Violences faites aux enfants : un plan de lutte enfin!

L’UNSA Éducation salue le plan interministériel de lutte contre les violences faîtes aux enfants car il devrait permettre de mettre enfin des chiffres sur l’impensable et surtout proposer un ensemble de mesures pour mieux repérer et prévenir les cas de maltraitance.

Un plan d’action interministériel de lutte contre les violences faites aux enfants a été présenté ce mercredi 1er mars par Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des droits des Femmes. Le programme gouvernemental s’attache aux maltraitances physiques et sexuelles faites aux enfants, c’est à dire aux personnes de moins de 18 ans, en ciblant les plus jeunes, mais sans oublier les adolescents.

L’UNSA Éducation salue ce plan car il devrait permettre de mettre enfin des chiffres sur l’impensable et surtout proposer un ensemble de mesures pour mieux repérer et prévenir les cas de maltraitance.

Car la violence contre les enfants est un sujet mal connu, difficile à appréhender, qui regroupe différentes formes et dont l’impact peut être désastreux.
Alors que des plans d’actions ont été menés jusqu’à présent en direction de la violence faites aux femmes, (cf notre article sur le sujet ici) rien n’était fait en ce qui concerne les enfants. C’est pourquoi on trouve peu de chiffres sur ce phénomène.

L’Observatoire national de l’enfance en danger recensait 77 500 cas connus d’enfants de moins de 15 ans en danger en 2006 et une enquête menée sous la direction d’Anne Tursz, directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur les décès suspects d’enfants de moins d’un an sur la période de 1996 à 2000 avait abouti au chiffre de 255 morts par an.

L’UNSA Éducation revendique la nécessité de prévoir une formation spécifique des personnels de l’éducation, qui peuvent être confrontés à tout moment à des situations de maltraitance d’enfants.

L’UNSA Éducation rappelle que si selon les estimations les maltraitances ont le plus souvent une origine familiale (75%), elles peuvent aussi être institutionnelles, y compris dans des institutions qui par nature ont vocation à protéger des enfants.

Le 119 est le numéro d’urgence de l’enfance en danger.
Pour en savoir plus : http://www.allo119.gouv.fr/presentation

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Car la violence contre les enfants est un sujet mal connu, difficile à appréhender, qui regroupe différentes formes et dont l’impact peut être désastreux.
Alors que des plans d’actions ont été menés jusqu’à présent en direction de la violence faites aux femmes, (cf notre article sur le sujet ici) rien n’était fait en ce qui concerne les enfants. C’est pourquoi on trouve peu de chiffres sur ce phénomène.

L’Observatoire national de l’enfance en danger recensait 77 500 cas connus d’enfants de moins de 15 ans en danger en 2006 et une enquête menée sous la direction d’Anne Tursz, directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur les décès suspects d’enfants de moins d’un an sur la période de 1996 à 2000 avait abouti au chiffre de 255 morts par an.

L’UNSA Éducation revendique la nécessité de prévoir une formation spécifique des personnels de l’éducation, qui peuvent être confrontés à tout moment à des situations de maltraitance d’enfants.

L’UNSA Éducation rappelle que si selon les estimations les maltraitances ont le plus souvent une origine familiale (75%), elles peuvent aussi être institutionnelles, y compris dans des institutions qui par nature ont vocation à protéger des enfants.

Le 119 est le numéro d’urgence de l’enfance en danger.
Pour en savoir plus : http://www.allo119.gouv.fr/presentation