Union Européenne : Egalité des genres en entreprises, un sujet très débattu !

Jeudi 20 novembre 2013-STOP-Parlement Européen impose quota pour les femmes-STOP-40 % de femmes dans les CA d’ici à 2020-STOP-Sanctions déterminantes aux entreprises contrevenantes-STOP

Une femme, même compétente ne parvient pas aux portes des conseils d’administrations. Elles ne représentent aujourd’hui que 15% des membres non-exécutifs des conseils d’administration alors que 60 % des universitaires sont des femmes !

Résoudre cette équation c’est rester fidèle au principe que l’Union Européenne portait au moment de la signature du traité de Rome

« À Travail Égal, Salaire Égal »

Ce principe a été soutenu et renforcé au cours des années par des directives et des mesures législatives mais aujourd’hui, ce vote permet d’aller plus loin, c’est un pas décisif même s’il s’adresse au petit monde très fermé des administrateurs de sociétés côtées en bourse.

Par cette décision, par ce quota de 40 %, l’Union Européenne a montré qu’elle veut briser le plafond de verre !

Fait notable, 80 % des partis politiques des 27 Etats membres ont suivi. Les sanctions seront déterminantes si les nominations ne sont pas transparentes. Et ce seront les Etats membres qui auront la responsabilité et la charge de les appliquer.

Cette proposition de la Commission votée par le Parlement prolonge ce symbole fort lancé en 1957. Ainsi la Commission et le Parlement sous entendent les propos suivants : Cessons de gaspiller tant de talents. Cessons de gaspiller nos ressources et de refuser à des femmes de connaître le succès !

Pour éviter tout syllogisme, spécifions que ce vote ne dit pas qu’une femme, au prétexte qu’elle est femme, pourra automatiquement décrocher ce poste. Ce vote exprime qu’une femme, à qualification identique à celle d’un homme, pourra parvenir à cette position.

Point sur le « club des Etats ayant choisi la coercition » pour féminiser les instances dirigeantes afin de respecter le principe de la parité

Pour le continent européen

La Norvège précurseur ouvre la voie dès 2002 (via le volontariat) mais impose en 2008 une série de sanctions pouvant aller jusqu’à la dissolution de l’entreprise. La dissuasion a fonctionné car de 6 %, le nombre de femmes est passé, en 3 ans, à 25 %. Ce chiffre stagne actuellement

La Belgique et l’Italie ces deux pays imposent 1/3 de femmes dans les conseils d’administration.

La France, 1ère de la classe ! Elle a dépassé le quota de 20 % posé par la loi Copé-Zimmerman (2011). En moyenne ce sont près de 30 % de femmes qui agissent au sein des CA. Ce chiffre pourrait atteindre les 40 % avant 2017.

L’Allemagne, dernière inscrite au club ! Cela s’est fait à contre-coeur pour la chef du gouvernement allemand qui a combattu ce principe jusqu’à la campagne en vue de sa réélection. Pour l’application de ces quotas en Allemagne, elle a d’ailleurs été confrontée à l’opposition d’une partie de son propre camp.

Assurer l’égalité des sexes dans le monde des affaires semble curieux comme démarche puisqu’il ne représente qu’une petite part de la population active.

La démocrate socialiste autrichienne Evelyn Regner et la démocrate chrétienne grecque Rodi Kratsa-Tsagaropoulou, rapporteurs, disent en quoi ce thème est crucial. Lire ici la réponse à cette question

Ce vote ne laisse pas de côté les entreprises publiques ! En effet, d’ici à 2018 elles devront mettre en place ce même quota.

L’UNSA Éducation ayant cette préoccupation au coeur, agit déjà très concrètement pour faire avancer cette question.

 

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Jeudi 20 novembre 2013-STOP-Parlement Européen impose quota pour les femmes-STOP-40 % de femmes dans les CA d’ici à 2020-STOP-Sanctions déterminantes aux entreprises contrevenantes-STOP

Une femme, même compétente ne parvient pas aux portes des conseils d’administrations. Elles ne représentent aujourd’hui que 15% des membres non-exécutifs des conseils d’administration alors que 60 % des universitaires sont des femmes !

Résoudre cette équation c’est rester fidèle au principe que l’Union Européenne portait au moment de la signature du traité de Rome

« À Travail Égal, Salaire Égal »

Ce principe a été soutenu et renforcé au cours des années par des directives et des mesures législatives mais aujourd’hui, ce vote permet d’aller plus loin, c’est un pas décisif même s’il s’adresse au petit monde très fermé des administrateurs de sociétés côtées en bourse.

Par cette décision, par ce quota de 40 %, l’Union Européenne a montré qu’elle veut briser le plafond de verre !

Fait notable, 80 % des partis politiques des 27 Etats membres ont suivi. Les sanctions seront déterminantes si les nominations ne sont pas transparentes. Et ce seront les Etats membres qui auront la responsabilité et la charge de les appliquer.

Cette proposition de la Commission votée par le Parlement prolonge ce symbole fort lancé en 1957. Ainsi la Commission et le Parlement sous entendent les propos suivants : Cessons de gaspiller tant de talents. Cessons de gaspiller nos ressources et de refuser à des femmes de connaître le succès !

Pour éviter tout syllogisme, spécifions que ce vote ne dit pas qu’une femme, au prétexte qu’elle est femme, pourra automatiquement décrocher ce poste. Ce vote exprime qu’une femme, à qualification identique à celle d’un homme, pourra parvenir à cette position.

Point sur le « club des Etats ayant choisi la coercition » pour féminiser les instances dirigeantes afin de respecter le principe de la parité

Pour le continent européen

La Norvège précurseur ouvre la voie dès 2002 (via le volontariat) mais impose en 2008 une série de sanctions pouvant aller jusqu’à la dissolution de l’entreprise. La dissuasion a fonctionné car de 6 %, le nombre de femmes est passé, en 3 ans, à 25 %. Ce chiffre stagne actuellement

La Belgique et l’Italie ces deux pays imposent 1/3 de femmes dans les conseils d’administration.

La France, 1ère de la classe ! Elle a dépassé le quota de 20 % posé par la loi Copé-Zimmerman (2011). En moyenne ce sont près de 30 % de femmes qui agissent au sein des CA. Ce chiffre pourrait atteindre les 40 % avant 2017.

L’Allemagne, dernière inscrite au club ! Cela s’est fait à contre-coeur pour la chef du gouvernement allemand qui a combattu ce principe jusqu’à la campagne en vue de sa réélection. Pour l’application de ces quotas en Allemagne, elle a d’ailleurs été confrontée à l’opposition d’une partie de son propre camp.

Assurer l’égalité des sexes dans le monde des affaires semble curieux comme démarche puisqu’il ne représente qu’une petite part de la population active.

La démocrate socialiste autrichienne Evelyn Regner et la démocrate chrétienne grecque Rodi Kratsa-Tsagaropoulou, rapporteurs, disent en quoi ce thème est crucial. Lire ici la réponse à cette question

Ce vote ne laisse pas de côté les entreprises publiques ! En effet, d’ici à 2018 elles devront mettre en place ce même quota.

L’UNSA Éducation ayant cette préoccupation au coeur, agit déjà très concrètement pour faire avancer cette question.