Rythmes scolaires : la communauté éducative rejette le nouveau décret

Le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) a rejeté, lundi 5 mai, le projet de décret complémentaire sur les rythmes scolaires introduisant des assouplissements pour les communes qui peinent à mettre en place la semaine de quatre jours et demi dès septembre. Le texte a recueilli trois voix en sa faveur, trente et un suffrages hostiles et vingt-sept abstentions.

La FCPE, la FSU, FO, CGT, SUD, le Snalc et la FAGE se sont prononcés contre, selon une source syndicale. L’UNSA, le SGEN, l’UNL et l’UNEF se sont abstenus, et la PEEP, la Ligue de l’enseignement et Jeunesse au plein air (JPA) ont voté pour.

Le gouvernement n’est pas tenu par l’avis de cette instance consultative, qui réunit notamment syndicats d’enseignants, fédérations de parents d’élève et collectivités locales. Le décret entrera en vigueur probablement en fin de semaine. (…)

Le CSE devait initialement être présidé par Jean-Paul Delahaye, qui a démissionné mercredi du poste clé de directeur général de l’enseignement scolaire. Le départ de ce proche de Vincent Peillon a été interprété comme un refus de cautionner un texte détricotant dix-huit mois de travail.

Sans surprise, le texte a ensuite été rejeté dans l’après-midi au Comité technique ministériel (CTM), où siègent organisations syndicales et représentants du ministère, avec 10 voix contre (FSU, CGT, Sud, FO), 5 abstentions (Unsa Education, Sgenc-CFDT), aucune voix pour ni refus de vote. Le premier décret sur les rythmes avait déjà été rejeté au CSE et par le CTM.

Lire l’article entier sur le site du Monde

 

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Le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) a rejeté, lundi 5 mai, le projet de décret complémentaire sur les rythmes scolaires introduisant des assouplissements pour les communes qui peinent à mettre en place la semaine de quatre jours et demi dès septembre. Le texte a recueilli trois voix en sa faveur, trente et un suffrages hostiles et vingt-sept abstentions.

La FCPE, la FSU, FO, CGT, SUD, le Snalc et la FAGE se sont prononcés contre, selon une source syndicale. L’UNSA, le SGEN, l’UNL et l’UNEF se sont abstenus, et la PEEP, la Ligue de l’enseignement et Jeunesse au plein air (JPA) ont voté pour.

Le gouvernement n’est pas tenu par l’avis de cette instance consultative, qui réunit notamment syndicats d’enseignants, fédérations de parents d’élève et collectivités locales. Le décret entrera en vigueur probablement en fin de semaine. (…)

Le CSE devait initialement être présidé par Jean-Paul Delahaye, qui a démissionné mercredi du poste clé de directeur général de l’enseignement scolaire. Le départ de ce proche de Vincent Peillon a été interprété comme un refus de cautionner un texte détricotant dix-huit mois de travail.

Sans surprise, le texte a ensuite été rejeté dans l’après-midi au Comité technique ministériel (CTM), où siègent organisations syndicales et représentants du ministère, avec 10 voix contre (FSU, CGT, Sud, FO), 5 abstentions (Unsa Education, Sgenc-CFDT), aucune voix pour ni refus de vote. Le premier décret sur les rythmes avait déjà été rejeté au CSE et par le CTM.

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