CAEN Dijon 3 mai 24 : lycées, voie professionnelle, choc des savoirs

Le CAEN de l’académie de Dijon s’est tenu en repli le vendredi 3 mai. Cette instance permet notamment des échanges avec la région représentée par la vice-présidente chargée des lycées Océane Charret, l’université de Bourgogne, les fédérations de parents d’élèves et des représentants de la préfecture (ces derniers sont rarement présents) et le rectorat. Cette instance est donc un temps privilégié pour traiter de questions sur les lycées (Education nationale, agriculture).

Le CAEN de l’académie de Dijon s’est tenu en repli le vendredi 3 mai. Cette instance permet notamment des échanges avec la région représentée par la vice-présidente chargée des lycées, Océane Charret, l’université de Bourgogne, les fédérations de parents d’élèves et des représentants de la préfecture (ces derniers sont rarement présents). Cette instance est donc un temps privilégié pour traiter de questions sur les lycées (Education nationale, agriculture).

Vous trouverez ici la déclaration préalable de l’UNSA Education où les points suivants ont été abordés. La vice-présidente de région a bien voulu répondre à nos interpellations.

Annulation de crédits heures supplémentaires

préparation de la rentrée 2024 dans les lycées, réforme de la voie professionnelle

Opposition au choc des savoirs et à ses différentes mesures : groupes de niveaux en collège, place redonnée au DNB (Brevet des collèges) et mise en place d’une classe « prépa lycée », réforme de la formation initiale des enseignants dès 2025.

Points Région : la convention cadre objectifs et moyens et la loi 3DS, volonté de la Région de participer à la mise en place de l’accord-cadre ministériel sur le déploiement du télétravail en EPLE, fermeture-transfert du lycée agricole d’Etang sur Arroux

Factures de fluides pour les personnels logés pour nécessité absolue de service (NAS)

Nos revendications pour une journée d’action intersyndicale le samedi 25 mai.

En séance

Réponses aux déclarations préalables :

La vice-présidente de la région souhaite rompre avec certains « fantasmes » sur la fermeture des lycées. Il y a un vrai enjeu patrimonial. La fermeture de lycées n’est pas dans les mandats des élus de la Région. Le choix qui guide la région c’est l’aménagement du territoire pour optimiser. La vice-présidente indique que c’est une forme de courage de prendre ces décisions, afin de faire attention à l’argent public.

Concernant la fermeture et le déplacement du lycée agricole d’Etang sur Arroux

La rentrée 2024 aura bien lieu sur le site actuel. Il y a un manque d’élèves dans cette structure et une baisse d’intérêt pour cette formation malgré des besoins dans cette filière. Des fragilités d’ordre pédagogique ainsi qu’un manque d’enseignants sont également constatés.

Les formations vont rester sur un territoire proche, en Saône et Loire prenant en compte la mobilité des élèves de Côte d’or et de Saône et Loire.

Restructuration des lycées

Il n’y a pas de fermeture prévue à Mâcon. Seule la restauration est partagée. L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite entre les lycées Dumaine et Cassin est en train d’être traitée.

Factures de fluides astronomiques à payer par les personnels de l’Education nationale logés (NAS)

La région a bien conscience de la situation La région va prendre en compte l’inflation. Les personnels vont recevoir un courrier. (Cela concerne uniquement les lycées, les collèges sont gérés par les départements).

Choc des savoirs

L’UNSA Education avec ses représentants est intervenue en séance pour redire l’opposition à la mise en place des groupes de niveaux en collège et faire un rappel au texte :

Le texte ne parle pas de groupes de niveaux mais bien des groupes (voir notre déclaration préalable). L’UNSA éducation a rappelé que l’organisation des classes est de la compétence du CA (conseil d’administration) de l’établissement. L’UNSA Education a dénoncé les annonces faites par le 1er ministre : instruction civique, théâtre, il n’y a pas de moyens, ce ne sont que des paroles !

Prépa pro seconde « phase expérimentale »

Cela représenterait 79 classes. Pour tous ceux qui n’ont pas eu le DNB.

L’UNSA éducation a demandé des précisions et redit son inquiétude face à la classe « prépa -métiers » en lycée où seraient orientés les élèves n’ayant pas obtenu le DNB s’ils souhaitent aller en seconde générale, technologique ou professionnelle ? A la rentrée 2025, il faudrait l’ouverture de près de 79 dispositifs. Avec quels moyens ? avec quelles équipes pédagogiques ? Quel avenir pour ces élèves ? Malgré toute la bonne volonté des IPR présentant le dispositif, l’UNSA Education doute du bien fondé et de l’intérêt pour les élèves.

Carte des formations, pôles de compétences, nouveaux métiers.

L’UNSA Education a posé un grand nombre de questions. Les réponses sont restées générales. Elles ont été apportées par la vice-présidente pour la Région et

Pôles de compétences

Quels seront les critères d’évaluation pour connaitre priorité d’une ouverture de formation ?  Réponse : Ce seront les mêmes critères que ceux de la lettre de cadrage. Le DRAPFIC a rappelé les règles générales pour la carte des formations.

Quel financement des plateaux techniques ? Comment les établissements rembourseront les établissements par la suite ? Réponse : La région essaie d’être cohérente par rapport aux investissements (11 Millions/an en Bourgogne Franche-Comté). Elle souhaite accompagner la vision régionale et avoir de vrais pôles de compétences géographiques.

Comment une formation sous statut scolaire peut être financée quand une mise à jour perpétuel des plateaux techniques est nécessaire ? Comment on met à jour la formation des enseignants sur les évolutions techniques ? Réponse : Il faut rassurer les enseignants…

Formation complémentaire sur les nouveaux métiers

Qu’est-ce qu’un nouveau métier ? La Formation à distance est impossible… Réponse : Nous sommes plus sur la transformation des métiers que sur des nouveaux métiers, avec des colorations. La région n’a pas à rougir de l’offre de formation en BFC.