Académie de Paris : une rentrée comme les autres?

Académie de Paris : une rentrée comme les autres?

propos liminaire au CDEN du 18/10/18, devant Mairie adjoint et Recteur

L’annonce des 1 800 postes en moins dans l’Éducation nationale est confirmée par le Projet de Loi de Finance 2019. Symbole de la politique gouvernementale : l’Éducation nationale n’est plus prioritaire. La vision comptable a eu le dernier mot. L’Éducation nationale contribuera pour un tiers aux suppressions de postes de fonctionnaires.

 

Les crédits pour la mission « enseignement scolaire » prévoit une augmentation de 1,6 %, soit + 811 millions d’euros. Si une hausse est une bonne nouvelle en soi, il faut voir ce qu’elle recouvre.

 

A L’UNSA Education, on ne valide pas cette enveloppe et appellera donc, avec les collègues des autres syndicats, à la grève du 12 novembre sur ce sujet.

 

Nous avons interrogé l’Académie en CTA sur son anticipation des conséquences de cette annonce. De même sur l’anticipation de l’accès à une scolarisation adaptée aux élèves notifiés par la MDPH.

 

La qualité de vie au travail est un axe du projet de l’académie. Nos différentes journées sur ce thème ont permis de mettre en lumière la pression exercée sur tous les types de personnels et le risque humain qui est en embuscade. Le problème ne vient pas des services, des chefs de services, des équipes pédagogiques et d’éducation…, mais de l’organisation que l’on change sans cesse, sans évaluation, et que maintenant, on vide de

forces vives faute de moyens.

 

Sur l’organisation toujours, pour le 1erdegré. L’UNSA Education souhaite avoir un point sur l’évaluation des rythmes scolaires modifiés en 2013. Quelles mises en œuvre concrètes suite à l’évaluation académique menée l’an dernier ? Le besoin de débattre des professionnels de l’Education nationale est encore prégnant aujourd’hui. Certains ont souhaité vous le faire comprendre par la grève. Nous le ferons encore et toujours en instances, voire en grève en fonction des réponses à nos questions. Quid du comité de suivi académiques des rythmes ? Et celui de la Mairie ? Nous sommes dans l’année de réécriture du PEDT. De profondes corrections doivent être apportées pour la rentrée 2019 et les professionnels, Ville et Education nationale, doivent être entendus.

 

Pour le 2nd degré, les directives pour la mise en œuvre des réformes des lycées sont plus que floues, source de stress croissant pour tous les corps de métiers. Il est temps d’y voir plus clair ! Les professionnels sont contraints de travailler sur du court terme, sans visions globale, qu’il s’agisse des programmes ou des moyens.

 

A propos des actions en faveur de la mixité, nous rappelons notre demande d’avoir un point régulier dans nos instances. Un exemple, sur le sujet du dédoublement, comme nous l’avons demandé en CDEN de février, nous demandons une harmonisation des moyens Ville et

Académie. Les classes sont regroupées sur les temps de PVP, hors ce sont aussi des temps qui permettent à la réussite des élèves. A minima, les locaux sont inadaptés aux classes entières. On en reparlera sûrement pendant le débat de la journée ?

 

Pour conclure, si la première année de Parcoursup n’a pas été la

catastrophe annoncée par certains, néanmoins il a également montré ses limites. Il convient, à présent, d’apporter des améliorations pour 2019. Lors de sa conférence de presse du 25 septembre, sans concertation préalable avec les organisations syndicales -pourtant promise et ça devient une habitude avec ce gouvernement, Mme Vidal a annoncé plusieurs arbitrages techniques et politiques sur « Parcoursup 2019 ». Certains points restent en suspens et nous ferons entendre notre positionnement en CIAEN.

Pauline Laby-Le Clercq et Line Charpenet

Représentantes UNSA Education en CDEN/

Académie de Paris : une rentrée comme les autres?

propos liminaire au CDEN du 18/10/18, devant Mairie adjoint et Recteur

L’annonce des 1 800 postes en moins dans l’Éducation nationale est confirmée par le Projet de Loi de Finance 2019. Symbole de la politique gouvernementale : l’Éducation nationale n’est plus prioritaire. La vision comptable a eu le dernier mot. L’Éducation nationale contribuera pour un tiers aux suppressions de postes de fonctionnaires.

 

Les crédits pour la mission « enseignement scolaire » prévoit une augmentation de 1,6 %, soit + 811 millions d’euros. Si une hausse est une bonne nouvelle en soi, il faut voir ce qu’elle recouvre.

 

A L’UNSA Education, on ne valide pas cette enveloppe et appellera donc, avec les collègues des autres syndicats, à la grève du 12 novembre sur ce sujet.

 

Nous avons interrogé l’Académie en CTA sur son anticipation des conséquences de cette annonce. De même sur l’anticipation de l’accès à une scolarisation adaptée aux élèves notifiés par la MDPH.

 

La qualité de vie au travail est un axe du projet de l’académie. Nos différentes journées sur ce thème ont permis de mettre en lumière la pression exercée sur tous les types de personnels et le risque humain qui est en embuscade. Le problème ne vient pas des services, des chefs de services, des équipes pédagogiques et d’éducation…, mais de l’organisation que l’on change sans cesse, sans évaluation, et que maintenant, on vide de

forces vives faute de moyens.

 

Sur l’organisation toujours, pour le 1erdegré. L’UNSA Education souhaite avoir un point sur l’évaluation des rythmes scolaires modifiés en 2013. Quelles mises en œuvre concrètes suite à l’évaluation académique menée l’an dernier ? Le besoin de débattre des professionnels de l’Education nationale est encore prégnant aujourd’hui. Certains ont souhaité vous le faire comprendre par la grève. Nous le ferons encore et toujours en instances, voire en grève en fonction des réponses à nos questions. Quid du comité de suivi académiques des rythmes ? Et celui de la Mairie ? Nous sommes dans l’année de réécriture du PEDT. De profondes corrections doivent être apportées pour la rentrée 2019 et les professionnels, Ville et Education nationale, doivent être entendus.

 

Pour le 2nd degré, les directives pour la mise en œuvre des réformes des lycées sont plus que floues, source de stress croissant pour tous les corps de métiers. Il est temps d’y voir plus clair ! Les professionnels sont contraints de travailler sur du court terme, sans visions globale, qu’il s’agisse des programmes ou des moyens.

 

A propos des actions en faveur de la mixité, nous rappelons notre demande d’avoir un point régulier dans nos instances. Un exemple, sur le sujet du dédoublement, comme nous l’avons demandé en CDEN de février, nous demandons une harmonisation des moyens Ville et

Académie. Les classes sont regroupées sur les temps de PVP, hors ce sont aussi des temps qui permettent à la réussite des élèves. A minima, les locaux sont inadaptés aux classes entières. On en reparlera sûrement pendant le débat de la journée ?

 

Pour conclure, si la première année de Parcoursup n’a pas été la

catastrophe annoncée par certains, néanmoins il a également montré ses limites. Il convient, à présent, d’apporter des améliorations pour 2019. Lors de sa conférence de presse du 25 septembre, sans concertation préalable avec les organisations syndicales -pourtant promise et ça devient une habitude avec ce gouvernement, Mme Vidal a annoncé plusieurs arbitrages techniques et politiques sur « Parcoursup 2019 ». Certains points restent en suspens et nous ferons entendre notre positionnement en CIAEN.

Pauline Laby-Le Clercq et Line Charpenet

Représentantes UNSA Education en CDEN/