Bilan Ecole inclusive : l’UNSA-Education dénonce les GT, dont nous étions demandeurs, qui n’ont rien apporté

Au CTA parisien du 12 octobre 2021 : aucunes pistes de travail évoquées les années précédentes n’ont été envisagées.

Le problème criant est celui du recrutement des AESH… Le problème de leur salaire ne doit pas empêcher de trouver d’autres manières de recruter, pourquoi pas via un travail interministériel, recrutement en université etc… car finalement, quels sont les canaux de recrutement utilisés ? Uniquement le bouche à oreille et le site de l’académie ? Cette branche de l’école inclusive ne peut pas se payer de mots et d’autosatisfaction quand les chiffres montrent qu’on n’a pas pris la bonne direction. 

Le recrutement et le non remplacement des enseignants spécialisés et des enseignants référents pose problème également : dans une ULIS, les élèves d’une collègue en stage CAPPEI sont renvoyés chez eux, car lorsque la professeure part en formation pour 3 semaines, personne n’est nommé sur son complément. Est-ce bien aux élèves de pâtir de cette mauvaise gestion des personnels ? Ailleurs, c’est un AESH qui fait office de coordonnateur d’ULIS en collège depuis septembre car la coordonnatrice est en arrêt. Il fait office de, tant bien que mal, mais pour combien de temps ? Et sans la rémunération qui va avec bien sûr.

La réponse de l’Académie à nos questions concernant l’école inclusive n’est pas satisfaisante. Pour l’UNSA-Education, l’école inclusive ne doit pas se contenter de faire de la gestion des AESH et des élèves en situation de handicap.