Temps de travail dans l’éducation : une méconnaissance totale de nos métiers !

Un article paru dans le journal Le Figaro daté du 26 mars, évoque le contenu d’un rapport de l’Inspection des finances publiques sur le temps de travail des fonctionnaires. Ce rapport vient alimenter une suspicion inacceptable vis-à-vis du travail fourni par de nombreux personnels de bibliothèques, administratifs, techniques, sociaux, de santé ou encore CPE ou Psychologues de l’éducation nationale.

Un article paru dans le journal Le Figaro daté du 26 mars, évoque le contenu d’un rapport de l’Inspection des finances publiques sur le temps de travail des fonctionnaires.
Ce rapport vient alimenter une suspicion inacceptable vis-à-vis du travail fourni par de nombreux personnels de bibliothèques, administratifs, techniques, sociaux, de santé ou encore CPE ou Psychologues de l’éducation nationale.

Les organisations du temps de travail de ces personnels s’inscrivent parfaitement dans le cadre des 1607h. Ils sont issus d’accords négociés avec les ministres en fonction dans le cadre de l’application du décret relatif à l’aménagement du temps de travail dans la Fonction publique. Ils prennent en compte les réalités des métiers et des implications au service des élèves et des étudiants.
Laisser penser que ces personnels seraient des privilégiés qui ne feraient pas les heures dues est tout à fait inadmissible.
Par ailleurs, le contenu cité du rapport sous-entend que de nombreux emplois seraient superflus du fait des heures non faites. C’est bien mal connaître la réalité du travail de ces collègues et des réalités des établissements et des services.
Au moment où la Fonction publique est fortement remise en cause, où la volonté du gouvernement de supprimer 120000 postes de fonctionnaires s’est traduite par un retour des suppressions de poste dans l’éducation, au moment où l’expression du manque de reconnaissance et de défiance de nos collègues est la plus forte depuis bien longtemps, ce rapport sonne comme une provocation.
L’UNSA Education demande aux ministres concernés de faire preuve de discernement et de ne pas utiliser ce rapport pour justifier de nouvelles mesures négatives pour nos collègues.

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Un article paru dans le journal Le Figaro daté du 26 mars, évoque le contenu d’un rapport de l’Inspection des finances publiques sur le temps de travail des fonctionnaires.
Ce rapport vient alimenter une suspicion inacceptable vis-à-vis du travail fourni par de nombreux personnels de bibliothèques, administratifs, techniques, sociaux, de santé ou encore CPE ou Psychologues de l’éducation nationale.

Les organisations du temps de travail de ces personnels s’inscrivent parfaitement dans le cadre des 1607h. Ils sont issus d’accords négociés avec les ministres en fonction dans le cadre de l’application du décret relatif à l’aménagement du temps de travail dans la Fonction publique. Ils prennent en compte les réalités des métiers et des implications au service des élèves et des étudiants.
Laisser penser que ces personnels seraient des privilégiés qui ne feraient pas les heures dues est tout à fait inadmissible.
Par ailleurs, le contenu cité du rapport sous-entend que de nombreux emplois seraient superflus du fait des heures non faites. C’est bien mal connaître la réalité du travail de ces collègues et des réalités des établissements et des services.
Au moment où la Fonction publique est fortement remise en cause, où la volonté du gouvernement de supprimer 120000 postes de fonctionnaires s’est traduite par un retour des suppressions de poste dans l’éducation, au moment où l’expression du manque de reconnaissance et de défiance de nos collègues est la plus forte depuis bien longtemps, ce rapport sonne comme une provocation.
L’UNSA Education demande aux ministres concernés de faire preuve de discernement et de ne pas utiliser ce rapport pour justifier de nouvelles mesures négatives pour nos collègues.