Agir avec vous

Temps de travail et astreintes des personnels Jeunesse et Sports : l’UNSA Education obtient satisfaction

Depuis l'arrivée des personnels Jeunesse et Sport au sein du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports début 2021, l'UNSA Éducation exigeait que leur organisation spécifique de travail soit entérinée par une circulaire. C'est enfin chose faite.

Les personnels JS doivent bénéficier d’une large autonomie dans l’organisation de leur travail. En effet, leurs missions s’exercent  souvent selon des horaires atypiques (fin de journée, week-end, vacances scolaires…) et sur des lieux différents.

Depuis leur intégration en janvier 2021, le ministère n’avait publié aucun texte certifiant que cette autonomie serait maintenue.

L’UNSA Éducation, par un dialogue social nourri et insistant, a obtenu la publication d’une circulaire qui intègre ses revendications.

Des points de satisfaction sur le temps de travail :

  • Personnels administratifs : celles et ceux qui travaillent sur des missions JS auront le même mode de calcul de leur temps de travail et de leurs congés que leurs collègues qui travaillent sur des missions scolaires.
  • Personnels techniques et pédagogiques et  inspecteurs JS : le décompte de leur temps de travail ne se fait pas en heures mais en jours, pour s’adapter aux contraintes particulières qui sont les leurs. (article 10 du décret du 25 aout 2000). Toutefois, les collègues qui préfèrent un décompte horaire « classique » de leur temps de travail peuvent en faire la demande, avec obtention sous réserve d’accord du chef de service.

 

Des astreintes limitées :

Seuls des personnels de catégorie A peuvent être concernés par des astreintes de sécurité ou de direction : chefs de services ou exceptionnellement d’autres agent∙es de cat.A assurant des fonctions d’encadrement.

Par défaut, les astreintes de sécurité ne peuvent être sollicités que sur la base du volontariat. En période de forte activité ou de pics de risque, elles peuvent être imposées dans la limite du strict nécessaire.

Toute astreinte donne lieu à une compensation en temps ou une indemnisation. La décision appartient à l’autorité hiérarchique. Toutefois, l’indemnisation doit être privilégiée si l’agent∙e le souhaite.

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales