Rythmes scolaires : Benoît Hamon matte la guérilla des maires

Quelques communes refusent de mettre en place la semaine de 4,5 jours de classe en septembre prochain. Le ministre menace de les faire condamner.

Combien sont-ils, ces maires frondeurs ? Le 15 mars, des écharpes tricolores manifestant à Paris avaient estimé à 2.300 le nombre de communes en guerre contre les nouveaux rythmes scolaires. Toutes dénonçaient une réforme construite à la hâte, trop coûteuse, et des compensations de l’État jugées insuffisantes.

Depuis, bien peu sont passées de la grogne au boycott effectif. Mais les maires les plus radicaux, souvent de droite, refusent toujours de mettre en place la semaine de quatre jours et demi en septembre prochain. Des cas « très minoritaires », selon Benoît Hamon, qui leur a lancé un ultimatum jeudi. (…)

Devant cette menace, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin a dû rendre les armes. Son conseil municipal avait voté le 28 mai le maintien de la semaine de quatre jours. Une décision rejetée par le rectorat. Jeudi, l’édile a fini par déclarer qu’il serait « respectueux de la légalité républicaine », tout en critiquant un gouvernement « autiste ». (…)

« Globalement, la raison l’a emporté, il était temps », observe Laurent Escure, secrétaire général du syndicat UNSA Éducation, qui regrette que « les enseignants et les enfants aient pâti de la politisation du dossier ».

Quelques poches de contestation subsistent pourtant, notamment à Béziers, où le maire d’extrême droite Robert Ménard refuse de plier. Dans les Hauts-de-Seine, les villes de Levallois-Perret et Asnières sont poursuivies devant le tribunal administratif. Dans ces communes, il reviendra au recteur d’académie de décider du calendrier scolaire.

« Le 2 septembre, la réforme s’appliquera dans toutes les écoles de France », a assuré Benoît Hamon jeudi. A présent, « le temps des adultes s’achève et commence le temps des enfants », a-t-il ajouté. Une façon poétique de clore le débat.

Lire l’article en entier sur le site de la Nouvelle République.fr

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Quelques communes refusent de mettre en place la semaine de 4,5 jours de classe en septembre prochain. Le ministre menace de les faire condamner.

Combien sont-ils, ces maires frondeurs ? Le 15 mars, des écharpes tricolores manifestant à Paris avaient estimé à 2.300 le nombre de communes en guerre contre les nouveaux rythmes scolaires. Toutes dénonçaient une réforme construite à la hâte, trop coûteuse, et des compensations de l’État jugées insuffisantes.

Depuis, bien peu sont passées de la grogne au boycott effectif. Mais les maires les plus radicaux, souvent de droite, refusent toujours de mettre en place la semaine de quatre jours et demi en septembre prochain. Des cas « très minoritaires », selon Benoît Hamon, qui leur a lancé un ultimatum jeudi. (…)

Devant cette menace, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin a dû rendre les armes. Son conseil municipal avait voté le 28 mai le maintien de la semaine de quatre jours. Une décision rejetée par le rectorat. Jeudi, l’édile a fini par déclarer qu’il serait « respectueux de la légalité républicaine », tout en critiquant un gouvernement « autiste ». (…)

« Globalement, la raison l’a emporté, il était temps », observe Laurent Escure, secrétaire général du syndicat UNSA Éducation, qui regrette que « les enseignants et les enfants aient pâti de la politisation du dossier ».

Quelques poches de contestation subsistent pourtant, notamment à Béziers, où le maire d’extrême droite Robert Ménard refuse de plier. Dans les Hauts-de-Seine, les villes de Levallois-Perret et Asnières sont poursuivies devant le tribunal administratif. Dans ces communes, il reviendra au recteur d’académie de décider du calendrier scolaire.

« Le 2 septembre, la réforme s’appliquera dans toutes les écoles de France », a assuré Benoît Hamon jeudi. A présent, « le temps des adultes s’achève et commence le temps des enfants », a-t-il ajouté. Une façon poétique de clore le débat.

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