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Regard sur l’école : les parents moins bons élèves que leurs enfants

Au milieu du concert d’expressions mêlant inquiétudes et tensions sociétales et familiales, en cette période morose de crise sanitaire, une étude de la société de sondage OpinionWay pour le compte des Apprentis d’Auteuil et de son premier baromètre Education publié au mois d’octobre dernier révèle que les parents avouent avoir rencontré davantage de difficultés scolaires que leurs propres enfants.

En effet, sur un panel représentatif de la population française âgée de plus de 16 ans, soit 2.830 personnes dont 407 jeunes de 16 à 25 ans et 1081 parents d’enfants âgé de moins de 26 ans, ils sont 44 % de parents à estimer avoir eu des difficultés à l’école contre 39 % à leurs enfants. Et les jeunes interrogés répondent, eux aussi, selon la même tendance, avec un écart quasi égal : si 36 % d’entre eux s’estiment en difficulté scolaire, ils sont 42 % à répondre que leurs parents ont été des élèves en difficulté.

Cette statistique est intéressante car allant à contre-courant du reste de l’étude et de l’opinion générale admettant que le sort des jeunes est aujourd’hui moins enviable que celui des parents et que la baisse du niveau scolaire proclamée par plusieurs études comparatives nationales et internationales récentes (Cedre, Pisa, Timss…) traduit des difficultés bien plus importantes à l’école pour la jeune génération que pour celle de leurs parents.

Pour autant, le moral, en ce temps si particulier de Covid, n’est pas au beau fixe. Les jeunes et leurs parents confirment par leurs réponses à près de 90 % que, dans le prolongement du collège et lycée, l’accès à l’emploi et à l’insertion sociale est une difficulté particulièrement amplifiée par la pandémie pour la jeune génération, et que pour celle-ci, l’avenir immédiat est plus noir que rose. Les parents n’envient en rien cette triste conjoncture vécue par leur progéniture. 

Autre enseignement relatif au confinement et à ses conséquences désastreuses : plus que les parents et les élèves, les enseignants de l’enquête se démarquent du reste du panel en se montrant à 86 % les témoins singuliers d’un accroissement des inégalités scolaires entre les jeunes issus de milieu favorisé et ceux issus des milieux défavorisés.

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En effet, sur un panel représentatif de la population française âgée de plus de 16 ans, soit 2.830 personnes dont 407 jeunes de 16 à 25 ans et 1081 parents d’enfants âgé de moins de 26 ans, ils sont 44 % de parents à estimer avoir eu des difficultés à l’école contre 39 % à leurs enfants. Et les jeunes interrogés répondent, eux aussi, selon la même tendance, avec un écart quasi égal : si 36 % d’entre eux s’estiment en difficulté scolaire, ils sont 42 % à répondre que leurs parents ont été des élèves en difficulté.

Cette statistique est intéressante car allant à contre-courant du reste de l’étude et de l’opinion générale admettant que le sort des jeunes est aujourd’hui moins enviable que celui des parents et que la baisse du niveau scolaire proclamée par plusieurs études comparatives nationales et internationales récentes (Cedre, Pisa, Timss…) traduit des difficultés bien plus importantes à l’école pour la jeune génération que pour celle de leurs parents.

Pour autant, le moral, en ce temps si particulier de Covid, n’est pas au beau fixe. Les jeunes et leurs parents confirment par leurs réponses à près de 90 % que, dans le prolongement du collège et lycée, l’accès à l’emploi et à l’insertion sociale est une difficulté particulièrement amplifiée par la pandémie pour la jeune génération, et que pour celle-ci, l’avenir immédiat est plus noir que rose. Les parents n’envient en rien cette triste conjoncture vécue par leur progéniture. 

Autre enseignement relatif au confinement et à ses conséquences désastreuses : plus que les parents et les élèves, les enseignants de l’enquête se démarquent du reste du panel en se montrant à 86 % les témoins singuliers d’un accroissement des inégalités scolaires entre les jeunes issus de milieu favorisé et ceux issus des milieux défavorisés.