La crise sanitaire, la perte de la compétence de la Région sur la carte des formations de l’apprentissage, l’absence de la DAFPIC chef de service pilote pour le Rectorat a cruellement limité le travail sur ce dossier de longue haleine crucial pour l’enseignement professionnel.
Néanmoins dès sa déclaration liminaire au CTA de ce 10 décembre l’UNSA Education a réclamé ‘l’évolution du dialogue social et en particulier du Groupe de Travail Carte des Formations,
actuellement simple information sans documents préalable suivi d’un temps d’échange basé sur des cas particuliers et des positions de principe. Alors que sur un sujet aussi crucial dans ces enjeux, sur l’équité territoriale comme professionnelle pour l’avenir de nos élèves, la formule qui nous est proposé manque singulièrement de dialogue et d’ambition.’
L’UNSA Education a également réclamé une réflexion sur l’implantation et les domaines des CAP dans notre académie, débouché d’étude indispensable à nos publics fragiles, souvent socialement défavorisés et sans possibilité de se déplacer. Cette réflexion a été trop longtemps évincée par l’élévation du niveau de qualification voulue par le ministère. Cette concertation acceptée par La Rectrice sera l’occasion de réfléchir autour des dispositifs à préconiser, nécessaires pour la poursuite d’étude de nos élèves, en particulier lorsque le Bac Pro associé est présent dans le même établissement ou tout au moins la même ville.
Notre fédération a également réclamé un bilan complet incluant les ressources humaines de l’évolution des structures induite par la diminution des effectifs en bac pro GA. La crise sanitaire a entraîné des retards sur le calendrier prévu. Par conséquent les établissements et leurs personnels disposent donc de davantage de temps pour proposer des évolutions de leur carte des formations. Nous avons souhaité que ce temps soit mis à profit dans le respect des élèves mais aussi de ses personnels trop malmenés en particulier dans ces disciplines.
