Toujours en mouvement!

Notre capacité, maintes fois répétée, à se mettre en mouvement rapidement, tel « un peuple de colibris infatigables », rappelle l’incendie de la légende amérindienne.

Les intempéries ont excité la frénésie des colibris. L’année écoulée, très particulière, nous a menés toujours plus vite, plus fort, mais mener des réformes très, trop rapidement permet-il de monter plus haut?

Cette rentrée 2019-2020, sous les signes « de la maturité et de la réussite », sera–t-elle enfin une année d’apaisement et de sérénité pédagogique, nécessairement différents du temps politique ?

De multiples chantiers ouverts restent à suivre ou à ouvrir : réorganisation territoriale, rendez-vous de carrière des enseignants (protocole PPCR de la fonction publique), évaluation des établissements[1], réforme du lycée et nouveau baccalauréat (et celle du collège ?), évaluation des élèves en CP, CE1, 6ème, 2nde, etc.

Avec une gestion de proximité des ressources humaines (GRH), la revalorisation de toutes catégories de personnels devra trouver des réponses dans la poursuite de l’Agenda social, si « L’école veut [véritablement] être à la pointe du progrès social de notre pays ».

Les signes de cette rentrée par le Président de la République, le Premier ministre, le gouvernement, y compris le ministre de l’Éducation nationale vont dans un sens d’ouverture. Ce peut être l’occasion véritable d’un changement d’orientation, d’un dialogue renouvelé, d’une écologie sociale et de mesures concrètes pour tous les personnels…Pour éviter de battre des ailes à l’envers, il faut dès maintenant inscrire ce dialogue dans la durée.

Pour aboutir à des avancées concrètes pour tous, l’action collective menée par l’UNSA Éducation va dans le bon sens, comme déclarait David Edwards lors du 8ème congrès mondial de l’IE à Bangkok en juillet: la solidarité est la sève de notre organisation.

[1] LOI no 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance

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Notre capacité, maintes fois répétée, à se mettre en mouvement rapidement, tel « un peuple de colibris infatigables », rappelle l’incendie de la légende amérindienne.

Les intempéries ont excité la frénésie des colibris. L’année écoulée, très particulière, nous a menés toujours plus vite, plus fort, mais mener des réformes très, trop rapidement permet-il de monter plus haut?

Cette rentrée 2019-2020, sous les signes « de la maturité et de la réussite », sera–t-elle enfin une année d’apaisement et de sérénité pédagogique, nécessairement différents du temps politique ?

De multiples chantiers ouverts restent à suivre ou à ouvrir : réorganisation territoriale, rendez-vous de carrière des enseignants (protocole PPCR de la fonction publique), évaluation des établissements[1], réforme du lycée et nouveau baccalauréat (et celle du collège ?), évaluation des élèves en CP, CE1, 6ème, 2nde, etc.

Avec une gestion de proximité des ressources humaines (GRH), la revalorisation de toutes catégories de personnels devra trouver des réponses dans la poursuite de l’Agenda social, si « L’école veut [véritablement] être à la pointe du progrès social de notre pays ».

Les signes de cette rentrée par le Président de la République, le Premier ministre, le gouvernement, y compris le ministre de l’Éducation nationale vont dans un sens d’ouverture. Ce peut être l’occasion véritable d’un changement d’orientation, d’un dialogue renouvelé, d’une écologie sociale et de mesures concrètes pour tous les personnels…Pour éviter de battre des ailes à l’envers, il faut dès maintenant inscrire ce dialogue dans la durée.

Pour aboutir à des avancées concrètes pour tous, l’action collective menée par l’UNSA Éducation va dans le bon sens, comme déclarait David Edwards lors du 8ème congrès mondial de l’IE à Bangkok en juillet: la solidarité est la sève de notre organisation.

[1] LOI no 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance