Risques climatiques, déclin de la nature : l’avenir se joue maintenant !

Au moment où le Président de la République présente cette semaine des mesures pour protéger l’environnement, deux rapports détaillés nous informent sur les risques liés au changement climatique et au déclin de la nature : le premier document, écrit par le Commissariat général au développement durable, affirme que 60 % de la populaire française est soumis aux risques climatiques à venir. Le second, venant du WWF, montre le coût économique du déclin de la nature et de la destruction de la biodiversité. Là encore, la France est particulièrement concernée : elle figure à la 10e place des pays les plus impactés.


Les deux rapports publiés ces jours-ci nous montrent que la situation actuelle est dangereuse. Inverser la tendance est possible, mais encore faut-il une action volontariste des États et de la société civile.

6 Français.e.s sur 10 concernés par les risques climatiques

La mortalité liée au changement climatique est assez modeste pour le moment, mais le document du Ministère de la transition écologique et solidaire, en reprenant toutes les données disponibles depuis plusieurs années, établit un diagnostic sans appel : les menaces sont nombreuses et il est impératif d’agir vite. L’aggravation de la crise climatique entraîne une vulnérabilité de 60 % de la population du pays. Quels sont les risques majeurs ? Inondations, submersions marines des littoraux, érosions côtières, mouvements de terrain, canicules et feux de forêts sont les phénomènes les plus à craindre.
Les territoires littoraux ou proches des fleuves sont donc les plus fragiles, et c’est l’ensemble du sud du pays qui est concerné par la possibilité de grands feux de forêt. Les territoires ultra-marins sont également sous la menace d’événements extrêmes climatiques.

Un coût de 479 milliards par an

Le rapport du WWF (malheureusement disponible qu’en anglais actuellement) complète le premier document. Il montre en particulier que si nous n’agissons pas, le déclin de la nature aura au bas mot un coût économique de 479 milliards de dollars par an. La France est l’un des pays les plus concernés car ce sont les terres agricoles, les littoraux et la biodiversité dans son ensemble qui sont les plus impactés par le dérèglement climatique actuelle. L’élévation du niveau de la mer et la dégradation des zones côtières sont particulièrement mentionnées dans ce document, et l’on comprend bien que le territoire français, par son ouverture sur les mers, est exposé à des menaces de plus en plus réelles.
Ces deux nouveaux rapports sur les effets du dérèglement climatique doivent nous inciter à agir au plus vite. Le monde n’est pas encore au bord de l’effondrement, sa capacité de résilience est certaine et il est possible d’inverser la tendance. Mais il faut d’une part prendre conscience de la situation, et d’autre part, agir ensemble.

Pour l’UNSA Éducation, il est essentiel d’adopter des mesures collectives pour réussir une transition écologique juste et égalitaire. L’action des États doit se montrer à la hauteur. Cela passe également par un réveil des consciences et une éducation aux grands enjeux climatiques du moment. L’avenir se joue dès maintenant.

Le rapport sur les risques climatiques

Le rapport du WWF

Le Pacte du pouvoir de vivre co-signé par l’UNSA

 

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Au moment où le Président de la République présente cette semaine des mesures pour protéger l’environnement, deux rapports détaillés nous informent sur les risques liés au changement climatique et au déclin de la nature : le premier document, écrit par le Commissariat général au développement durable, affirme que 60 % de la populaire française est soumis aux risques climatiques à venir. Le second, venant du WWF, montre le coût économique du déclin de la nature et de la destruction de la biodiversité. Là encore, la France est particulièrement concernée : elle figure à la 10e place des pays les plus impactés.


Les deux rapports publiés ces jours-ci nous montrent que la situation actuelle est dangereuse. Inverser la tendance est possible, mais encore faut-il une action volontariste des États et de la société civile.

6 Français.e.s sur 10 concernés par les risques climatiques

La mortalité liée au changement climatique est assez modeste pour le moment, mais le document du Ministère de la transition écologique et solidaire, en reprenant toutes les données disponibles depuis plusieurs années, établit un diagnostic sans appel : les menaces sont nombreuses et il est impératif d’agir vite. L’aggravation de la crise climatique entraîne une vulnérabilité de 60 % de la population du pays. Quels sont les risques majeurs ? Inondations, submersions marines des littoraux, érosions côtières, mouvements de terrain, canicules et feux de forêts sont les phénomènes les plus à craindre.
Les territoires littoraux ou proches des fleuves sont donc les plus fragiles, et c’est l’ensemble du sud du pays qui est concerné par la possibilité de grands feux de forêt. Les territoires ultra-marins sont également sous la menace d’événements extrêmes climatiques.

Un coût de 479 milliards par an

Le rapport du WWF (malheureusement disponible qu’en anglais actuellement) complète le premier document. Il montre en particulier que si nous n’agissons pas, le déclin de la nature aura au bas mot un coût économique de 479 milliards de dollars par an. La France est l’un des pays les plus concernés car ce sont les terres agricoles, les littoraux et la biodiversité dans son ensemble qui sont les plus impactés par le dérèglement climatique actuelle. L’élévation du niveau de la mer et la dégradation des zones côtières sont particulièrement mentionnées dans ce document, et l’on comprend bien que le territoire français, par son ouverture sur les mers, est exposé à des menaces de plus en plus réelles.
Ces deux nouveaux rapports sur les effets du dérèglement climatique doivent nous inciter à agir au plus vite. Le monde n’est pas encore au bord de l’effondrement, sa capacité de résilience est certaine et il est possible d’inverser la tendance. Mais il faut d’une part prendre conscience de la situation, et d’autre part, agir ensemble.

Pour l’UNSA Éducation, il est essentiel d’adopter des mesures collectives pour réussir une transition écologique juste et égalitaire. L’action des États doit se montrer à la hauteur. Cela passe également par un réveil des consciences et une éducation aux grands enjeux climatiques du moment. L’avenir se joue dès maintenant.

Le rapport sur les risques climatiques

Le rapport du WWF

Le Pacte du pouvoir de vivre co-signé par l’UNSA