3. Burnout : qui est concerné ?

Nous pouvons tous souffrir un jour d’épuisement professionnel. Ce n’est ni une question d’âge ni de sexe. La fonction publique présente en effet un taux élevé d’épuisement professionnel, mais quelles sont les métiers particulièrement concernés ? 

Les métiers propices à l’épuisement professionnel

Depuis le psychanalyste américain Herbert J. Freudenberger qui décrit en 1974 , la démotivation psychique et physique de soignants surinvestis dans un centre d’aide à la désintoxication, les chercheurs ont remarqué que le burn out visait principalement les métiers dont l’activité professionnelle implique un engagement relationnel important : soignants, travailleurs sociaux, et notamment les enseignants…

Ces professions sont dites « à risque », car elles sont :

  • à fortes sollicitations mentales, émotionnelles et affectives ;
  • à forte responsabilité notamment vis-à-vis d’autres personnes ;
  • où l’on cherche à atteindre des objectifs difficiles, voire impossibles ;
  • où il existe un fort déséquilibre entre les tâches à accomplir et les moyens mis en œuvre ;
  • où il existe une ambiguïté ou un conflit de rôles.,

 

LES PERSONNALITÉS « À RISQUE » :

Le burn-out est la maladie des bons élèves. Parmi les personnes susceptibles de sombrer dans un burn-out, on trouve les personnes les plus investies dans leur métier. Ainsi, sont susceptibles de souffrir d’épuisement professionnel, les enseignants développant les traits de personnalité suivants :

  • Conscience professionnelle élevée 
  • Personnes idéalistes et dévouées 
  • Oubli de soi et de ses besoins 
  • Faire du travail le centre de sa vie 
  • Enthousiasme extrême 
  • Engagement sans limite dans le travail 
  • Hyperactivité 
  • Esprit d’entreprise 
  • Attentes élevées envers soi-même, perfectionnisme 
  • Peur du vide (se reposer = perdre son temps) 
  • Difficulté à gérer les émotions 
  • Tendance à l’anxiété 
  • Incapacité à déléguer 
  • Peur d’être dépendant des autres 

Mais aussi…

– Manque d’estime de soi : 

  • Confond performance au travail et valeur personnelle 
  • Sens de l’autocritique exacerbé 
  • Désir de plaire à tout le monde 

– Manque d’affirmation de soi : 

  • Incapacité à dire non 
  • Difficulté à demander de l’aide, peur de déranger

Nous pouvons tous souffrir un jour d’épuisement professionnel. Ce n’est ni une question d’âge ni de sexe. La fonction publique présente en effet un taux élevé d’épuisement professionnel, mais quelles sont les métiers particulièrement concernés ? 

Les métiers propices à l’épuisement professionnel

Depuis le psychanalyste américain Herbert J. Freudenberger qui décrit en 1974 , la démotivation psychique et physique de soignants surinvestis dans un centre d’aide à la désintoxication, les chercheurs ont remarqué que le burn out visait principalement les métiers dont l’activité professionnelle implique un engagement relationnel important : soignants, travailleurs sociaux, et notamment les enseignants…

Ces professions sont dites « à risque », car elles sont :

 

LES PERSONNALITÉS « À RISQUE » :

Le burn-out est la maladie des bons élèves. Parmi les personnes susceptibles de sombrer dans un burn-out, on trouve les personnes les plus investies dans leur métier. Ainsi, sont susceptibles de souffrir d’épuisement professionnel, les enseignants développant les traits de personnalité suivants :

Mais aussi…

– Manque d’estime de soi : 

– Manque d’affirmation de soi :