Une enquête du défenseur des droits sur l’accès des élèves handicapés au périscolaire

Le défenseur des droits a lancé en octobre 2013 une enquête auprès des parents d’enfants handicapés scolarisés en milieu ordinaire, en école maternelle ou primaire, ou accueillies en établissement médico-social. L’objectif était d’identifier les éventuelles ruptures d’accompagnement sur les différents temps de la vie scolaire et périscolaire, ainsi que leurs impacts sur la vie de ces enfants et de leur entourage.

Il ressort de l’analyse des témoignages reçus que la majorité des enfants sont scolarisés à temps complet. Les raisons de la scolarisation à temps partiel semblent se partager entre les défauts de moyens (personnels d’accompagnement, aménagement) et la nécessité d’un temps adapté à la capacité de l’enfant au regard de son handicap. 66% des enfants ont accès à la cantine. Le manque d’auxiliaire de vie scolaire ou de personnels d’encadrement est régulièrement évoqué par les parents. Cela leur demande par conséquent une disponibilité pour assurer la prise en charge de leur enfant au cours de la journée et/ou des temps scolaires.

Le renoncement aux activités périscolaires devient une solution par défaut quand ils ne peuvent se rendre disponibles ou que les frais de prise en charge sont trop importants.

Les parents expriment le souhait d’une égalité de traitement des élèves en situation de handicap aux différents temps de vie scolaire. Pour ce faire, ils évoquent le besoin de formation des enseignants, des AVS et des personnels intervenants dans la prise en charge de leurs enfants dans le milieu ordinaire, de missionner les AVS sur le temps périscolaire, des animateurs périscolaires dédiés et de proposer des activités pédagogiques adaptées.

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Le défenseur des droits a lancé en octobre 2013 une enquête auprès des parents d’enfants handicapés scolarisés en milieu ordinaire, en école maternelle ou primaire, ou accueillies en établissement médico-social. L’objectif était d’identifier les éventuelles ruptures d’accompagnement sur les différents temps de la vie scolaire et périscolaire, ainsi que leurs impacts sur la vie de ces enfants et de leur entourage.

Il ressort de l’analyse des témoignages reçus que la majorité des enfants sont scolarisés à temps complet. Les raisons de la scolarisation à temps partiel semblent se partager entre les défauts de moyens (personnels d’accompagnement, aménagement) et la nécessité d’un temps adapté à la capacité de l’enfant au regard de son handicap. 66% des enfants ont accès à la cantine. Le manque d’auxiliaire de vie scolaire ou de personnels d’encadrement est régulièrement évoqué par les parents. Cela leur demande par conséquent une disponibilité pour assurer la prise en charge de leur enfant au cours de la journée et/ou des temps scolaires.

Le renoncement aux activités périscolaires devient une solution par défaut quand ils ne peuvent se rendre disponibles ou que les frais de prise en charge sont trop importants.

Les parents expriment le souhait d’une égalité de traitement des élèves en situation de handicap aux différents temps de vie scolaire. Pour ce faire, ils évoquent le besoin de formation des enseignants, des AVS et des personnels intervenants dans la prise en charge de leurs enfants dans le milieu ordinaire, de missionner les AVS sur le temps périscolaire, des animateurs périscolaires dédiés et de proposer des activités pédagogiques adaptées.

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