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Bien qu’annoncé dans la campagne électorale du candidat François Hollande, la constitution d’un pôle éducatif n’a pas été le choix retenu dans la constitution du gouvernement.

Cela est d’autant plus regrettable que chaque jour nous montre combien l’action éducative de l’État nécessite une cohérence et une dynamique qui ne peut pas uniquement reposer sur les -plus ou moins- bonnes relations tissées entre les ministères, voire entre les ministres.

Ainsi, en amont de sa présentation de son plan pour l’Éducation Artistique et Culturelle, ce 16 septembre 2013, Aurélie Filippetti répondant aux questions de la Gazette des communes est interrogée sur les liens avec les autres champs éducatifs. Ses réponses en disent long.

La revue pointe que, pour les acteurs locaux, la concertation entre le ministère de la Culture et celui de l’Éducation nationale n’est pas suffisante, « ce qui nuit à la pérennité de nombreux projets ». « C’est vrai [que] le partenariat entre nos deux ministères est essentiel pour créer l’impulsion nationale », répond la Ministre, argumentant qu’aujourd’hui est établi le cadre pour assurer cette action commune puisque « l’éducation artistique et culturelle est inscrite pour la première fois dans l’histoire du ministère de l’Éducation nationale dans le code de l’Éducation. Il s’agit de l’article 10 de la loi de refondation de l’École ». Du côté de la Culture, elle affirme prendre « pleinement acte des enjeux du ministère de l’Éducation nationale» et inscrire son « action en prenant en compte la réforme des rythmes éducatifs ». S’il est vrai que la circulaire commune sur le parcours d’éducation artistique et culturelle, signée avec Vincent Peillon, « montre la convergence {des] objectifs », la ministre se doit de reconnaître que « les chantiers sont aujourd’hui de nature opérationnelle. […] il s’agit de la formation des enseignants, de notre coordination autour des projets ». Et sur ces points, de nombreuses questions demeurent sans réponses.

La Gazette des Commune poursuit son interrogation pointant que « de nombreux acteurs locaux déplorent l’absence des représentants de l’éducation populaire dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets. » La réponse est un peu similaire. Pour la ministre de la Culture, « les associations d’éducation populaire sont des acteurs essentiels de l’Éducation Artistique et Culturelle. ». Elle constate qu’ils interviennent déjà sur les différents temps de l’enfant et propose qu’ils soient « autour de la table quand se discutent les projets locaux d’éducation artistique et culturelle ». Elle ajoute « Valérie Fourneyron [ministre de Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et de la Vie Associative, ndlr] et moi partageons cette conviction que le temps est venu de construire un projet commun entre acteurs de la culture et de l’éducation populaire ». Là encore, elle reconnaît que « c’est un chaînon parfois manquant, encore fragile des politiques culturelles ». Or, cela ne date pas d’hier, puisque cette coupure historique ne s’est jamais résorbée depuis 1969, malgré les bonnes volontés affichées de bien des ministres.

En lisant la ministre de la Culture, on rêverait, à défaut d’un seul ministre, d’entendre ces trois-là (Éducation nationale, Culture et Éducation populaire) s’associant avec la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche porter ensemble un même grand projet éducatif. Ils affirment le faire, mais chacun dans sa propre communication, son propre calendrier, pour son « public ».

Dommage, car pour refaire de l’Éducation une priorité nationale, il faut un peu plus que de la bonne volonté et des discours… quelques éléments efficaces de « nature opérationnelle » comme dit la ministre de la Culture !
 

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