1.Burn out : définitions, caractéristiques …

Le verbe « to burn out » peut se traduire en français par « griller » (un circuit électrique, une prise), « brûler » ou encore « s’user », « s’épuiser » en raison de demandes excessives d’énergie, de force ou de ressources. À l’origine, burn-out est un terme de l’industrie aérospatiale. Il désigne une fusée qui décolle, dont le carburant vient à s’épuiser avec comme conséquence la surchauffe du moteur et le risque d’explosion de l’engin.

C’est le docteur Herbert FREUDENBERGER (psychothérapeute et psychiatre américain) qui tenta de définir le burn out, pour la première fois en 1974. Pour décrire ce phénomène. Il utilisera l’illustration d’une maison en prise avec les flammes, certaines personnes « sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous l’effet de la tension […], leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. »

Pour Élisabeth Grebot, dans son livre « Stress et burn-out au travail » (Editions Eyrolles) : « le burn-out est la conséquence d’un stress professionnel persistant et de tensions continues. Il constitue le stade final d’une rupture d’adaptation qui résulte d’un déséquilibre à long terme entre les exigences professionnelles et les ressources de l’individu. Le burn-out dépasse le stress puisqu’il résulte de tensions prolongées, chroniques contrairement au stress qui est un processus d’adaptation temporaire résultant de tensions passagères. [ … ]

Le burn-out n’apparaît qu’à l’occasion d’une activité professionnelle. Il vise spécifiquement le travail, ce qui n’est pas le cas du stress. »

Le burn-out   qui se traduit en français par « syndrome d’épuisement professionnel », est donc l’aboutissement d’un long processus de symptômes liés au stress. Il n’est pas le résultat du stress en soi, mais bien la conséquence d’un état de stress qui dure trop longtemps. En clair c’est le stade ultime du stress au travail.

L’épuisement professionnel est observé lorsque la personne a atteint les limites de sa résistance. Quels que soient les modes d’expression du burn-out, les batteries sont à plat et les moyens physiques ou psychiques nécessaires pour les recharger font défaut. On peut comparer le burn-out à un feu qui a couvé durant de long mois et qui finit par se propager et consumer la personne de l’intérieur jusqu’au moment où elle s’écroule.                          

La différence essentielle entre le surmenage et le burn-out est que dans le cas d’un surmenage si on met le patient au repos loin de la source de son stress, il se rétablira en quelques jours. Ce qui n’est pas le cas pour le burn-out puisque ce dernier voit le jour suite à une juxtaposition de plusieurs facteurs de stress et de frustrations à long terme qui sont le résultat la plupart du temps de plusieurs années de vie en « déséquilibre ». Ainsi dès que la victime revient au travail, elle retrouve les symptômes du burn-out qui ne font faire qu’empirer.

LES CARACTÉRISTIQUES DU BURN-OUT

L’épuisement ou l’usure professionnelle entraînent un syndrome psychologique à trois dimensions :

1-L’épuisement émotionnel : sentiment qu’on ne peut plus donner de soi. Cet épuisement émotionnel peut également se doubler d’un épuisement physique et intellectuel.

2-Le cynisme ou dépersonnalisation est une attitude d’indifférence et de prise de distance face à son travail, sa valeur et sa signification sont dévaluées. C’est généralement interprété comme une attitude défensive face aux demandes épuisantes de travail. Les travailleurs menacés par le burn-out ont tendance à subir une perte d’empathie, à devenir cynique, agressif ou hypersensible. Par exemple, c’est l’infirmière qui crie sur le patient, le professeur qui s’emporte face à un élève.

3-Un sentiment croissant de dévalorisation. L’enseignant a le sentiment de perte ou d’absence d’efficacité professionnelle. Il a tendance à évaluer négativement ses compétences.

Considéré comme un processus qui se développe dans le temps, le burn-out débute avec l’épuisement émotionnel, et il continue avec la dépersonnalisation et la diminution de la réalisation.  

 

 

Le verbe « to burn out » peut se traduire en français par « griller » (un circuit électrique, une prise), « brûler » ou encore « s’user », « s’épuiser » en raison de demandes excessives d’énergie, de force ou de ressources. À l’origine, burn-out est un terme de l’industrie aérospatiale. Il désigne une fusée qui décolle, dont le carburant vient à s’épuiser avec comme conséquence la surchauffe du moteur et le risque d’explosion de l’engin.

C’est le docteur Herbert FREUDENBERGER (psychothérapeute et psychiatre américain) qui tenta de définir le burn out, pour la première fois en 1974. Pour décrire ce phénomène. Il utilisera l’illustration d’une maison en prise avec les flammes, certaines personnes « sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous l’effet de la tension […], leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. »

Pour Élisabeth Grebot, dans son livre « Stress et burn-out au travail » (Editions Eyrolles) : « le burn-out est la conséquence d’un stress professionnel persistant et de tensions continues. Il constitue le stade final d’une rupture d’adaptation qui résulte d’un déséquilibre à long terme entre les exigences professionnelles et les ressources de l’individu. Le burn-out dépasse le stress puisqu’il résulte de tensions prolongées, chroniques contrairement au stress qui est un processus d’adaptation temporaire résultant de tensions passagères. [ … ]

Le burn-out n’apparaît qu’à l’occasion d’une activité professionnelle. Il vise spécifiquement le travail, ce qui n’est pas le cas du stress. »

Le burn-out   qui se traduit en français par « syndrome d’épuisement professionnel », est donc l’aboutissement d’un long processus de symptômes liés au stress. Il n’est pas le résultat du stress en soi, mais bien la conséquence d’un état de stress qui dure trop longtemps. En clair c’est le stade ultime du stress au travail.

L’épuisement professionnel est observé lorsque la personne a atteint les limites de sa résistance. Quels que soient les modes d’expression du burn-out, les batteries sont à plat et les moyens physiques ou psychiques nécessaires pour les recharger font défaut. On peut comparer le burn-out à un feu qui a couvé durant de long mois et qui finit par se propager et consumer la personne de l’intérieur jusqu’au moment où elle s’écroule.                          

La différence essentielle entre le surmenage et le burn-out est que dans le cas d’un surmenage si on met le patient au repos loin de la source de son stress, il se rétablira en quelques jours. Ce qui n’est pas le cas pour le burn-out puisque ce dernier voit le jour suite à une juxtaposition de plusieurs facteurs de stress et de frustrations à long terme qui sont le résultat la plupart du temps de plusieurs années de vie en « déséquilibre ». Ainsi dès que la victime revient au travail, elle retrouve les symptômes du burn-out qui ne font faire qu’empirer.

LES CARACTÉRISTIQUES DU BURN-OUT

L’épuisement ou l’usure professionnelle entraînent un syndrome psychologique à trois dimensions :

1-L’épuisement émotionnel : sentiment qu’on ne peut plus donner de soi. Cet épuisement émotionnel peut également se doubler d’un épuisement physique et intellectuel.

2-Le cynisme ou dépersonnalisation est une attitude d’indifférence et de prise de distance face à son travail, sa valeur et sa signification sont dévaluées. C’est généralement interprété comme une attitude défensive face aux demandes épuisantes de travail. Les travailleurs menacés par le burn-out ont tendance à subir une perte d’empathie, à devenir cynique, agressif ou hypersensible. Par exemple, c’est l’infirmière qui crie sur le patient, le professeur qui s’emporte face à un élève.

3-Un sentiment croissant de dévalorisation. L’enseignant a le sentiment de perte ou d’absence d’efficacité professionnelle. Il a tendance à évaluer négativement ses compétences.

Considéré comme un processus qui se développe dans le temps, le burn-out débute avec l’épuisement émotionnel, et il continue avec la dépersonnalisation et la diminution de la réalisation.