Une force réformiste à mobiliser

Le résultat des élections professionnelles est dorénavant connu… pour l’ensemble de la fonction publique. Dans l’Éducation, nous avons donc une représentation assez claire des forces aujourd’hui en présence. Schématiquement nous pouvons dire que trois ensembles syndicaux se dessinent, chacun pour un tiers.

Le résultat des élections professionnelles est dorénavant connu… pour l’ensemble de la fonction publique. Dans l’Éducation, nous avons donc une représentation assez claire des forces aujourd’hui en présence.

Schématiquement nous pouvons dire que trois ensembles syndicaux se dessinent, chacun pour un tiers (plus ou moins selon les secteurs éducatifs concernés) :
– ceux qui –l’UNSA en tête- portent un projet ambitieux de transformation en profondeur de notre Education et agissent pour qu’elle devienne plus juste, plus globale, plus bienveillante et assure la réussite de chacun.
– Ceux qui, refusant toute évolution, se réfugient dans la nostalgie d’un âge d’or mythique qu’ils rêvent de retrouver un retour en arrière qu’ils tentent de présenter comme une protection des personnels et des statuts.
– Ceux enfin qui, ratissant large pour tenter de demeurer majoritaires, s’enferrent dans des contradictions, portent des demi-mesures, hésitent à prendre positions, restent dans un flou qui pourrait contenter chacun s’il ne décevait pas par son immobilisme.

Or la clarté paie. Les deux premières catégories progressent au contraire de la troisième qui s’effrite peu à peu à chaque scrutin.

Pour autant, cette situation n’en est pas moins –paradoxalement- inquiétante.

Car la refondation de notre Education n’est qu’à peine enclenchée. Elle a besoin de temps, de forces et d’ambitions pour passer le gué sur lequel elle se tient et gagner la rive d’une dynamique solide et pérenne.

Or, face à toute évolution qui peut inquiéter, le risque de voir les indécis s’allier aux opposants pour ne rien changer, est plus qu’imaginable.


Notre responsabilité de de pédagogues et d’éducateurs réformistes est donc double.

D’une part, maintenir le cap courageux d’une conception éducative cohérente et ambitieuse, continuer à la porter, à la diffuser, à la faire connaître.

Concomitamment, rallier tous ceux qui portent ce même projet d’Education globale et partagée, les parents d’élèves, les mouvements pédagogiques, les mouvements d’éducation populaire, les syndicats lycéens et étudiants… pour donner du poids et une démarche commune au camp du progrès.

Nos bons résultats nous confient cette responsabilité que nous devons assumer.

Nous le devons à tous ceux qui ont mis leur confiance dans notre démarche.

Nous le devons à tous les personnels qui se mobilisent quotidiennement pour faire évoluer l’Education.

Nous le devons à chaque enfant et jeune pour lui permettre de réussir.

Nous le devons à la société, car au travers de notre conception éducative, c’est un projet de société plus juste, plus solidaire, plus humaniste que nous portons.

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Le résultat des élections professionnelles est dorénavant connu… pour l’ensemble de la fonction publique. Dans l’Éducation, nous avons donc une représentation assez claire des forces aujourd’hui en présence.

Schématiquement nous pouvons dire que trois ensembles syndicaux se dessinent, chacun pour un tiers (plus ou moins selon les secteurs éducatifs concernés) :
– ceux qui –l’UNSA en tête- portent un projet ambitieux de transformation en profondeur de notre Education et agissent pour qu’elle devienne plus juste, plus globale, plus bienveillante et assure la réussite de chacun.
– Ceux qui, refusant toute évolution, se réfugient dans la nostalgie d’un âge d’or mythique qu’ils rêvent de retrouver un retour en arrière qu’ils tentent de présenter comme une protection des personnels et des statuts.
– Ceux enfin qui, ratissant large pour tenter de demeurer majoritaires, s’enferrent dans des contradictions, portent des demi-mesures, hésitent à prendre positions, restent dans un flou qui pourrait contenter chacun s’il ne décevait pas par son immobilisme.

Or la clarté paie. Les deux premières catégories progressent au contraire de la troisième qui s’effrite peu à peu à chaque scrutin.

Pour autant, cette situation n’en est pas moins –paradoxalement- inquiétante.

Car la refondation de notre Education n’est qu’à peine enclenchée. Elle a besoin de temps, de forces et d’ambitions pour passer le gué sur lequel elle se tient et gagner la rive d’une dynamique solide et pérenne.

Or, face à toute évolution qui peut inquiéter, le risque de voir les indécis s’allier aux opposants pour ne rien changer, est plus qu’imaginable.


Notre responsabilité de de pédagogues et d’éducateurs réformistes est donc double.

D’une part, maintenir le cap courageux d’une conception éducative cohérente et ambitieuse, continuer à la porter, à la diffuser, à la faire connaître.

Concomitamment, rallier tous ceux qui portent ce même projet d’Education globale et partagée, les parents d’élèves, les mouvements pédagogiques, les mouvements d’éducation populaire, les syndicats lycéens et étudiants… pour donner du poids et une démarche commune au camp du progrès.

Nos bons résultats nous confient cette responsabilité que nous devons assumer.

Nous le devons à tous ceux qui ont mis leur confiance dans notre démarche.

Nous le devons à tous les personnels qui se mobilisent quotidiennement pour faire évoluer l’Education.

Nous le devons à chaque enfant et jeune pour lui permettre de réussir.

Nous le devons à la société, car au travers de notre conception éducative, c’est un projet de société plus juste, plus solidaire, plus humaniste que nous portons.