Tant qu’il est encore temps

Bien sûr, il y a l’éducation des adultes, l’éducation permanente, l’éducation tout au long de la vie. On y croit et on a raison, car ça marche. L’éducabilité de tous ne s’arrête pas à un âge, dit scolaire. Et donc, que l’on soit enfant, jeune, adulte ou vieux (sénior -comme dit le politiquement correct), chacun doit pouvoir accéder à l’Éducation à tous les moments de son existence. Car il n’est jamais trop tard pour apprendre…

Bien sûr, il y a l’éducation des adultes, l’éducation permanente, l’éducation tout au long de la vie.

On y croit et on a raison, car ça marche.

L’éducabilité de tous ne s’arrête pas à un âge, dit scolaire. Et donc, que l’on soit enfant, jeune, adulte ou vieux (sénior -comme dit le politiquement correct), chacun doit pouvoir accéder à l’Education à tous les moments de son existence.

Car il n’est jamais trop tard pour apprendre…

…quoi que…

Il est un domaine dans lequel, l’Education ne peut attendre. Celui qui concerne la dignité humaine. C’est très tôt que les clichés, les stéréotypes, les poncifs s’immiscent dans les esprits, font leur travail de persuasion et cherchent à s’imposer…

« Chaque fois qu’une catégorie de la société est susceptible d’être sensible à ces stéréotypes, des explications doivent être apportées sur la vérité. Le but est d’éduquer les gens qui pourraient basculer dans le cliché, mais qui peuvent encore entendre des explications raisonnables. Et comme il est difficile de convaincre les plus convaincus, les efforts doivent être fournis au plus tôt, dès l’école. Après, c’est trop tard », affirme le sociologue Michel Wieviorka interrogé par le Nouvel Obs suite à l’agression antisémite du 3 décembre à Créteil.

Nous ne cessons de le dénoncer, le racisme, l’antisémitisme, voire la haine de l’étranger sont –tout au moins verbalement- souvent banalisés. Certaines attitudes politiques tendent à rendre ces paroles presque « normales »…et cela est insupportable.

Un seul remède : Eduquer.

Et cela commence donc le plus tôt possible. C’est une mission essentielle de tous les acteurs éducatifs, une mission essentielle de l’Ecole de la République dans son fondement qu’est la laïcité (qui était célébrée hier) et qui est la garantie d’un savoir et d’un pouvoir vivre tous ensemble.

Dans ce domaine des droits, du respect, de la dignité humaine, il ne peut y avoir de neutralité. Tout renoncement est une acceptation.

S’opposer à la montée, à la pratique, à l’expression même des discriminations (ethniques, religieuses, de genres, d’orientations sexuelles…) ne relève pas d’une croyance qui viendrait en contredire une autre, mais de l’établissement de la vérité, soutenue par ce que les sciences nous apprennent.

Et comme il s’agit d’éduquer, Michel Wievorka a raison de préciser qu’ « il faut aussi préparer les enseignants, qui sont parfois confrontés à des situations qu’ils maîtrisent mal […, qu’] il est donc primordial de donner aux enseignants des outils pédagogiques qui leur permettent d’affronter des situations où les passions peuvent surgir ».

Une Education qui devrait être au cœur d’un futur enseignement « civique et laïque », à vite mettre en œuvre tant qu’il est encore temps.

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Bien sûr, il y a l’éducation des adultes, l’éducation permanente, l’éducation tout au long de la vie.

On y croit et on a raison, car ça marche.

L’éducabilité de tous ne s’arrête pas à un âge, dit scolaire. Et donc, que l’on soit enfant, jeune, adulte ou vieux (sénior -comme dit le politiquement correct), chacun doit pouvoir accéder à l’Education à tous les moments de son existence.

Car il n’est jamais trop tard pour apprendre…

…quoi que…

Il est un domaine dans lequel, l’Education ne peut attendre. Celui qui concerne la dignité humaine. C’est très tôt que les clichés, les stéréotypes, les poncifs s’immiscent dans les esprits, font leur travail de persuasion et cherchent à s’imposer…

« Chaque fois qu’une catégorie de la société est susceptible d’être sensible à ces stéréotypes, des explications doivent être apportées sur la vérité. Le but est d’éduquer les gens qui pourraient basculer dans le cliché, mais qui peuvent encore entendre des explications raisonnables. Et comme il est difficile de convaincre les plus convaincus, les efforts doivent être fournis au plus tôt, dès l’école. Après, c’est trop tard », affirme le sociologue Michel Wieviorka interrogé par le Nouvel Obs suite à l’agression antisémite du 3 décembre à Créteil.

Nous ne cessons de le dénoncer, le racisme, l’antisémitisme, voire la haine de l’étranger sont –tout au moins verbalement- souvent banalisés. Certaines attitudes politiques tendent à rendre ces paroles presque « normales »…et cela est insupportable.

Un seul remède : Eduquer.

Et cela commence donc le plus tôt possible. C’est une mission essentielle de tous les acteurs éducatifs, une mission essentielle de l’Ecole de la République dans son fondement qu’est la laïcité (qui était célébrée hier) et qui est la garantie d’un savoir et d’un pouvoir vivre tous ensemble.

Dans ce domaine des droits, du respect, de la dignité humaine, il ne peut y avoir de neutralité. Tout renoncement est une acceptation.

S’opposer à la montée, à la pratique, à l’expression même des discriminations (ethniques, religieuses, de genres, d’orientations sexuelles…) ne relève pas d’une croyance qui viendrait en contredire une autre, mais de l’établissement de la vérité, soutenue par ce que les sciences nous apprennent.

Et comme il s’agit d’éduquer, Michel Wievorka a raison de préciser qu’ « il faut aussi préparer les enseignants, qui sont parfois confrontés à des situations qu’ils maîtrisent mal […, qu’] il est donc primordial de donner aux enseignants des outils pédagogiques qui leur permettent d’affronter des situations où les passions peuvent surgir ».

Une Education qui devrait être au cœur d’un futur enseignement « civique et laïque », à vite mettre en œuvre tant qu’il est encore temps.