Choc des savoirs : le gouvernement veut avoir raison contre tous !

Contre l’avis de tous, enseignants, représentants des personnels, chercheurs et spécialistes de l’éducation, le gouvernement veut imposer sa réforme.

Contre l’avis de tous, enseignants, représentants des personnels, chercheurs et spécialistes de l’éducation, le gouvernement veut imposer sa réforme. On justifie celle-ci, y compris localement en expliquant que tout va bien que tout est maîtrisé et qu’il n’y a pas de problème. On explique qu’il s’agit de prendre en compte les élèves en difficulté, comme si ce n’était pas la préoccupation de tous auparavant.

Depuis des décennies, les chercheurs et les enseignants ont démontré que ce n’était pas en regroupant des élèves en difficulté qu’on les faisait progresser. C’est pour cela que tous les dispositifs de ségrégation et de tri ont été abandonnés (classes de perfectionnement, classe d’adaptation, CPPN, …). Quand on crée des groupes de niveau, on fait progresser les meilleurs, tout le monde le sait.

Pour justifier et mettre en œuvre ces groupes, la DGESCO (dans le Vadémécum sur la mise en place des besoins) s’appuie sur une étude menée par Ether Duflot (Prix Nobel d’économie !!!) en 2011 sur les écoles au KENYA !

Peut-on avoir raison contre tous en utilisant des arguments pour le moins fallacieux ?

Pour l’Unsa-Education il n’y a qu’une possibilité, abandonner le choc des savoirs.