Bilan des détachements, Montpellier, académie frileuse et peu accompagnante.

La mobilité professionnelle recule dans notre académie. D'un côté les paroles des cadres du ministère sur la mobilité, son intérêt pour des carrières réussies et l'épanouissement des personnels. De l'autre la triste réalité des refus prononcés par le rectorat. Des paroles aux actes, au rectorat c'est le grand écart !

Le Comité technique académique du 30 novembre 2021 étudiait le bilan des lignes directrices de gestion carrière.

Une nouvelle fois, seule l’UNSA Education a plaidé pour une politique plus volontariste en matière de détachement. Le constat est sans appel : 80 demandes de personnels issus d’autres corps (PE, PLP, autre fonction publique) voulant rejoindre le second degré et seulement 24 personnes retenues : la majorité est refusée. D’un autre côté, 45 personnels du second degré ont souhaité rejoindre d’autres fonctions : tous ont été acceptés !

On voit bien qu’il y a un problème d’acceptation de la mobilité au rectorat de Montpellier. Pour l’UNSA Education c’est inacceptable car dans le même temps 345 postes sont vacants à l’issue du mouvement. Par ailleurs les 45 sortants ont bel et bien libéré un poste.

Pour être candidat, il y a des conditions de diplôme, elles étaient remplies. Par ailleurs, c’est au rectorat de mettre en œuvre les compléments de formation nécessaires et d’accompagner les personnels en détachement. Nos collègues veulent pouvoir exercer plusieurs métiers au cours de leur carrière, le rectorat doit changer son regard sur ce sujet.