Service National Universel : l’UNSA et l’UNSA-Education reçues par Gabriel ATTAL

Le Gouvernement devrait bientôt annoncer le lancement du dispositif. Les jeunes consultés ne sont pas enthousiasmés par le SNU mais pas non plus totalement opposés. L’UNSA-Education est en accord avec les objectifs éducatifs et citoyens réaffirmés, les personnels Jeunesse et Sports sont aux premières lignes, mais un certain nombre de conditions sont encore à remplir pour que nous adhérions à ce vaste projet.

Les résultats de la consultation auprès des jeunes, des mouvements de jeunesse et des représentants des professions qui seront impactées par le dispositif ont été rendus le 19 novembre. Luc Bérille et Frédéric Marchand ont été reçus le 20 novembre par Gabriel Attal, tout nouveau secrétaire d’Etat nommé auprès de JM Blanquer, en charge de la jeunesse et du SNU.
La consultation numérique a touché 35000 jeunes, 46000 ont été questionnés lors de la journée de défense et citoyenneté, des membres du gouvernements sont aussi allés à la rencontre d’un petit nombre de jeunes. Les jeunes sont dubitatifs et souvent réticents «au premier abord», ce à quoi le Gouvernement répond qu’il va falloir «faire preuve de pédagogie». Si l’on en croit la communication officielle, sur le questionnaire en ligne, 27% seulement déclareraient ne pas avoir envie de faire leur SNU, 51% seraient partants. Ils seraient favorables au brassage social, géographique et culturel. Ce qui leur plairait en priorité, ce seraient les missions de défense et sécurité (surtout les pompiers) et celles liés à l’environnement.
L’implication d’un encadrement formé, issu de l’éducation populaire et de la prévention spécialisée a été annoncé, ce qui nous rassure car précédemment il était question de bénévoles. Les personnels Education Nationale seraient impliqués uniquement sur la base du volontariat, pour encadrer les jeunes ou diriger les centres d’accueil.
L’UNSA-Education a rappelé ses mandats sur la question:
 • que le travail d’organisation et d’ingénierie soit confié aux CEPJ à condition qu’ils soient en nombre suffisant
• que le secteur associatif soit associé sur l’encadrement et les infrastructures, à condition qu’il soit suffisamment rémunéré
 • que le budget alloué soit à la hauteur des ambitions affichées sans pour autant ponctionner ceux alloués à l’Education Nationale et au champ de la jeunesse et de l’éducation populaire.
Pour l’instant rien n’apparaît au budget 2019, seule une dizaine de stages expérimentaux va être organisée cet été pour quelques centaines de jeunes.

Autant dire que l’arbitrage budgétaire va être déterminant. L’Unsa Education, depuis le début des travaux sur le SNU s’est emparée du dossier, #AgirAvecVous, c’est continuer de vous informer sur ce sujet éducatif et sociétal, et poursuivre le dialogue en force de proposition avec les décideurs.

Nos précédents articles:

.SNU: c’est quoi ?
SNU:La consultation est lancée
SNU:l’Unsa Education alerte le COJ

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Le Gouvernement devrait bientôt annoncer le lancement du dispositif. Les jeunes consultés ne sont pas enthousiasmés par le SNU mais pas non plus totalement opposés. L’UNSA-Education est en accord avec les objectifs éducatifs et citoyens réaffirmés, les personnels Jeunesse et Sports sont aux premières lignes, mais un certain nombre de conditions sont encore à remplir pour que nous adhérions à ce vaste projet.

Les résultats de la consultation auprès des jeunes, des mouvements de jeunesse et des représentants des professions qui seront impactées par le dispositif ont été rendus le 19 novembre. Luc Bérille et Frédéric Marchand ont été reçus le 20 novembre par Gabriel Attal, tout nouveau secrétaire d’Etat nommé auprès de JM Blanquer, en charge de la jeunesse et du SNU.
La consultation numérique a touché 35000 jeunes, 46000 ont été questionnés lors de la journée de défense et citoyenneté, des membres du gouvernements sont aussi allés à la rencontre d’un petit nombre de jeunes. Les jeunes sont dubitatifs et souvent réticents «au premier abord», ce à quoi le Gouvernement répond qu’il va falloir «faire preuve de pédagogie». Si l’on en croit la communication officielle, sur le questionnaire en ligne, 27% seulement déclareraient ne pas avoir envie de faire leur SNU, 51% seraient partants. Ils seraient favorables au brassage social, géographique et culturel. Ce qui leur plairait en priorité, ce seraient les missions de défense et sécurité (surtout les pompiers) et celles liés à l’environnement.
L’implication d’un encadrement formé, issu de l’éducation populaire et de la prévention spécialisée a été annoncé, ce qui nous rassure car précédemment il était question de bénévoles. Les personnels Education Nationale seraient impliqués uniquement sur la base du volontariat, pour encadrer les jeunes ou diriger les centres d’accueil.
L’UNSA-Education a rappelé ses mandats sur la question:
 • que le travail d’organisation et d’ingénierie soit confié aux CEPJ à condition qu’ils soient en nombre suffisant
• que le secteur associatif soit associé sur l’encadrement et les infrastructures, à condition qu’il soit suffisamment rémunéré
 • que le budget alloué soit à la hauteur des ambitions affichées sans pour autant ponctionner ceux alloués à l’Education Nationale et au champ de la jeunesse et de l’éducation populaire.
Pour l’instant rien n’apparaît au budget 2019, seule une dizaine de stages expérimentaux va être organisée cet été pour quelques centaines de jeunes.

Autant dire que l’arbitrage budgétaire va être déterminant. L’Unsa Education, depuis le début des travaux sur le SNU s’est emparée du dossier, #AgirAvecVous, c’est continuer de vous informer sur ce sujet éducatif et sociétal, et poursuivre le dialogue en force de proposition avec les décideurs.

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