CDEN 75 du 09 novembre 2017 – Déclaration liminaire

CDEN du 09 novembre 2017

 

Déclaration liminaire de l’Unsa-Education.

Au vu de l’actualité sur les violences.

faites aux femmes, l’Unsa Education tenait à réaffirmer que l’école a

une obligation légale en matière d’éducation à l’égalité, de lutte

contre les stéréotypes et le sexisme. Elle réclame donc, une nouvelle

fois, la généralisation de l’éducation à la sexualité, levier essentiel

de la construction des jeunes en tant que citoyens responsables.

L’éducation à l’égalité doit commence dés le plus jeune âge, les

stéréotypes sexistes se mettent en place très tôt dans la vie.

Pour l’Unsa-Education, il est plus que temps que les pouvoirs

politiques organisent et se donnent les moyens d’une offensive contre

les violences et pour l’égalité. L’académie de Paris pourrait renforcer

ses efforts en la matière.

L’Unsa-Education appelle également les personnels à soutenir la

pétition soutenant l’appel pour un plan d’urgence contre les violences

sexuelles.

L’Unsa- Education souhaite un point sur l’évaluation des rythmes

scolaires modifiés en 2013. Et plus particulièrement sur celle annoncée

l’an dernier par le rectorat de Paris et dont nous n’avons plus entendu

parlée. Le Se-Unsa Paris a lancé une enquête qui comptabilise près de

400 réponses en moins de Trois semaines. Avant d’en présenter les axes

lors d’un prochain CDEN, cela montre très clairement le besoin de

débattre des professionnels de l’Education nationale. Il nous semble que

notre employeur doit accéder à cette demande et montrer le souci

méthodologique qu’il a dans ce dossier qui relève plus souvent du

ressenti depuis le début.

Concernant le dispositif « Devoirs

faits ». Sur ce dossier encore, pour l’Unsa Education, on s’arrête au

milieu du gué. La mesure peut être bénéfique pour ceux qui en ont le

plus besoin mais on élude le chantier du temps des enfants, la longueur

des journées mais aussi la formation de ceux qui vont « apprendre à

apprendre » à nos élèves. Cela est mis en place à la dernière minute

dans les établissements et l’offre ne sera pas toujours à la hauteur de

l’enjeu, ni égale sur le territoire parisien. Encore un casse-tête

organisationnel dans l’urgence, alors que cela pourrait se mettre en

place correctement sans précipitation…

Enfin, concernant le secteur

multi-collège, l’Unsa-Education souhaite que l’on fasse une pause,

notamment en ce qui concerne la montée alternée entre le collège

Coysevox et le collège Hector Berlioz, classé en Réseau d’éducation

prioritaire. Il ne faudrait pas fragiliser trop vite le collège Coysevox

qui a vu ses effectifs diminuer en 6ème. D’autre part un certain nombre

d’élèves ( une division) inscrits en 4ème au collège Coysevox, ne se

sont pas inscrits au collège Berlioz. La répartition des divisions se

faisant entre les deux établissements. Il faut laisser du temps aux

personnels pour mettre en place un travail construit, notamment au

collège Coysevox avec 9 divisions de 6ème. Un niveau qui exige une

attention toute particulière…

 

CDEN du 09 novembre 2017

 

Déclaration liminaire de l’Unsa-Education.

Au vu de l’actualité sur les violences.

faites aux femmes, l’Unsa Education tenait à réaffirmer que l’école a

une obligation légale en matière d’éducation à l’égalité, de lutte

contre les stéréotypes et le sexisme. Elle réclame donc, une nouvelle

fois, la généralisation de l’éducation à la sexualité, levier essentiel

de la construction des jeunes en tant que citoyens responsables.

L’éducation à l’égalité doit commence dés le plus jeune âge, les

stéréotypes sexistes se mettent en place très tôt dans la vie.

Pour l’Unsa-Education, il est plus que temps que les pouvoirs

politiques organisent et se donnent les moyens d’une offensive contre

les violences et pour l’égalité. L’académie de Paris pourrait renforcer

ses efforts en la matière.

L’Unsa-Education appelle également les personnels à soutenir la

pétition soutenant l’appel pour un plan d’urgence contre les violences

sexuelles.

L’Unsa- Education souhaite un point sur l’évaluation des rythmes

scolaires modifiés en 2013. Et plus particulièrement sur celle annoncée

l’an dernier par le rectorat de Paris et dont nous n’avons plus entendu

parlée. Le Se-Unsa Paris a lancé une enquête qui comptabilise près de

400 réponses en moins de Trois semaines. Avant d’en présenter les axes

lors d’un prochain CDEN, cela montre très clairement le besoin de

débattre des professionnels de l’Education nationale. Il nous semble que

notre employeur doit accéder à cette demande et montrer le souci

méthodologique qu’il a dans ce dossier qui relève plus souvent du

ressenti depuis le début.

Concernant le dispositif « Devoirs

faits ». Sur ce dossier encore, pour l’Unsa Education, on s’arrête au

milieu du gué. La mesure peut être bénéfique pour ceux qui en ont le

plus besoin mais on élude le chantier du temps des enfants, la longueur

des journées mais aussi la formation de ceux qui vont « apprendre à

apprendre » à nos élèves. Cela est mis en place à la dernière minute

dans les établissements et l’offre ne sera pas toujours à la hauteur de

l’enjeu, ni égale sur le territoire parisien. Encore un casse-tête

organisationnel dans l’urgence, alors que cela pourrait se mettre en

place correctement sans précipitation…

Enfin, concernant le secteur

multi-collège, l’Unsa-Education souhaite que l’on fasse une pause,

notamment en ce qui concerne la montée alternée entre le collège

Coysevox et le collège Hector Berlioz, classé en Réseau d’éducation

prioritaire. Il ne faudrait pas fragiliser trop vite le collège Coysevox

qui a vu ses effectifs diminuer en 6ème. D’autre part un certain nombre

d’élèves ( une division) inscrits en 4ème au collège Coysevox, ne se

sont pas inscrits au collège Berlioz. La répartition des divisions se

faisant entre les deux établissements. Il faut laisser du temps aux

personnels pour mettre en place un travail construit, notamment au

collège Coysevox avec 9 divisions de 6ème. Un niveau qui exige une

attention toute particulière…