Vous avez dit charge mentale ?

La charge mentale, c’est toutes ces préoccupations qui occupent l’esprit à longueur de journée, comme celles de se rappeler en pleine réunion que l’on a oublié de lancer une lessive ou de préparer le goûter du petit dernier …

Vous vous êtes reconnues ?

Alors, c’est que vous êtes sans doute une femme, et oui, mauvaise pioche…

Car ce que la chercheuse canadienne Nicole Brais définit comme « le travail de gestion, d’organisation, de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectif la satisfaction de chacun et la bonne marche de la résidence » vous concerne surtout vous, mesdames, qui en plus de votre emploi, devez penser au bon fonctionnement du foyer.

Ce stress épuisant et sournois s’ajoute à un partage des tâches ménagères et parentales encore aujourd’hui inégal puisque, d’après l’INSEE, les femmes y consacrent quotidiennement 4 heures, les hommes moitié moins.
Inégalité qui n’a d’ailleurs que très peu diminuée au cours de ces dernières années : en 2010, les femmes prenaient en charge 64% des tâches domestiques et 71% des tâches parentales au sein des foyers. En 1985, ces taux s’élevaient respectivement à 69% et 80%.

Si on s’y intéresse enfin, c’est grâce à Emma auteure de « Fallait demander ! »

Cette ingénieure informaticienne, blogueuse et dessinatrice à ses heures perdues, aborde le sujet avec beaucoup d’humour et de justesse dans une bande dessinée consacrée à la « charge mentale », dont le livre « Un autre regard » est sorti le 11 mai, aux éditions Massot.

Elle y décrypte le quotidien de beaucoup de femmes dans des récits touchants. On y décèlera une caricature d’un sexisme involontaire d’hommes qui, s’ils effectuent leur part de tâches ménagères, ne prennent pas très souvent pour autant celle des tâches intellectuelles.
Nul doute que cette BD permet, de manière ludique, une prise de conscience nécessaire et évidente à reconsidérer sa propre organisation, pour tendre vers une égalité véritable au sein du couple.

Conquis, l’Unsa Éducation vous conseille donc la lecture de cette BD dont vous trouverez des extraits, déjà très largement partagés sur les réseaux sociaux, sur le blog Emmaclit ou sur la page facebook Emma.

Pour aller plus loin : »Et si on en finissait avec la ménagère ? » de François Fatoux, éditions Belin, 2014, collection Égale à égal, ancien membre du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes.

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La charge mentale, c’est toutes ces préoccupations qui occupent l’esprit à longueur de journée, comme celles de se rappeler en pleine réunion que l’on a oublié de lancer une lessive ou de préparer le goûter du petit dernier …

Vous vous êtes reconnues ?

Alors, c’est que vous êtes sans doute une femme, et oui, mauvaise pioche…

Car ce que la chercheuse canadienne Nicole Brais définit comme « le travail de gestion, d’organisation, de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectif la satisfaction de chacun et la bonne marche de la résidence » vous concerne surtout vous, mesdames, qui en plus de votre emploi, devez penser au bon fonctionnement du foyer.

Ce stress épuisant et sournois s’ajoute à un partage des tâches ménagères et parentales encore aujourd’hui inégal puisque, d’après l’INSEE, les femmes y consacrent quotidiennement 4 heures, les hommes moitié moins.
Inégalité qui n’a d’ailleurs que très peu diminuée au cours de ces dernières années : en 2010, les femmes prenaient en charge 64% des tâches domestiques et 71% des tâches parentales au sein des foyers. En 1985, ces taux s’élevaient respectivement à 69% et 80%.

Si on s’y intéresse enfin, c’est grâce à Emma auteure de « Fallait demander ! »

Cette ingénieure informaticienne, blogueuse et dessinatrice à ses heures perdues, aborde le sujet avec beaucoup d’humour et de justesse dans une bande dessinée consacrée à la « charge mentale », dont le livre « Un autre regard » est sorti le 11 mai, aux éditions Massot.

Elle y décrypte le quotidien de beaucoup de femmes dans des récits touchants. On y décèlera une caricature d’un sexisme involontaire d’hommes qui, s’ils effectuent leur part de tâches ménagères, ne prennent pas très souvent pour autant celle des tâches intellectuelles.
Nul doute que cette BD permet, de manière ludique, une prise de conscience nécessaire et évidente à reconsidérer sa propre organisation, pour tendre vers une égalité véritable au sein du couple.

Conquis, l’Unsa Éducation vous conseille donc la lecture de cette BD dont vous trouverez des extraits, déjà très largement partagés sur les réseaux sociaux, sur le blog Emmaclit ou sur la page facebook Emma.

Pour aller plus loin : »Et si on en finissait avec la ménagère ? » de François Fatoux, éditions Belin, 2014, collection Égale à égal, ancien membre du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes.