4. Burnout : comment s’en sortir ?

Avant dernier volet de notre série d’articles consacrée au burn-out, voici comment en guérir.

En effet, il ne suffit pas de s’arrêter de travailler et de se reposer pour guérir d’un épuisement professionnel. Le burn-out est un phénomène beaucoup plus complexe qui prend son origine dans la relation délétère au travail de la personne, associé à un stress prolongé. Ainsi, dès que la victime se remet à travailler, elle retombe dans le même processus qui l’a conduite à l’épuisement professionnel. 

Voici donc quelques conseils qui, nous l’espérons, vous seront utiles pour guérir de votre « addiction » au travail. 

La prise de conscience : l’enseignant ou le travailleur souffrant de burn-out essaye de te tenir bon jusqu’au bout mais il va finir par atteindre ses limites. Face au malaise qui grandit de plus en plus, la personne tombe malade et est contrainte d’accepter un arrêt de travail. La maladie l’oblige à faire le point sur elle-même et sur son engagement professionnel. Nombreux sont les salariés qui pensent qu’il s’agit d’une simple fatigue passagère et refusent d’admettre une dimension psychologique à l’épuisement. Or le changement passe par l’étape incontournable de l’acceptation et de la prise de conscience du problème

S’éloigner de son travail : l’arrêt du travail permet une mise à distance essentielle sur le plan psychique : l’intérêt et le lien au monde du travail sont temporairement mis de côté. Un décrochage mental s’opère. Le diagnostic d’épuisement professionnel par un médecin aide le salarié à accepter sa souffrance et lui permet de prendre le temps de réfléchir et de faire le point sur sa carrière.

L’accompagnement psychologique : Il est conseillé aux professeurs souffrant de burn-out de consulter le réseau PAS. La clinicienne les aidera à voir plus clair et les orientera vers des spécialistes. Se faire aider par un psychologue ou un psychothérapeute est vivement conseillé, car il est difficile de trouver seul des réponses à ses angoisses, sans tourner en rond ou décompenser dans une dépression.

Retrouver un équilibre : Dans une situation de burn-out, le travail a petit à petit empiété sur la vie privée créant des tensions au sein du noyau familial et isolant la victime du reste du monde. Le travail est devenu un véritable trou noir qui a complètement dévoré votre existence. Afin de retrouver un équilibre, la personne qui souffre d’un burn-out doit complètement repenser sa relation au travail pour le remettre à sa juste place. Cela signifie réinvestir une vie privée trop longtemps négligée au profit d’une activité professionnelle qui l’a petit à petit remplacée. Comment faire ?

Limiter le temps passé à une tâche professionnelle. Pas la peine de passer vos nuits à corriger des copies. Les élèves pourront comprendre si vous leur rendez leur contrôle quelques jours plus tard.

Réduire ces exigences vis-à-vis de soi et des autres. Le burn-out est la maladie des battants, même si vous réduisez un peu votre rythme, vous serez toujours un excellent enseignant. Tant pis, si vos cours sont un peu moins bien préparés, vous les améliorerez l’année prochaine. L’essentiel est que les élèves comprennent. Essayez de vous partager la charge de travail avec vos collègues en mutualisant vos cours. Ce n’est pas parce que les autres profs travaillent différemment que c’est moins bien. Au contraire, vous serez confronté(e) à d’autres méthodes de travail, qui pourront vous être profitable pour vous épargner un peu de fatigue. 

Préserver sa vie familiale et sociale. Passer du temps avec son conjoint et ses enfants sans penser au travail, ni répondre au téléphone ou aux mails envahissants. Votre famille a certainement plus besoin de vous que votre employeur ou vos élèves.

Préserver votre sommeil. Assurez-vous de faire de bonnes nuits, en ne travaillant plus après le repas. De manière générale les ordinateurs sont proscrits avant de se coucher. En cas d’insomnies, faites une petite sieste après le repas (¼ d’heure suffit). Le manque de sommeil est à l’origine de l’irritabilité et de la dépression. C’est donc un élément essentiel à ne pas négliger.

Développez d’autres centres d’intérêt que le travail. Il s’agit de s’accorder du temps à soi, pour se reconstruire en prenant du plaisir à faire autre chose (massage, sophrologie, …)

Faire du sport. Rien de tel qu’un peu d’exercice pour oublier vos ennuis et chasser la fatigue nerveuse. De plus, les activités physiques secrètent dans votre organisme toute une série de substances qui vous aideront à mieux évacuer le stress.

Avant dernier volet de notre série d’articles consacrée au burn-out, voici comment en guérir.

En effet, il ne suffit pas de s’arrêter de travailler et de se reposer pour guérir d’un épuisement professionnel. Le burn-out est un phénomène beaucoup plus complexe qui prend son origine dans la relation délétère au travail de la personne, associé à un stress prolongé. Ainsi, dès que la victime se remet à travailler, elle retombe dans le même processus qui l’a conduite à l’épuisement professionnel. 

Voici donc quelques conseils qui, nous l’espérons, vous seront utiles pour guérir de votre « addiction » au travail. 

La prise de conscience : l’enseignant ou le travailleur souffrant de burn-out essaye de te tenir bon jusqu’au bout mais il va finir par atteindre ses limites. Face au malaise qui grandit de plus en plus, la personne tombe malade et est contrainte d’accepter un arrêt de travail. La maladie l’oblige à faire le point sur elle-même et sur son engagement professionnel. Nombreux sont les salariés qui pensent qu’il s’agit d’une simple fatigue passagère et refusent d’admettre une dimension psychologique à l’épuisement. Or le changement passe par l’étape incontournable de l’acceptation et de la prise de conscience du problème

S’éloigner de son travail : l’arrêt du travail permet une mise à distance essentielle sur le plan psychique : l’intérêt et le lien au monde du travail sont temporairement mis de côté. Un décrochage mental s’opère. Le diagnostic d’épuisement professionnel par un médecin aide le salarié à accepter sa souffrance et lui permet de prendre le temps de réfléchir et de faire le point sur sa carrière.

L’accompagnement psychologique : Il est conseillé aux professeurs souffrant de burn-out de consulter le réseau PAS. La clinicienne les aidera à voir plus clair et les orientera vers des spécialistes. Se faire aider par un psychologue ou un psychothérapeute est vivement conseillé, car il est difficile de trouver seul des réponses à ses angoisses, sans tourner en rond ou décompenser dans une dépression.

Retrouver un équilibre : Dans une situation de burn-out, le travail a petit à petit empiété sur la vie privée créant des tensions au sein du noyau familial et isolant la victime du reste du monde. Le travail est devenu un véritable trou noir qui a complètement dévoré votre existence. Afin de retrouver un équilibre, la personne qui souffre d’un burn-out doit complètement repenser sa relation au travail pour le remettre à sa juste place. Cela signifie réinvestir une vie privée trop longtemps négligée au profit d’une activité professionnelle qui l’a petit à petit remplacée. Comment faire ?

Limiter le temps passé à une tâche professionnelle. Pas la peine de passer vos nuits à corriger des copies. Les élèves pourront comprendre si vous leur rendez leur contrôle quelques jours plus tard.

Réduire ces exigences vis-à-vis de soi et des autres. Le burn-out est la maladie des battants, même si vous réduisez un peu votre rythme, vous serez toujours un excellent enseignant. Tant pis, si vos cours sont un peu moins bien préparés, vous les améliorerez l’année prochaine. L’essentiel est que les élèves comprennent. Essayez de vous partager la charge de travail avec vos collègues en mutualisant vos cours. Ce n’est pas parce que les autres profs travaillent différemment que c’est moins bien. Au contraire, vous serez confronté(e) à d’autres méthodes de travail, qui pourront vous être profitable pour vous épargner un peu de fatigue. 

Préserver sa vie familiale et sociale. Passer du temps avec son conjoint et ses enfants sans penser au travail, ni répondre au téléphone ou aux mails envahissants. Votre famille a certainement plus besoin de vous que votre employeur ou vos élèves.

Préserver votre sommeil. Assurez-vous de faire de bonnes nuits, en ne travaillant plus après le repas. De manière générale les ordinateurs sont proscrits avant de se coucher. En cas d’insomnies, faites une petite sieste après le repas (¼ d’heure suffit). Le manque de sommeil est à l’origine de l’irritabilité et de la dépression. C’est donc un élément essentiel à ne pas négliger.

Développez d’autres centres d’intérêt que le travail. Il s’agit de s’accorder du temps à soi, pour se reconstruire en prenant du plaisir à faire autre chose (massage, sophrologie, …)

Faire du sport. Rien de tel qu’un peu d’exercice pour oublier vos ennuis et chasser la fatigue nerveuse. De plus, les activités physiques secrètent dans votre organisme toute une série de substances qui vous aideront à mieux évacuer le stress.