Retraites, quel enjeu au-delà des points ?

Alors que la phase de concertation préalable au débat parlementaire se termine, il ne faut pas perdre de vue les enjeux démographiques auxquels notre système de retraite, quel qu'il soit, devra faire face.

Le système de retraite français par répartition est une exception dont on peut être fier. En effet, le niveau de vie des retraités français est un des plus élevés des pays de l’ODCE.

Alors que la phase de concertation préalable au débat parlementaire se termine, il ne faut pas perdre de vue les enjeux démographiques auxquels notre système de retraite, quel qu’il soit, devra faire face. Les échanges menés par le haut commissaire à la réforme des retraites, Jean Paul Delevoye font apparaitre un élément clé du projet : la part du PIB de la nation consacré au financement des retraites ne devra pas dépasser 14 %.

Le plafonnement à 14 % du PIB du montant consacré aux paiements des pensions correspond à la situation au jour d’aujourd’hui… A priori peu ou pas de changement lors du passage au point. Pas d’impact immédiat, mais qu’en sera-t-il en 2030, 2040 ? …
Une projection statistique fait apparaitre qu’en 2040, les retraités représenteront 25 % de la population (au lieu de 20 % aujourd’hui). Pour maintenir le même niveau de retraites, le montant du PIB consacré au paiement des pensions devrait passer de 14 à 17,5 %, en bloquant à 14 % on fait baisser de près d’un cinquième le montant alloué à chaque retraité !

En bloquant à 14 % du PIB le financement des retraites, on fait peser sur les seuls retraités l’impact des évolutions démographiques. L’enjeu du maintien du niveau des pensions, avec ce principe, ne pourra pas être atteint.

C’est pourquoi l’UNSA a rappelé sa grande vigilance sur le dossier : le nouveau système devra assurer des taux de remplacement les moins éloignés possibles des revenus d’activité et comparables à ceux observés aujourd’hui.

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Le plafonnement à 14 % du PIB du montant consacré aux paiements des pensions correspond à la situation au jour d’aujourd’hui… A priori peu ou pas de changement lors du passage au point. Pas d’impact immédiat, mais qu’en sera-t-il en 2030, 2040 ? …
Une projection statistique fait apparaitre qu’en 2040, les retraités représenteront 25 % de la population (au lieu de 20 % aujourd’hui). Pour maintenir le même niveau de retraites, le montant du PIB consacré au paiement des pensions devrait passer de 14 à 17,5 %, en bloquant à 14 % on fait baisser de près d’un cinquième le montant alloué à chaque retraité !

En bloquant à 14 % du PIB le financement des retraites, on fait peser sur les seuls retraités l’impact des évolutions démographiques. L’enjeu du maintien du niveau des pensions, avec ce principe, ne pourra pas être atteint.

C’est pourquoi l’UNSA a rappelé sa grande vigilance sur le dossier : le nouveau système devra assurer des taux de remplacement les moins éloignés possibles des revenus d’activité et comparables à ceux observés aujourd’hui.