On en parle moins, mais le temps de la rentrée scolaire fait place à celle des accueils périscolaires. La sonnerie retentit et d’autres professionnels de l’éducation prennent le relais. C’est pour défendre ces pesonnels que, ce lundi 5 septembre, le SEP-UNSA participe à un mouvement national de grève afin de dénoncer les taux d’encadrement assouplis par dérogation il y a 3 ans mais entérinés par un décret au 1er août 2016.
Souvent resté le parent pauvre des ambitions politiques, la question de la complémentarité des temps éducatifs a été portée au débat par loi de la Refondation, et mise en œuvre par les nouveaux rythmes scolaires,et les PEDT (projet éducatifs territoriaux).
L’UNSA Éducation pour qui, l’École n’est pas le seul lieu d’éducation, a soutenu ces réformes qui permettent à ce que l’éducation des enfants, des jeunes, soit envisagée dans sa globalité, avec l’ensemble des partenaires concernés. En effet, les savoirs ne sont pas uniquement des connaissances, et nombre de compétences se développement en dehors des salles de classes.
L’Éducation est un choix politique, un choix de société. Et, il a été fait ce choix d’une nouvelle articulation entre l’éducation scolaire et les loisirs éducatifs. Ce changement profond qui s’instaure doit être accompagné. L’UNSA milite donc pour que la reconnaissance du rôle éducatif des animateurs soit à présent renforcée, notamment par une réflexion sur leurs conditions de travail dont dépend la qualité éducative et pédagogique des activités proposées.
En outre, l’UNSA rappelle que la mise en oeuvre d’une formation initiale et continue des animateurs, de temps de concertation et d’échange avec les autres professionnels sont tout aussi essentiels. C’est par le développement d’une culture partagée que se fera une meilleure reconnaissance de leur rôle et de leur professionnalité.
