Audience avec Mme la Rectrice de Dijon le 17 09 2019

Les sujets d’actualité et les points à éclaircir pour cette rentrée scolaire ne manquant pas dans notre académie, nous avons demandé une audience auprès de la nouvelle Rectrice, Madame Nathalie Albert-Moretti. A cette audience étaient également présents Mme Chazal, Secrétaire générale et M. Jean-Christophe Duflanc, Directeur de cabinet. Nous avons été reçus près de deux heures.

La délégation UNSA Education était composée de Eliana Capsir et Yannick Salles pour A et I, administration et intendance, de Yannick Plumet pour le SE-Unsa, syndicat des enseignants, Laurent Girard pour le SN2D, syndicat des directeurs de formation, Agnès Fleury et Bruno Guého, secrétaires académique et régional pour l’UNSA Education.

Vous trouverez ci-dessous les thèmes abordés lors de cet entretien :

Réforme

territoriale :

Les compétences de la rectrice

L’impact sur les agents du rectorat

Logiciel OPALE et évolutions du rôle des gestionnaires

AESH et PIAL

Réforme du lycée

Universités

Parcourssup

Avenir du CFA de l’Éducation Nationale

Carte cible des agents de laboratoire

Classes relais

Démantèlement de Jeunesse et Sports

École inclusive

Collège Bienvenu Martin à Auxerre

 

Quelles répartitions, quelles responsabilités sont prévues entre le Recteur de Besançon et la Rectrice de Dijon ?

Un Recteur de région a été nommé en cette rentrée, il est basé à Besançon, nous avons donc demandé à la Rectrice quelle serait la nouvelle organisation de cette « académie élargie » et quelles seraient les compétences et prérogatives de chacun.

Pour cette année, l’organisation reste identique, c’est un peu précoce comme question puisque les premières rencontres et groupes de travail avec le Recteur de région ne sont prévues qu’à partir de cette semaine. L’avenir n’est pas connu. Comme auparavant, chaque Recteur de l’académie aura son propre dialogue de gestion avec le ministère, chaque académie sera reçue. Pour la DAF (direction des affaires financières), les recteurs académiques restent responsables de leurs BOP liés aux programmes scolaires. Cela ne correspond pas totalement à ce que nous avait dit le recteur de région académique.

La Rectrice précise qu’on ne parle plus de fusion. Elle indique se soucier d’une répartition équilibrée des services entre les deux académies. Elle souhaite donner du sens à sa mission et veiller à l’équilibre. Elle insiste sur le fait que si elle a été nommée, c’est que sa fonction a encore une vraie utilité.

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Personnels administration et intendance du rectorat et de l’académie

Sur la réforme territoriale et l’impact sur les services :

Après avoir exprimé notre regret quant à l’absence de concertation, pourtant appelée de ses vœux par le ministre, au cours du premier semestre 2019 dans le cadre de l’élaboration du projet de ce qui était à l’époque une fusion, et rappelé que, comme l’indiquait en juillet la précédente rectrice, ce projet avait été rejeté par le ministère parce que le site de Dijon était trop désavantagé, nous demandons des précisions sur le déroulement prévu des opérations de rapprochement, et notamment l’organisation des ateliers coopératifs évoqués lors des derniers CT et CHS.

La Rectrice nous informe qu’elle n’a pas encore évoqué dans le détail la réorganisation territoriale avec le Recteur de région, mais qu’un comité régional se tiendra le lendemain de cette audience (ndr : donc mercredi 18/09/2019). Elle affirme toutefois qu’elle entend pouvoir exercer ses fonctions, et donc conserver les équipes sur le site de Dijon, pour toutes les missions régionales, interacadémiques ou académiques.

La Secrétaire générale rappelle ensuite les grands principes, à savoir la création de services régionaux, d’autres interacadémiques et certains demeurant académiques, mais qu’en l’absence de texte de cadrage (les décrets sont attendus pour novembre 2019), il est prématuré d’entrer davantage dans le détail d’une réorganisation qui doit prendre effet à compter du 1er janvier 2020, et non le 1er janvier 2020.

La Secrétaire générale précise ensuite que les cadres seront tout d’abord formés aux attendus de la réorganisation (meilleure qualité de service pour l’usager, meilleures conditions de travail pour les agents) et que dans un second temps, les gestionnaires seront réunis afin d’évoquer l’expertise métier et les éventuelles optimisations et partages de bonnes pratiques que la réorganisation territoriale facilitera. Sur ce point, nous demandons si ces réunions seront menées par les supérieurs hiérarchiques, au risque que la parole des agents soit diluée au profit de la volonté du cadre. La Secrétaire générale indique que ces ateliers coopératifs seront menés par un tiers, le directeur de cabinet précisant que Besançon travaille avec un universitaire spécialisé dans l’accompagnement et la conduite du changement.

Conclusion : la rectrice semble optimiste quant à l’impact de la réorganisation territoriale, mais l’accompagnement individuel, la formation en cas de mobilité fonctionnelle et le bien-être des personnels ne sont pas évoqués. Nous serons vigilants sur toutes ces problématiques.

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Un point a été abordé concernant la réforme du système financier et comptable des EPLE

(par la mise en place des progiciel OPALE ET OPERA) qui impactera le métier de gestionnaire dans les EPLE.

Un point a été abordé concernant la réforme du système financier et comptable des EPLE (par la mise en place des progiciel OPALE ET OPERA) qui impactera le métier de gestionnaire dans les EPLE.

Les propos tenus ont été basés sur le rapport rédigé en janvier 2018 par l’Inspection Générale de l’Administration de L’Education Nationale et de la Recherche intitulé « Les problèmes de recrutement et de la formation dans les filières financières et comptables et ce tant dans les EPLE que dans les universités ».




De nombreuses questions sont abordées dans ce rapport dont la lecture donne une vision réaliste de l’avenir des métiers de gestionnaires et de comptables.

Concernant la fonction du gestionnaire d’EPLE, le rapport observe une évolution du positionnement des intéressés et du périmètre de leur action. Ce rétrécissement du contenu des fonctions de gestionnaire (évoqué dans le rapport IGAENR n° 2016-071) se produit sous l’effet de plusieurs mouvements :

l’action des collectivités territoriales qui, dans un contexte budgétaire contraint, reprennent en gestion directe des missions ou des postes de charges qui relèvent de leurs responsabilité




Certaines collectivités locales élargissent leur champ d’intervention en agissant de la même façon dans d’autres domaines comme celui de la restauration où elles peuvent sous-traiter à une société privée ou mettre en place une cuisine centrale.




Ces évolutions, qui ont pris de l’importance assez récemment, entraînent des effets directs comme la réduction importante du budget à gérer par les EPLE et le fléchage des crédits qui leur restent.

 

La future application OPALE génère des inquiétudes car aura des impacts sur l’organisation et les tâches effectuées en EPLE. En effet, à terme le projet de nouveau logiciel de gestion (OPALE qui va remplacer GFC d’ici quelques mois) va déplacer, pour la sécurisation des opérations, une partie des tâches de l’ordonnateur vers le comptable (dématérialisation, service facturier, etc…).

Toutes ces évolutions aboutissant à cette analyse : « Dans ce contexte, la gestion budgétaire, qui représentait une part importante de la mission du gestionnaire, pourrait se réduire de manière assez considérable ». C’est dans cette perspective qu’il faudra repenser le métier d’adjoint gestionnaire dans les EPLE.

La délégation souhaitait savoir si le Rectorat a déjà pensé à quelques pistes de réflexions dans ce sens pour rassurer les collègues.

Madame la Secrétaire générale précise que dans l’académie de Dijon, les conseils départementaux et le conseil régional n’ont pour l’heure pas engagé d’actions qui déposséderaient les EPLE de leur autonomie (pas de centrale de restauration, centrales d’achat en nombre limitées…) et le rôle des adjoints gestionnaires et des secrétariats d’intendance demeure donc très important au sein des établissements. Elle s’est par ailleurs engagée à communiquer aux organisations syndicales un calendrier de la mise en œuvre de la réforme dès que celui-ci aura été transmis par la DAF. Elle a assuré que le ministère mènera une réflexion sur les possibles évolutions du métier de gestionnaire avec plusieurs options. L’idée étant de rendre attractif les postes de l’univers administration scolaire et universitaire.

Suite aux déclarations de certains présidents de collectivité, Mme la Rectrice a également rassuré la délégation sur le maintien des adjoints gestionnaires des EPLE dans la fonction publique d’Etat.

(Communiqué de presse A&I sur la modernisation de la fonction financière : https://www.aeti-unsa.org/mf-au-carre-mf-au-tapis/)

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AESH et PIAL

A partir de situation concrète, nous avons attiré l’attention des services sur les disparités d’emploi du temps et de rémunération des AESH, d’un département à l’autre, et même au sein d’un même département entre deux établissements. Nous obtenons quelques garanties :

1. Les contrats devraient donc tous tendres vers un 60% dans notre académie

2. Nous devrions obtenir un GT sur la gestion des AESH et PIAL

3. Travail hebdomadaire : Nous avons expliqué que pour un même contrat (à 57%), le temps de présence demandé aux AESH pouvait changer d’un établissement à un autre. Nous avons insisté sur la nécessité de « cadrage » des horaires. Visiblement nous devrions avoir cela assez rapidement

Vous êtes AESH, n’hésitez pas à contacter votre section locale du SE-UNSA : 21@se-unsa.org ; 58@se-unsa.org ; 71@se-unsa.org ; 89@se-unsa.org

 

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Réforme du lycée

Nos témoignages du terrain en fonction des établissements sont soit positifs, soit négatifs, nous avons demandé à la Rectrice quel était le bilan de cette rentrée (moyens suffisants, taux de satisfaction pour les choix d’option, dédoublements groupes suffisants ?)

Les chefs d’établissements avaient bien anticipé la rentrée, les emplois du temps ont été mis en place en temps et en heures. La crainte repose surtout sur la rentrée 2020 où il faudra gérer la mise en place de la réforme sur deux niveaux, seconde et terminale.

Le SE-Unsa évoque certains lycées où les classes de seconde à 25 élèves permettent une mise en place de la réforme profitable, ce qui n’est pas le cas dans tous les établissements.

Nous rappelons à la Rectrice que l’UNSA Education et le SE-Unsa sont favorables à cette réforme mais que nous serons vigilants et exigeants par rapport à la réalité qui existe sur le terrain.

Mme Chazal, la Secrétaire générale alerte sur la baisse des effectifs dans le second degré et car il y a une fuite d’élèves vers l’apprentissage.

La question du contrôle continu reste en suspens, tout n’étant pas encore arrêté.

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Parcours sup :

Pour les BTS, le SN2D alerte : avec Parcourssup, les élèves de bac pro n’ont pas assez de places réservées dans l’académie, les BTS qui auraient dû être complets ne le sont pas, par le jeu de l’application qui n’est pas programmée pour cela. Le rectorat essayera de quantifier afin de réajuster. Une étude sera faite pour regarder si la barre n’a pas été mise trop haute et de trouver un équilibre.

Mme Chazal précise que les taux de satisfaction de Parcourssup sont supérieurs à l’année précédente.

Les chiffres ne nous ont pas été communiqués. 

Le lien entre la réforme du lycée et parcours sup nous a permis d’évoquer la continuité nécessaire entre le lycée et l’enseignement supérieur.

 La réponse donnée tourne autour de la construction du parcours de chacun. Dans les universités, les UFR commencent à prendre en compte des profils plus diversifiés.

La Rectrice nous informe du développement du dispositif AGIL (Approche Globale de l’Intégration en Licence) qui est un projet de l’Université de Bourgogne pour les OUI-SI. Un accompagnement des élèves lors de leur arrivée sur une filière où ils n’auraient pas les prérequis nécessaires.

Il est évoqué l’importance d’un vrai travail d’orientation dès la seconde. Nous rappelons la formation nécessaire des enseignants, notamment des professeurs principaux à l’orientation. Nous suggérons de vraies liaisons, une amélioration des temps d’information entre lycées et universités. Mme Chazal nous indique que cela existe déjà. Nous en demandons une généralisation.

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Universités

Un service inter- académies existe déjà entre les universités de Dijon et Besançon.

Nationalement, 7 recteurs ont été délégués à l’enseignement supérieur, mais ce n’est pas le cas dans notre région. Un délégué à l’enseignement supérieur est rattaché au recteur de région académique à Besançon.

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Avenir du CFA de l’Éducation Nationale.

Est-ce qu’un rapprochement entre les CFA et le GRETA est prévu ? Il n’y pas de suppression prévue à ce jour. Le GIPFLTV va être réorganisé car il va faire partie des services régionaux. L’objectif reste sur la poursuite de ce qui est en place pas de fusion à ce jour.

 

Le SN2D évoque des situations inquiétantes quant à l’accueil des DDFPT (directeurs aux formations professionnelles et technologiques) dans les équipes de direction. Une des situations a conduit à la démission d’un DDFPT. Mme Chazal nous assure que malgré la démission de ce personnel de son poste, il continuera à être sur la liste d’aptitude des DDFPT.

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Carte cibles des agents de laboratoires en collèges.

A la demande de notre syndicat ITRBFBIO nous interrogeons l’administration sur la carte cible des agents de laboratoire. Il n’y a pas de carte scolaire des agents de laboratoire prévue dans l’immédiat. C’est lors des départs en retraite que seront revues les implantations de postes, en fonction de la nécessité (plutôt dans les gros collèges et en lycées). Un groupe de travail aura lieu en janvier pour la carte cible.

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Jeunesse et sports

Nous lisons un communiqué construit avec les personnels concernés.

« Une délégation de la Direction régionale a été reçue le 15/07/2019 par le préfet de région en intersyndicale (UNSA, FSU) : les risques psychosociaux ont été évoqués.

Il n’y a rien de pire pour des agents que de ne pas connaitre leur avenir

De nombreuses questions, pas de réponse :

Que veut dire « allègement des missions » est-ce une façon élégante de dire qu’au final il y aura moins de personnel ? (Circulaire du 12 juin 2019 du Premier ministre)

Calendrier ?

Avenir des missions, éducation non formelle ou populaire : animation, information Jeunesse (BIJE), service civique, maillage associatif, mobilité internationale…

Les statuts des personnels sont remis en cause : conseillers techniques, prof de sport… dans et hors Education Nationale…

Tout semble orienté vers le SNU, les agents sont ouverts au dialogue et à une évolution de leurs missions mais l’image que véhicule actuellement le SNU, sportif et cocardier par rapport au champ de compétence de jeunesse et sports et même de l’EN en général. »

La Rectrice prend note de nos remarques et précise que les arbitrages ne sont pas rendus. Une concertation avec le préfet de région est en cours.

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Classe relais

Le décret n° 2019-909 du 30 août 2019 donne la faculté pour l’autorité académique d’inscrire dans une classe relais un élève ayant fait l’objet d’une exclusion définitive d’un établissement scolaire du second degré. C’est une charge supplémentaire qui va peser sur ces dispositifs, déjà en difficulté faute de moyens. Un coup de pouce en direction des classes relais est-il envisagé ?

 

Réponse de la rectrice : un point de situation doit déjà être fait notamment sur la cohabitation au sein d’une même structure de publics avec des profils différents.

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École Inclusive

Avec la loi de l’école de la confiance, la loi sur le handicap, la généralisation des inclusions devient la norme. Nous rappelons que le SE-Unsa est favorable à l’école inclusive mais nous demandons des garanties et une formation des enseignants dans les écoles et établissements où des ULIS et autres structures spécialisées existent. Nous demandons que les départs en formations CAPPEI puissent être plus nombreux. Nous demandons également une formation initiale et continue plus conséquente. Nous jugeons la formation des équipes de collèges et lycées insuffisantes.

Mme Chazal valide le fait que les moyens pour la formation continue ne sont pas suffisants.

Mme la Rectrice évoque la possibilité pour les équipes de demander des stages internes à l’établissement : une formation d’initiative locale. Dans ce cas-là, le/les formateurs peuvent être des personnels appartenant à l’établissement. La demande doit être faite par le chef d’établissement.

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Collège Bienvenu Martin à Auxerre

Nous dénonçons tout le processus qui va aboutir à la fermeture définitive de l’établissement. Nous posons la question de la REP ?

La Rectrice tente de nous faire comprendre le choix budgétaire du département. Sur la REP, une attention particulière sera apportée notamment vis-à-vis des écoles du secteur qui se retrouvent « orphelines ».

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Les sujets d’actualité et les points à éclaircir pour cette rentrée scolaire ne manquant pas dans notre académie, nous avons demandé une audience auprès de la nouvelle Rectrice, Madame Nathalie Albert-Moretti. A cette audience étaient également présents Mme Chazal, Secrétaire générale et M. Jean-Christophe Duflanc, Directeur de cabinet. Nous avons été reçus près de deux heures.

La délégation UNSA Education était composée de Eliana Capsir et Yannick Salles pour A et I, administration et intendance, de Yannick Plumet pour le SE-Unsa, syndicat des enseignants, Laurent Girard pour le SN2D, syndicat des directeurs de formation, Agnès Fleury et Bruno Guého, secrétaires académique et régional pour l’UNSA Education.

Vous trouverez ci-dessous les thèmes abordés lors de cet entretien :

Réforme

territoriale :

Les compétences de la rectrice

L’impact sur les agents du rectorat

Logiciel OPALE et évolutions du rôle des gestionnaires

AESH et PIAL

Réforme du lycée

Universités

Parcourssup

Avenir du CFA de l’Éducation Nationale

Carte cible des agents de laboratoire

Classes relais

Démantèlement de Jeunesse et Sports

École inclusive

Collège Bienvenu Martin à Auxerre

 

Quelles répartitions, quelles responsabilités sont prévues entre le Recteur de Besançon et la Rectrice de Dijon ?

Un Recteur de région a été nommé en cette rentrée, il est basé à Besançon, nous avons donc demandé à la Rectrice quelle serait la nouvelle organisation de cette « académie élargie » et quelles seraient les compétences et prérogatives de chacun.

Pour cette année, l’organisation reste identique, c’est un peu précoce comme question puisque les premières rencontres et groupes de travail avec le Recteur de région ne sont prévues qu’à partir de cette semaine. L’avenir n’est pas connu. Comme auparavant, chaque Recteur de l’académie aura son propre dialogue de gestion avec le ministère, chaque académie sera reçue. Pour la DAF (direction des affaires financières), les recteurs académiques restent responsables de leurs BOP liés aux programmes scolaires. Cela ne correspond pas totalement à ce que nous avait dit le recteur de région académique.

La Rectrice précise qu’on ne parle plus de fusion. Elle indique se soucier d’une répartition équilibrée des services entre les deux académies. Elle souhaite donner du sens à sa mission et veiller à l’équilibre. Elle insiste sur le fait que si elle a été nommée, c’est que sa fonction a encore une vraie utilité.

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Personnels administration et intendance du rectorat et de l’académie

Sur la réforme territoriale et l’impact sur les services :

Après avoir exprimé notre regret quant à l’absence de concertation, pourtant appelée de ses vœux par le ministre, au cours du premier semestre 2019 dans le cadre de l’élaboration du projet de ce qui était à l’époque une fusion, et rappelé que, comme l’indiquait en juillet la précédente rectrice, ce projet avait été rejeté par le ministère parce que le site de Dijon était trop désavantagé, nous demandons des précisions sur le déroulement prévu des opérations de rapprochement, et notamment l’organisation des ateliers coopératifs évoqués lors des derniers CT et CHS.

La Rectrice nous informe qu’elle n’a pas encore évoqué dans le détail la réorganisation territoriale avec le Recteur de région, mais qu’un comité régional se tiendra le lendemain de cette audience (ndr : donc mercredi 18/09/2019). Elle affirme toutefois qu’elle entend pouvoir exercer ses fonctions, et donc conserver les équipes sur le site de Dijon, pour toutes les missions régionales, interacadémiques ou académiques.

La Secrétaire générale rappelle ensuite les grands principes, à savoir la création de services régionaux, d’autres interacadémiques et certains demeurant académiques, mais qu’en l’absence de texte de cadrage (les décrets sont attendus pour novembre 2019), il est prématuré d’entrer davantage dans le détail d’une réorganisation qui doit prendre effet à compter du 1er janvier 2020, et non le 1er janvier 2020.

La Secrétaire générale précise ensuite que les cadres seront tout d’abord formés aux attendus de la réorganisation (meilleure qualité de service pour l’usager, meilleures conditions de travail pour les agents) et que dans un second temps, les gestionnaires seront réunis afin d’évoquer l’expertise métier et les éventuelles optimisations et partages de bonnes pratiques que la réorganisation territoriale facilitera. Sur ce point, nous demandons si ces réunions seront menées par les supérieurs hiérarchiques, au risque que la parole des agents soit diluée au profit de la volonté du cadre. La Secrétaire générale indique que ces ateliers coopératifs seront menés par un tiers, le directeur de cabinet précisant que Besançon travaille avec un universitaire spécialisé dans l’accompagnement et la conduite du changement.

Conclusion : la rectrice semble optimiste quant à l’impact de la réorganisation territoriale, mais l’accompagnement individuel, la formation en cas de mobilité fonctionnelle et le bien-être des personnels ne sont pas évoqués. Nous serons vigilants sur toutes ces problématiques.

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Un point a été abordé concernant la réforme du système financier et comptable des EPLE

(par la mise en place des progiciel OPALE ET OPERA) qui impactera le métier de gestionnaire dans les EPLE.

Un point a été abordé concernant la réforme du système financier et comptable des EPLE (par la mise en place des progiciel OPALE ET OPERA) qui impactera le métier de gestionnaire dans les EPLE.

Les propos tenus ont été basés sur le rapport rédigé en janvier 2018 par l’Inspection Générale de l’Administration de L’Education Nationale et de la Recherche intitulé « Les problèmes de recrutement et de la formation dans les filières financières et comptables et ce tant dans les EPLE que dans les universités ».




De nombreuses questions sont abordées dans ce rapport dont la lecture donne une vision réaliste de l’avenir des métiers de gestionnaires et de comptables.

Concernant la fonction du gestionnaire d’EPLE, le rapport observe une évolution du positionnement des intéressés et du périmètre de leur action. Ce rétrécissement du contenu des fonctions de gestionnaire (évoqué dans le rapport IGAENR n° 2016-071) se produit sous l’effet de plusieurs mouvements :

l’action des collectivités territoriales qui, dans un contexte budgétaire contraint, reprennent en gestion directe des missions ou des postes de charges qui relèvent de leurs responsabilité




Certaines collectivités locales élargissent leur champ d’intervention en agissant de la même façon dans d’autres domaines comme celui de la restauration où elles peuvent sous-traiter à une société privée ou mettre en place une cuisine centrale.




Ces évolutions, qui ont pris de l’importance assez récemment, entraînent des effets directs comme la réduction importante du budget à gérer par les EPLE et le fléchage des crédits qui leur restent.

 

La future application OPALE génère des inquiétudes car aura des impacts sur l’organisation et les tâches effectuées en EPLE. En effet, à terme le projet de nouveau logiciel de gestion (OPALE qui va remplacer GFC d’ici quelques mois) va déplacer, pour la sécurisation des opérations, une partie des tâches de l’ordonnateur vers le comptable (dématérialisation, service facturier, etc…).

Toutes ces évolutions aboutissant à cette analyse : « Dans ce contexte, la gestion budgétaire, qui représentait une part importante de la mission du gestionnaire, pourrait se réduire de manière assez considérable ». C’est dans cette perspective qu’il faudra repenser le métier d’adjoint gestionnaire dans les EPLE.

La délégation souhaitait savoir si le Rectorat a déjà pensé à quelques pistes de réflexions dans ce sens pour rassurer les collègues.

Madame la Secrétaire générale précise que dans l’académie de Dijon, les conseils départementaux et le conseil régional n’ont pour l’heure pas engagé d’actions qui déposséderaient les EPLE de leur autonomie (pas de centrale de restauration, centrales d’achat en nombre limitées…) et le rôle des adjoints gestionnaires et des secrétariats d’intendance demeure donc très important au sein des établissements. Elle s’est par ailleurs engagée à communiquer aux organisations syndicales un calendrier de la mise en œuvre de la réforme dès que celui-ci aura été transmis par la DAF. Elle a assuré que le ministère mènera une réflexion sur les possibles évolutions du métier de gestionnaire avec plusieurs options. L’idée étant de rendre attractif les postes de l’univers administration scolaire et universitaire.

Suite aux déclarations de certains présidents de collectivité, Mme la Rectrice a également rassuré la délégation sur le maintien des adjoints gestionnaires des EPLE dans la fonction publique d’Etat.

(Communiqué de presse A&I sur la modernisation de la fonction financière : https://www.aeti-unsa.org/mf-au-carre-mf-au-tapis/)

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AESH et PIAL

A partir de situation concrète, nous avons attiré l’attention des services sur les disparités d’emploi du temps et de rémunération des AESH, d’un département à l’autre, et même au sein d’un même département entre deux établissements. Nous obtenons quelques garanties :

1. Les contrats devraient donc tous tendres vers un 60% dans notre académie

2. Nous devrions obtenir un GT sur la gestion des AESH et PIAL

3. Travail hebdomadaire : Nous avons expliqué que pour un même contrat (à 57%), le temps de présence demandé aux AESH pouvait changer d’un établissement à un autre. Nous avons insisté sur la nécessité de « cadrage » des horaires. Visiblement nous devrions avoir cela assez rapidement

Vous êtes AESH, n’hésitez pas à contacter votre section locale du SE-UNSA : 21@se-unsa.org ; 58@se-unsa.org ; 71@se-unsa.org ; 89@se-unsa.org

 

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Réforme du lycée

Nos témoignages du terrain en fonction des établissements sont soit positifs, soit négatifs, nous avons demandé à la Rectrice quel était le bilan de cette rentrée (moyens suffisants, taux de satisfaction pour les choix d’option, dédoublements groupes suffisants ?)

Les chefs d’établissements avaient bien anticipé la rentrée, les emplois du temps ont été mis en place en temps et en heures. La crainte repose surtout sur la rentrée 2020 où il faudra gérer la mise en place de la réforme sur deux niveaux, seconde et terminale.

Le SE-Unsa évoque certains lycées où les classes de seconde à 25 élèves permettent une mise en place de la réforme profitable, ce qui n’est pas le cas dans tous les établissements.

Nous rappelons à la Rectrice que l’UNSA Education et le SE-Unsa sont favorables à cette réforme mais que nous serons vigilants et exigeants par rapport à la réalité qui existe sur le terrain.

Mme Chazal, la Secrétaire générale alerte sur la baisse des effectifs dans le second degré et car il y a une fuite d’élèves vers l’apprentissage.

La question du contrôle continu reste en suspens, tout n’étant pas encore arrêté.

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Parcours sup :

Pour les BTS, le SN2D alerte : avec Parcourssup, les élèves de bac pro n’ont pas assez de places réservées dans l’académie, les BTS qui auraient dû être complets ne le sont pas, par le jeu de l’application qui n’est pas programmée pour cela. Le rectorat essayera de quantifier afin de réajuster. Une étude sera faite pour regarder si la barre n’a pas été mise trop haute et de trouver un équilibre.

Mme Chazal précise que les taux de satisfaction de Parcourssup sont supérieurs à l’année précédente.

Les chiffres ne nous ont pas été communiqués. 

Le lien entre la réforme du lycée et parcours sup nous a permis d’évoquer la continuité nécessaire entre le lycée et l’enseignement supérieur.

 La réponse donnée tourne autour de la construction du parcours de chacun. Dans les universités, les UFR commencent à prendre en compte des profils plus diversifiés.

La Rectrice nous informe du développement du dispositif AGIL (Approche Globale de l’Intégration en Licence) qui est un projet de l’Université de Bourgogne pour les OUI-SI. Un accompagnement des élèves lors de leur arrivée sur une filière où ils n’auraient pas les prérequis nécessaires.

Il est évoqué l’importance d’un vrai travail d’orientation dès la seconde. Nous rappelons la formation nécessaire des enseignants, notamment des professeurs principaux à l’orientation. Nous suggérons de vraies liaisons, une amélioration des temps d’information entre lycées et universités. Mme Chazal nous indique que cela existe déjà. Nous en demandons une généralisation.

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Universités

Un service inter- académies existe déjà entre les universités de Dijon et Besançon.

Nationalement, 7 recteurs ont été délégués à l’enseignement supérieur, mais ce n’est pas le cas dans notre région. Un délégué à l’enseignement supérieur est rattaché au recteur de région académique à Besançon.

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Avenir du CFA de l’Éducation Nationale.

Est-ce qu’un rapprochement entre les CFA et le GRETA est prévu ? Il n’y pas de suppression prévue à ce jour. Le GIPFLTV va être réorganisé car il va faire partie des services régionaux. L’objectif reste sur la poursuite de ce qui est en place pas de fusion à ce jour.

 

Le SN2D évoque des situations inquiétantes quant à l’accueil des DDFPT (directeurs aux formations professionnelles et technologiques) dans les équipes de direction. Une des situations a conduit à la démission d’un DDFPT. Mme Chazal nous assure que malgré la démission de ce personnel de son poste, il continuera à être sur la liste d’aptitude des DDFPT.

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Carte cibles des agents de laboratoires en collèges.

A la demande de notre syndicat ITRBFBIO nous interrogeons l’administration sur la carte cible des agents de laboratoire. Il n’y a pas de carte scolaire des agents de laboratoire prévue dans l’immédiat. C’est lors des départs en retraite que seront revues les implantations de postes, en fonction de la nécessité (plutôt dans les gros collèges et en lycées). Un groupe de travail aura lieu en janvier pour la carte cible.

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Jeunesse et sports

Nous lisons un communiqué construit avec les personnels concernés.

« Une délégation de la Direction régionale a été reçue le 15/07/2019 par le préfet de région en intersyndicale (UNSA, FSU) : les risques psychosociaux ont été évoqués.

Il n’y a rien de pire pour des agents que de ne pas connaitre leur avenir

De nombreuses questions, pas de réponse :

Que veut dire « allègement des missions » est-ce une façon élégante de dire qu’au final il y aura moins de personnel ? (Circulaire du 12 juin 2019 du Premier ministre)

Calendrier ?

Avenir des missions, éducation non formelle ou populaire : animation, information Jeunesse (BIJE), service civique, maillage associatif, mobilité internationale…

Les statuts des personnels sont remis en cause : conseillers techniques, prof de sport… dans et hors Education Nationale…

Tout semble orienté vers le SNU, les agents sont ouverts au dialogue et à une évolution de leurs missions mais l’image que véhicule actuellement le SNU, sportif et cocardier par rapport au champ de compétence de jeunesse et sports et même de l’EN en général. »

La Rectrice prend note de nos remarques et précise que les arbitrages ne sont pas rendus. Une concertation avec le préfet de région est en cours.

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Classe relais

Le décret n° 2019-909 du 30 août 2019 donne la faculté pour l’autorité académique d’inscrire dans une classe relais un élève ayant fait l’objet d’une exclusion définitive d’un établissement scolaire du second degré. C’est une charge supplémentaire qui va peser sur ces dispositifs, déjà en difficulté faute de moyens. Un coup de pouce en direction des classes relais est-il envisagé ?

 

Réponse de la rectrice : un point de situation doit déjà être fait notamment sur la cohabitation au sein d’une même structure de publics avec des profils différents.

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École Inclusive

Avec la loi de l’école de la confiance, la loi sur le handicap, la généralisation des inclusions devient la norme. Nous rappelons que le SE-Unsa est favorable à l’école inclusive mais nous demandons des garanties et une formation des enseignants dans les écoles et établissements où des ULIS et autres structures spécialisées existent. Nous demandons que les départs en formations CAPPEI puissent être plus nombreux. Nous demandons également une formation initiale et continue plus conséquente. Nous jugeons la formation des équipes de collèges et lycées insuffisantes.

Mme Chazal valide le fait que les moyens pour la formation continue ne sont pas suffisants.

Mme la Rectrice évoque la possibilité pour les équipes de demander des stages internes à l’établissement : une formation d’initiative locale. Dans ce cas-là, le/les formateurs peuvent être des personnels appartenant à l’établissement. La demande doit être faite par le chef d’établissement.

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Collège Bienvenu Martin à Auxerre

Nous dénonçons tout le processus qui va aboutir à la fermeture définitive de l’établissement. Nous posons la question de la REP ?

La Rectrice tente de nous faire comprendre le choix budgétaire du département. Sur la REP, une attention particulière sera apportée notamment vis-à-vis des écoles du secteur qui se retrouvent « orphelines ».

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