Une constitution garante des droits humains ? Peut mieux faire !

Ce mercredi 27 juin, on attendait avec autant d’impatience l’examen du projet de loi pour une démocratie plus représentative et responsable que le match France/Danemark de la coupe du monde.

Des avancées significatives:

Les députés ont voté la suppression du mot « race » de l’article premier.
Ils ont également ajouté l’interdiction de « distinction de sexe » ainsi que la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

Ces premiers changements sont symboliques et importants. Ils s’inscrivent dans une dynamique fidèle aux valeurs de l’Unsa Éducation qui dénonce toutes les formes de discrimination et s’engage à agir pour les faire disparaitre.

Mais les parlementaires auraient pu mieux faire !

En effet, cette révision constitutionnelle était l’occasion d’instaurer l’égalité femmes-hommes comme un principe fondamental.

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) avait d’ailleurs soumis un certain nombre de propositions dans son avis d’avril 2018 : « Pour une Constitution garante de l’égalité entre les femmes et les hommes« 
Car « si la Constitution en vigueur ne fait pas obstacle à l’égalité femmes-hommes, elle n’en est pas la garante absolue, ni la pierre fondatrice, et porte encore les traces de siècles d’exclusion des femmes de la citoyenneté  » écrit le HCEfh.

Pour l’Unsa Éducation, il ne fait aucun doute qu’il faut aller encore plus loin pour une société plus juste.

Que dire par exemple, sur  » l’attachement aux droits de l’homme  » inscrit en préambule dans la constitution d’un pays dont la grande cause nationale est l’égalité femmes-hommes ?
Pourquoi ne pas plutôt inscrire « l’attachement aux droits humains » ou encore « l’attachement aux droits de la personne humaine » ?

Les mots utilisés sont toujours lourds de sens mais désormais la balle est dans notre camp, à nous de marquer !
 

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Des avancées significatives:

Les députés ont voté la suppression du mot « race » de l’article premier.
Ils ont également ajouté l’interdiction de « distinction de sexe » ainsi que la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

Ces premiers changements sont symboliques et importants. Ils s’inscrivent dans une dynamique fidèle aux valeurs de l’Unsa Éducation qui dénonce toutes les formes de discrimination et s’engage à agir pour les faire disparaitre.

Mais les parlementaires auraient pu mieux faire !

En effet, cette révision constitutionnelle était l’occasion d’instaurer l’égalité femmes-hommes comme un principe fondamental.

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) avait d’ailleurs soumis un certain nombre de propositions dans son avis d’avril 2018 : « Pour une Constitution garante de l’égalité entre les femmes et les hommes« 
Car « si la Constitution en vigueur ne fait pas obstacle à l’égalité femmes-hommes, elle n’en est pas la garante absolue, ni la pierre fondatrice, et porte encore les traces de siècles d’exclusion des femmes de la citoyenneté  » écrit le HCEfh.

Pour l’Unsa Éducation, il ne fait aucun doute qu’il faut aller encore plus loin pour une société plus juste.

Que dire par exemple, sur  » l’attachement aux droits de l’homme  » inscrit en préambule dans la constitution d’un pays dont la grande cause nationale est l’égalité femmes-hommes ?
Pourquoi ne pas plutôt inscrire « l’attachement aux droits humains » ou encore « l’attachement aux droits de la personne humaine » ?

Les mots utilisés sont toujours lourds de sens mais désormais la balle est dans notre camp, à nous de marquer !