombreuses personnes dans des bureaux, des lieux de restauration ou de pause, les transports en commun sans que leur présence permanente sur leur lieu de travail soit absolument nécessaire paraît très risqué. Nous l’avons signalé.


Nous avons demandé que la situation des personnes présentant un facteur de vulnérabilité selon la liste du haut conseil de la santé, mais pas vulnérables selon le décret du 29 août 2020, soit éclaircie. Pour le Secrétaire général, elles doivent se rendre au travail où on leur fournira un masque FFP2. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à vous tourner vers votre chef de service ou d’établissement pour être équipé. De même, pour un agent vivant avec une personne vulnérable, le télétravail doit être privilégié. S’il n’est pas possible (ou refusé par le chef de service), les mêmes aménagements de poste que ceux prévus pour les agents vulnérables doivent être appliqués.


Nous avons aussi évoqué les agents cas à risque (exemple cas contact) qui devraient se trouver en éviction dont la situation administrative restait floue. Le Secrétaire général n’avait pas la réponse mais elle est venue le lendemain: lorsqu’un agent « cas contact » est placé à titre préventif en quatorzaine, il bénéficie d’une autorisation spéciale d’absence si le télétravail n’est pas possible.


Enfin, nous avons aussi fait remonter les nombreuses questions des enseignants selon les disciplines et les difficultés d’approvisionnement en matériel évoquées par les adjoints gestionnaires. A part une marque de confiance pour le terrain, nous n’avons pas obtenu de précisions…

 

Un CHSCTA apportant encore peu de réponses.


Le CHSCTA de l’académie de Nantes s’est réuni exceptionnellement ce mardi 8 septembre 2020 à la demande des organisations syndicales pour évoquer les conditions de la rentrée en temps de pandémie.


Nous avions de nombreuses questions à poser à notre employeur, représenté par M. Jaunin, Secrétaire général de l’académie.


Le discours général est de dire que l’académie fonctionne normalement en accueillant tout d’abord tous les élèves. Nous ne pouvons que souscrire à cette partie du discours car il s’agit du cœur de métier de l’Education nationale. Le confinement a aussi montré que l’école à distance, malgré toute la bonne volonté des enseignants reste un pis-aller.

 
Nous avons cependant plus de doutes sur le retour de tous les personnels administratifs à leurs postes dans les établissements mais aussi dans les rectorats ou les DSDEN. Les raisons qui nous ont été données nous semblent douteuses pour ces derniers. Que certains collègues aient souffert de l’isolement et voulaient revenir dans le collectif nous semble normal mais en déduire qu’il faut que cela soit en permanence nous semble risqué. L’autre argument sur la fragilité légale du télétravail nous a semblé très… fragile. Mettre de nombreuses personnes dans des bureaux, des lieux de restauration ou de pause, les transports en commun sans que leur présence permanente sur leur lieu de travail soit absolument nécessaire paraît très risqué. Nous l’avons signalé.


Nous avons demandé que la situation des personnes présentant un facteur de vulnérabilité selon la liste du haut conseil de la santé, mais pas vulnérables selon le décret du 29 août 2020, soit éclaircie. Pour le Secrétaire général, elles doivent se rendre au travail où on leur fournira un masque FFP2. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à vous tourner vers votre chef de service ou d’établissement pour être équipé. De même, pour un agent vivant avec une personne vulnérable, le télétravail doit être privilégié. S’il n’est pas possible (ou refusé par le chef de service), les mêmes aménagements de poste que ceux prévus pour les agents vulnérables doivent être appliqués.


Nous avons aussi évoqué les agents cas à risque (exemple cas contact) qui devraient se trouver en éviction dont la situation administrative restait floue. Le Secrétaire général n’avait pas la réponse mais elle est venue le lendemain: lorsqu’un agent « cas contact » est placé à titre préventif en quatorzaine, il bénéficie d’une autorisation spéciale d’absence si le télétravail n’est pas possible.


Enfin, nous avons aussi fait remonter les nombreuses questions des enseignants selon les disciplines et les difficultés d’approvisionnement en matériel évoquées par les adjoints gestionnaires. A part une marque de confiance pour le terrain, nous n’avons pas obtenu de précisions…