Un rapport de l’IGEN et de l’IGAEN prône le développement de trois types de partenariats à développer entre lycées et universités

Un rapport des Inspections (IGEN- IGAENR) rend compte d’une mission diligentée pour « évaluer les expériences de rapprochement et d’articulation entre les formations de premier cycle entre lycées et universités »

La mission, relevant que « les relations entre Lycée et Université sont souvent marquées par la triple empreinte de la distance, de la concurrence et de la défiance » a mis en exergue l’émergence de trois grands types de partenariats qui pourraient être développés:

1-La découverte de l’université par immersion de lycéens
2-Les cursus parallèles université-classe préparatoire de lycée
3-L’adossement du lycée à l’université

Les enseignants chercheurs font le constat que les lycéens connaissent mal les formations offertes par les universités (débouchés, contenus, méthodes).
La mission souligne là un fait que l’Unsa Education dénonce régulièrement et contre lequel elle se bat pour faire évoluer les choses : « la forte étanchéité entre le monde de l’université et celui du lycée qui fait qu’il est difficile aux enseignants des deux univers de prévenir les effets de déficit de préparation des lycéens ».

Des exemples d’actions d’immersion organisées dans le cadre de partenariats entre des universités et des lycées ont pu prendre des formes très diverses mais ont toutes la même finalité : prévenir les difficultés ressenties par les étudiants ; confirmer ou infirmer des choix d’orientation ; permettre aux enseignants des lycées et d’université de s’informer réciproquement des évolutions des programmes et des méthodes pédagogiques.

Le rapport encourage également « les licences professionnelles adossées à un lycée » et les « classes préparatoires économiques et commerciales de troisième année ».

La mission dénonce également « l’absence d’une politique de partenariat stabilisée conduite par les rectorats et les universités » mais plus souvent des initiatives locales.

Un rapport dense, qui a le mérite de dépasser le catalogue des bonnes intentions en s’appuyant sur des exemples concrets d’échecs et de réussites.
Un rapport qui devra être suivi de préconisations ministérielles pour que le Bac-3/Bac+3 devienne enfin une réalité.

Lire le rapport ici

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Un rapport des Inspections (IGEN- IGAENR) rend compte d’une mission diligentée pour « évaluer les expériences de rapprochement et d’articulation entre les formations de premier cycle entre lycées et universités »

La mission, relevant que « les relations entre Lycée et Université sont souvent marquées par la triple empreinte de la distance, de la concurrence et de la défiance » a mis en exergue l’émergence de trois grands types de partenariats qui pourraient être développés:

1-La découverte de l’université par immersion de lycéens
2-Les cursus parallèles université-classe préparatoire de lycée
3-L’adossement du lycée à l’université

Les enseignants chercheurs font le constat que les lycéens connaissent mal les formations offertes par les universités (débouchés, contenus, méthodes).
La mission souligne là un fait que l’Unsa Education dénonce régulièrement et contre lequel elle se bat pour faire évoluer les choses : « la forte étanchéité entre le monde de l’université et celui du lycée qui fait qu’il est difficile aux enseignants des deux univers de prévenir les effets de déficit de préparation des lycéens ».

Des exemples d’actions d’immersion organisées dans le cadre de partenariats entre des universités et des lycées ont pu prendre des formes très diverses mais ont toutes la même finalité : prévenir les difficultés ressenties par les étudiants ; confirmer ou infirmer des choix d’orientation ; permettre aux enseignants des lycées et d’université de s’informer réciproquement des évolutions des programmes et des méthodes pédagogiques.

Le rapport encourage également « les licences professionnelles adossées à un lycée » et les « classes préparatoires économiques et commerciales de troisième année ».

La mission dénonce également « l’absence d’une politique de partenariat stabilisée conduite par les rectorats et les universités » mais plus souvent des initiatives locales.

Un rapport dense, qui a le mérite de dépasser le catalogue des bonnes intentions en s’appuyant sur des exemples concrets d’échecs et de réussites.
Un rapport qui devra être suivi de préconisations ministérielles pour que le Bac-3/Bac+3 devienne enfin une réalité.

Lire le rapport ici