Avant la crise, près de 23.5 millions de français, enfants, étudiants, actifs ou retraités avaient l’habitude de pratiquer une activité grâce à une association.
Sans grande surprise, les secteurs impactés sont ceux dont la vocation est d’entretenir des liens avec des populations pour lesquelles ces associations représentent le dernier lien de socialisation, ou du moins, permettent de s’épanouir dans une pratique sportive ou culturelle.
Les associations sportives ou qui œuvrent pour la préservation de l’environnement ont parfois pu maintenir leur activité, bien que souvent restreinte. En revanche, on sait à quel point les secteurs culturel, éducatif ou celui des aides aux personnes (en perte d’autonomie, en situation de handicap ou d’exclusion) ont pu souffrir dans leur fonctionnement mais également souffrir de voir s’éloigner leurs adhérents ou leurs bénévoles.
Aujourd’hui que les choses semblent sur la voie de l’amélioration, il semble urgent que ces associations retrouvent leur rôle de catalyseurs des relations interpersonnelles et sociales.
Si la crise sanitaire a été un véritable coup d’arrêt pour l’élan associatif et pour leur fonctionnement, le repli individuel reste aujourd’hui sensible, et la perte d’adhérents signifie également baisse des ressources issues des cotisations.
Beaucoup de gens ignorent que des structures qu’ils fréquentent sont des associations, comme certaines crèches ou certaines structures d’aide à la personne. Il faut aujourd’hui, tous ensemble et à l’échelle de chaque structure associative, relancer la volonté de reconstruire un tissu social et associatif fort.

L’UNSA Education soutient le mouvement associatif, car c’est en son sein que sont possibles les actions et projets d’éducation populaire. #AssoJadoreJadhere

Le site complémentaire du mouvement associatif