Vers l’école de l’innovation et du bien-être

Qu’est-ce qui fait une bonne école ? Des équipes pédagogiques innovantes, disponibles, et une ambiance agréable : tels sont les trois critères qui font une bonne école, selon les lecteurs de « Sciences Humaines ».

Qu’est-ce qui fait une bonne école ? Des équipes pédagogiques innovantes, disponibles, et une ambiance agréable : tels sont les trois critères qui font une bonne école, selon les lecteurs de « Sciences Humaines ».

Si ce sondage n’a pas pour objet une représentativité de la population française, il démontre néanmoins une évolution des mentalités vis-à-vis de l’école et des attentes qu’elle génère. En effet, ce sont avant tout les notions de modernisme, d’ouverture et d’environnement que cette étude met en exergue. Notions qui distancent les indicateurs que l’on retient habituellement de performance scolaire ou de localisation géographique.

Ces attentes s’inscrivent dans un cadre plus large que les techniques purement pédagogiques. Elles ne concernent pas seulement le corps enseignant, mais l’ensemble des acteurs qui contribuent au bien-être des élèves au cours de leur scolarité.

Est-ce à dire qu’il en est fini de l’école qui ghettoïse, discrimine et sélectionne à outrance sur le seul critère des bons résultats scolaires ? Une prise de conscience est en tout cas en train d’émerger quant à la nécessité de reconsidérer les conditions de vie et d’apprentissage dans le cadre scolaire.

Cette nouvelle lucidité par rapport à notre école accompagne également une forte volonté d’action et de changement de la part des enseignants et de l’ensemble des personnels d’Education (ils sont assez nombreux d’ailleurs parmi les répondants à l’enquête de la revue « Sciences Humaines »). Si pour beaucoup les réformes entreprises ces dernières années dans le cadre de la Refondation ont manqué de temps, d’explication, d’accompagnement et les ont trop peu associés, ils constatent majoritairement qu’elles vont dans le sens d’une évolution positive et souhaitable. L’analyse des réponses du « baromètre UNSA 2016 des métiers de l’Education » l’a largement mis en évidence. On y retrouve l’importance de la transversalité, du travail en coopération et des échanges avec les élèves et les familles.


Ainsi, l’enquête de « Sciences Humaines » indique une tendance : celle de vouloir repenser les enjeux d’une scolarité réussie et donc d’une école adaptée et épanouissante. Une réflexion qui ferait bien d’inspirer ceux qui –quel que soit leur bord- sont en charge, dans la campagne électorale, de proposer l’avenir de notre système d’Education.

Les résultats du Baromètre des métiers de l’Education 2016

L’enquête du magazine Sciences Humaines

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Qu’est-ce qui fait une bonne école ? Des équipes pédagogiques innovantes, disponibles, et une ambiance agréable : tels sont les trois critères qui font une bonne école, selon les lecteurs de « Sciences Humaines ».

Si ce sondage n’a pas pour objet une représentativité de la population française, il démontre néanmoins une évolution des mentalités vis-à-vis de l’école et des attentes qu’elle génère. En effet, ce sont avant tout les notions de modernisme, d’ouverture et d’environnement que cette étude met en exergue. Notions qui distancent les indicateurs que l’on retient habituellement de performance scolaire ou de localisation géographique.

Ces attentes s’inscrivent dans un cadre plus large que les techniques purement pédagogiques. Elles ne concernent pas seulement le corps enseignant, mais l’ensemble des acteurs qui contribuent au bien-être des élèves au cours de leur scolarité.

Est-ce à dire qu’il en est fini de l’école qui ghettoïse, discrimine et sélectionne à outrance sur le seul critère des bons résultats scolaires ? Une prise de conscience est en tout cas en train d’émerger quant à la nécessité de reconsidérer les conditions de vie et d’apprentissage dans le cadre scolaire.

Cette nouvelle lucidité par rapport à notre école accompagne également une forte volonté d’action et de changement de la part des enseignants et de l’ensemble des personnels d’Education (ils sont assez nombreux d’ailleurs parmi les répondants à l’enquête de la revue « Sciences Humaines »). Si pour beaucoup les réformes entreprises ces dernières années dans le cadre de la Refondation ont manqué de temps, d’explication, d’accompagnement et les ont trop peu associés, ils constatent majoritairement qu’elles vont dans le sens d’une évolution positive et souhaitable. L’analyse des réponses du « baromètre UNSA 2016 des métiers de l’Education » l’a largement mis en évidence. On y retrouve l’importance de la transversalité, du travail en coopération et des échanges avec les élèves et les familles.


Ainsi, l’enquête de « Sciences Humaines » indique une tendance : celle de vouloir repenser les enjeux d’une scolarité réussie et donc d’une école adaptée et épanouissante. Une réflexion qui ferait bien d’inspirer ceux qui –quel que soit leur bord- sont en charge, dans la campagne électorale, de proposer l’avenir de notre système d’Education.

Les résultats du Baromètre des métiers de l’Education 2016

L’enquête du magazine Sciences Humaines